Chavoua Tov Rav. Meikar Hadin, un bouton cousu à une étiquette elle même cousue sur le vêtement entraine t-il une Hotsaa chabbat si je porte ce vetement et que je sors de chez me promener avec dans la rue?
Kol touv
Chalom Ouvrah'a!
Le Rav Oyerbah' (rapporté dans le Chmirat Chabbat Kéholh'éta chapitre 18 note 131) écrit qu'un bouton de réserve cousu au vêtement n'est pas considéré comme un problème de Hotsaa vu qu'il est considéré comme étant secondaire au vêtement. Au moment où vous portez votre vêtement, vous portez en même temps ce bouton qui lui est secondaire. D'autres grands Décisionnaires ont approuvé cet avis (Rav Moché Feinstein zatsal rapporté dans le Rivevot Ephraïm Tome 4 chapitre 87).
Certains affirment que s'il s'agit d'un bouton très beau et cher etc. que ceci n'est pas vrai, mais les boutons de veste d'hommes et des chemises sont en général assez ordinaires (Chout Az Nidbérou Tome 2 chapitre 40).
Enfin, certains interdisent dans tous les cas de sortir avec (Chout Béér Moché Tome 3 chapitre 67).
Béhatslah'a!
Bonjour Rav!
Comment peut on boire une canette (coca par exemple) alors qu'elle est en fer, faudrait-l la tremper ?
Kol touv
Chalom Ouvrah'a!
La raison pour laquelle on boit de la canette alors qu'elle est en fer et qu'elle a été fabriquée pas des non juifs est que tant qu'on ne s'est pas servi de cette canette, son utilisation est de conserver le contenu qui s'y trouve et non de servir en tant qu'ustensile. C'est la raison pour laquelle on peut de servir de bouteilles en verre ou en fer etc.
Une fois la bouteille ou canette ouverte, la grande majorité des Décisionnaires s'accorde à dire qu'on peut continuer à se servir de cette bouteille tant que le contenu n'a pas été complètement utilisé.
Une fois qu'on a fini tout le contenu et qu'on souhaite dorénavant se servir de cette bouteille comme un ustensile dans lequel on va mettre de l'eau etc. il y a une grande discussion entre les Grands Décisionnaires quant à savoir est ce qu'il faut dès à présent la tremper vu que l'utilisation en tant que produit de conservation est terminée et qu'à présent on souhaite s'en servir comme d'un ustensile à proprement parler, ou est ce qu'on considère que étant donné qu'au moment où on l'a acheté ce n'était pas la peine de le tremper vu que cet ustensile servait à conserver uniquement, dès lors au moment où on souhaite transformer cela en tant qu'ustensile c'était déjà dans l'appartenance du juif et donc ce n'est pas la peine de le tremper.
Je tient tout de même à préciser que l'opinion de mon Maître le Rav Sternbuh' Chlita est que dès lors qu'on a ouvert une bouteille en verre ou une canette etc. il convient immédiatement de déverser son contenu dans un ustensile déjà trempé et ne pas continuer à se servir de cette boisson tant qu'elle reste dans cet ustensile non trempé. Toutefois il est clair que la plupart des Décisionnaires n'ont pas retenu cette opinion.
Kol touv.
Bonjour Rav,
Il y avait des bougies en cire sur un gateau. Celles ci ont un peu fondu et un peu de cire est tombé sur le plateau en verre.
Est il toujours cacher?
Merci Kol touv
Chalom!
Oui, il est toujours Cacher, pour plusieurs raisons:
Dès lors que vous avez retiré cette cire, il n'y a aucun problème.
Kol touv!
Bonjour Rav!
Comment peut on boire une canette (coca par exemple) alors qu'elle est en fer, faudrait-l la tremper ?
Kol touv
Chalom Ouvrah'a!
La raison pour laquelle on boit de la canette alors qu'elle est en fer et qu'elle a été fabriquée pas des non juifs est que tant qu'on ne s'est pas servi de cette canette, son utilisation est de conserver le contenu qui s'y trouve et non de servir en tant qu'ustensile. C'est la raison pour laquelle on peut de servir de bouteilles en verre ou en fer etc.
Une fois la bouteille ou canette ouverte, la grande majorité des Décisionnaires s'accorde à dire qu'on peut continuer à se servir de cette bouteille tant que le contenu n'a pas été complètement utilisé.
Une fois qu'on a fini tout le contenu et qu'on souhaite dorénavant se servir de cette bouteille comme un ustensile dans lequel on va mettre de l'eau etc. il y a une grande discussion entre les Grands Décisionnaires quant à savoir est ce qu'il faut dès à présent la tremper vu que l'utilisation en tant que produit de conservation est terminée et qu'à présent on souhaite s'en servir comme d'un ustensile à proprement parler, ou est ce qu'on considère que étant donné qu'au moment où on l'a acheté ce n'était pas la peine de le tremper vu que cet ustensile servait à conserver uniquement, dès lors au moment où on souhaite transformer cela en tant qu'ustensile c'était déjà dans l'appartenance du juif et donc ce n'est pas la peine de le tremper.
Je tient tout de même à préciser que l'opinion de mon Maître le Rav Sternbuh' Chlita est que dès lors qu'on a ouvert une bouteille en verre ou une canette etc. il convient immédiatement de déverser son contenu dans un ustensile déjà trempé et ne pas continuer à se servir de cette boisson tant qu'elle reste dans cet ustensile non trempé. Toutefois il est clair que la plupart des Décisionnaires n'ont pas retenu cette opinion.
Kol touv.
Bonjour Rav,
Il y avait des bougies en cire sur un gateau. Celles ci ont un peu fondu et un peu de cire est tombé sur le plateau en verre.
Est il toujours cacher?
Merci Kol touv
Chalom!
Oui, il est toujours Cacher, pour plusieurs raisons:
Dès lors que vous avez retiré cette cire, il n'y a aucun problème.
Kol touv!
Bonjour Rav.
Comment se fait-il que pour l'allumage a Hannoucca les sefaradims font comme Tossfot et les achkenazims comme le Rambam?
Merci d'avance. Kol touv
Chalom!
A vrai dire c'est vrai que c'est étonnant. Vu que d'une façon générale, le Choulh'an Arouh' a tendance à trancher comme le Rambam beaucoup plus que comme Tossfot.
Toutefois le Rambam laisse entendre dans ses propos que la coutume des "Séfarades" n'est pas comme ce qu'il stipule lui même.
Or, le Rambam ne s'oppose pas à cette coutume, et il ne dit pas qu'elle n'a pas bonne. C'est peut être (ainsi que le fait remarquer le Bah' au chapitre 671) ce qui fera que cette coutume est restée identique à ce qu'elle a toujours été.
Il faut savoir que le principe est que lorsqu'une coutume est ancienne et ancrée, on s'efforce de la maintenir. C'est d'ailleurs de cette façon qu'on explique pourquoi à de nombreuses reprises la coutume répandue n'est pas fidèle à ce que le Choulh'an Ariouh' a tranché (il y a de nombreux exemples dans la Halah'a). C'est parce que cette coutume était répandue avant que le Choulh'an Arouh' ne vienne trancher différemment.
Le Choulh'an Arouh' lui même dans l'introduction du Beth Yossef écrit que lorsqu'une coutume est largement répandue depuis de nombreuses années on la suit même à l'encontre de certains principes de codification de la Halah'a.
Kol touv!
Bonjour Rav.
Comment se fait-il que pour l'allumage a Hannoucca les sefaradims font comme Tossfot et les achkenazims comme le Rambam?
Merci d'avance. Kol touv
Chalom!
A vrai dire c'est vrai que c'est étonnant. Vu que d'une façon générale, le Choulh'an Arouh' a tendance à trancher comme le Rambam beaucoup plus que comme Tossfot.
Toutefois le Rambam laisse entendre dans ses propos que la coutume des "Séfarades" n'est pas comme ce qu'il stipule lui même.
Or, le Rambam ne s'oppose pas à cette coutume, et il ne dit pas qu'elle n'a pas bonne. C'est peut être (ainsi que le fait remarquer le Bah' au chapitre 671) ce qui fera que cette coutume est restée identique à ce qu'elle a toujours été.
Il faut savoir que le principe est que lorsqu'une coutume est ancienne et ancrée, on s'efforce de la maintenir. C'est d'ailleurs de cette façon qu'on explique pourquoi à de nombreuses reprises la coutume répandue n'est pas fidèle à ce que le Choulh'an Ariouh' a tranché (il y a de nombreux exemples dans la Halah'a). C'est parce que cette coutume était répandue avant que le Choulh'an Arouh' ne vienne trancher différemment.
Le Choulh'an Arouh' lui même dans l'introduction du Beth Yossef écrit que lorsqu'une coutume est largement répandue depuis de nombreuses années on la suit même à l'encontre de certains principes de codification de la Halah'a.
Kol touv!
Bonjour Rav.
Merci pour votre site et vos réponses très claires.
Je prévois de faire un voyage en juin dans les pays nordiques (Norvège..).
Lorsqu'on franchit le cercle polaire, il y a des endroits où il ne fait jamais nuit ou très peu (2h de nuit par exemple) Sur quels doit-on se baser dans ces endroits pour la chkia, la nuit etc.. Merci beaucoup:
Kol Touv Chabbat Chalom
Chalom!
Ces temps dépendent du jour et de la nuit.
Lorsqu'il fait jour, c'est la journée, et lorsqu'il fait nuit et qu'il y a trois étoiles, c'est la nuit.
Le fait que la nuit soit très courte ne change rien aux faits.
Chabbat chalom.
Bonjour Rav.
Quels sont les décisionnaires qui permettent de faire Birkat Hailanot sur un seul arbre?
Merci d'avance. Kol Touv Hag Saméa'h
Chalom Ouvrah'a!
La source de cette bénédiction se trouve dans le Talmud Berahot 43b : « Rav Yehouda nous enseigne : Celui qui sort pendant le mois de Nissan et voit des arbres en fleur récitera la bénédiction : « Béni soit celui qui n’a privé son monde d’aucun bienfait et y a créé de bonnes créatures et de bons arbres pour en faire profiter les hommes ».
Certains décisionnaires déduisent des termes du Talmud «des arbres en fleurs» que la bénédiction ne peut être récitée que sur deux arbres au minimum.
Même selon cette opinion, les arbres peuvent être de la même espèce et il n’est pas nécessaire de rechercher deux arbres d’espèces distinctes.
D’autres décisionnaires désapprouvent cette déduction et tranchent que la bénédiction peut être récitée entièrement même sur un seul arbre, et ainsi se serait comporté, selon des témoins dignes de foi, le Rav Moché Feinstein. Un comportement semblable est attribué au rav Shlomo Zalman Auerbach.
C’est pourquoi, même si, à priori, il est bien de réciter la bénédiction sur de nombreux arbres (selon le Hida) ou au moins sur deux arbres ; celui qu n’a pas la possibilité pourra la réciter sur un seul arbre.
Le Rav Ovadia Yossef zatsal traite de ce sujet dans ses deux livres, dans le H'azon Ovadia sur Pessah' d'une part, et dans le H'azon Ovadia sur Tou bichevat d'autre part. Son avis n'est pas très clair vu que dans l'un de ses livres il exige deux arbres, alors que dans le second il semble autoriser de réciter cette bénédiction même sur un seul arbre.
Je vous invite à lire le résumé écrit de ces lois sur le lien suivant http://www.torahacademy.fr/resume-des-lois-de-benediction-sur-les-arbres_2, où vous trouverez tous les détails relatifs à cette bénédiction.
H'ag saméah'!
Bonjour Rav.
Comment se fait-il que le kaddich que l'on récite lors d'un siyoum massekhet et lors d'un enterrement soit le même? merci d'avance pour votre réponse.
kol touv
Chalom ouvrah'a!
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris votre question.
Une choses est sûre. En tant que fils de D. nous savons que tout ce que fait notre père chéri à notre égard est pour le bien.
Lorsque nous récitons la bénédiction de "Dayan haémèt" qu'à D. ne plaise lors du décès d'un proche, nous venons rétablir la vérité telle qu'elle est à savoir que tout ce que D. fait est jugé comme il se doit, que rien n'est aléatoire et que tout est pour le bien.
Au moment où nous récitons le Kaddich nous prions que le nom de D. soit sanctifié et grandi.
Ceci est dit dans plusieurs circonstances de la vie, y compris dans les différents offices quotidiens, et lors du Syoum mais aussi lors d'un enterrement puis ensuite.
Au moment où on récite le Kaddich ceci trouve tellement grâce aux yeux de D. que cela fait beaucoup beaucoup de bien au défunt. Dans quelques jours un cours sera mis en ligne בס"ד qui traitera des bienfaits dont profite le défunt grâce au Kaddich qui est prononcé en son honneur.
Si je n'ai pas répondu à votre question, veuillez me la préciser un petit peu plus.
Merci et Béssorot tovo!
Bonjour Rav.
Je me suis toujours posé la question comment répartir le Maasser entre pauvres, institutions de torah.. Quelles sont les priorités?
Kol touv
Chalom Ouvrah'a!
Concernant le cas par cas, je vous conseille vivement de téléphoner à votre Rav pour lui demander dans votre cas précis quelle est la façon la meilleure de vous acquitter.
Mais dans les grandes lignes, Il existe plusieurs ordres de priorité:
Généralement le conseil qui est donné par les Décisionnaires est de répartir votre Maassèr et de ne pas tout donner à une même personne mais de donner une partie pour une cause précise, et une autre partie pour une autre cause etc.
Enfin, il faut savoir que l'obligation de donner le Maassèr est une Mitsva à part de celle de donner de la Tsédaka, ce qui signifie que le fait que vous donniez votre Maassèr (le 10ème de vos revenus , ne vous dispense en rien de donner malgré tout de la Tsédaka à un pauvre qui sollicite votre soutien. Vous ne pouvez pas d'après la Halah'a ne rien lui donner, surtout si vous avez qu'il a vraiment besoin de votre aide.
Kol touv.