Hanna.D
Toutes les questions posées par Hanna.D
Enfreindre Chabbat pour aller voir un père en réanimation
- Mercredi 15 juin 2016 Ã 16h05 vu 866 foisChalom Rav,
Une petite controverse (sans aucune gravité) m'oppose a mon mari concernant un comportement que j'ai eu dernierement un jour de Chabbat, et nous aurions tous deux aimé avoir votre avis sur la question.
Voici le cas: mon père est gravement atteint depuis quelques années par une maladie évolutive pour laquelle Hachem ne nous a pas encore hélas envoyé de traitement.
Il y a 3 mois de cela il a eu un épisode médical qui l'a mené tout droit en réanimation un vendredi juste avant Chabbat. L'un de mes frères est resté avec lui tandis que pour ma part je suis restée dans mon foyer. Très inquiète je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, je precise que j'etais alors enceinte de 5 mois. Tot le lendemain matin, mon frère (qui certes ne respecte pas le Chabbat) a sonné à notre porte, ce qu'il n'avait jamais fait jusqu'a present. J'ai tout de suite compris que la situation etait grave, en effet l'etat de mon pere s'etait degradé pendant la nuit et les medecins ne lui laissaient plus que quelques heures à vivre.
Mon sang n'a fait qu'un tour et ici ce sont les sentiments qui ont pris le dessus, je n'etais plus capable d'ecouter ma raison, je voulais etre aupres de mon papa et je suis partie sans reflechir avec mon frere, pour rejoindre l'hopital en voiture (je precise que c'etait a 45 min de voiture donc impossible, du moins pour une femme enceinte, de s'y rendre a pieds).
Mon mari s'y est opposé sur le moment, il n'a pas compris que j'enfreigne Chabbat alors que je ne changerais rien a la suite des evenements, mais je ne lui ai pas laissé le choix. Je serais devenue folle s'il avait fallu rester toute la journée dans le doute à m'angoisser et attendre le soir pour savoir si mon pere etait vivant ou mort.
Une fois sur place j'ai soutenu ma mère comme je l'ai pu et dit a mon père, dans son coma, que je l'aimais du fond du coeur. S'il nous avait quitté ce jour là en mon absence, j'aurais eternellement eu le regret de ne pas l'avoir fait.
Pour conclure et par un grand miracle, il a survécu à cet episode, et bien que toujours très gravement malade, a pu rentrer chez lui et retrouver sa vie d'avant.
Ceci est un argument de plus pour mon mari, pour dire que je n'aurais pas du y aller et enfreindre Chabbat. Je suis consciente que j'ai enfreint une grave interdiction mais encore une fois je ne vois pas comment j'aurais pu faire autrement, enceinte et folle d'angoisse, loin d'un père qu'on annonçait mourant.
Et je suis persuadée que si has vechalom le cas se représentait, bien que rongée de culpabilité je le referais. Je precise que mon mari et moi avons tous deux fait techouva et avons evolué ensemble pour fonder ce que je pense etre aujourd'hui b"h un foyer cacher. Il etudie quotidiennement, nous respectons les mitsvoth du mieux que nous pouvons, et meme si je comprends sa déception, je regrette qu'il puisse me juger si sévèrement dans une situation dramatique et exceptionnelle où comme je le lui dis souvent, on ne sait pas comment lui-même aurait agi...
Merci de nous donner votre précieux avis sur la question!
Chalom Ouvrah'a!
Quelques fois le fait que des proches parents se trouvent auprès du malade peut aider à son rétablissement ou à ce que les médecins s'occupent mieux du malade, ou qu'ils ne débranchent pas les appareils respiratoires etc, et c'est donc si tel est le cas une raison suffisante pour transgresser le Chabbat.
Si d'autres personnes se trouvaient autour de lui et qu'il n'avait pas besoin de votre présence pour ces points là, vous n'avez effectivement pas le droit d'enfreindre le Chabbat, avec toute la difficulté que cela entend.
En pratique il faut savoir que vous n'avez pas enfreint le Chabbat et si quelqu'un l'a enfreint c'est votre frère puisque c'est lui qui a conduit. Vous avez simplement cautionné avec ce qu'il faisait, mais il l'aurait tout de même fait, ce qui minimise beaucoup la faute, si faute il y a; surtout s'il n'est pas Chomer Chabbat.
J'espère que votre père ira mieux, mais si une telle situation devait se reproduire H'ass Véchalom, il faudrait demander à un non juif de vous y conduire si il y a une véritable nécessité de guérison de vous y trouver. Et si le fait que vous y soyez peut sauver la vie comme je vous l'ai écrit au début dans ce cas vous pouvez voyager de vous même en voiture.
Kol touv et Béssorot Tovot!
Graves erreurs dans un four?
- Vendredi 05 juin 2015 Ã 09h09 vu 978 foisChalom Rav,
Un cas pratique: dans un même four a été cuit un plat de poulet, puis tout de suite après et pendant 10 min un plat a base de fromage, puis de nouveau le plat de poulet.
L'un ou l'autre sont-ils encore consommables a posteriori? Les deux doivent-ils etre jetés?
Merci d'avance
Chalom!
Le premier plat (de poulet) est autorisé si le four était jusqu'à présent Cacher ou que cela faisait plus de 24 heurs dont vous ne vous en étiez pas servie.
Le second est autorisé si on considère que la quantité générale du plat était 60 fois supérieure à la quantité de graisse de poulet qui pouvait s'y trouver, ce qui est souvent le cas, S'il s'agissait d'un poulet sans sauce (escalope par exemple), il n'y a dans tous les cas pas de problème.
Pour le trosième plat j'aimerai d'abord avoir la réponse au cas d'avant pour poursuivre la réflexion par rapport aux données exactes et existantes.
Kol touv!
Compléments alimentaires pendant la grossesse
- Jeudi 07 août 2014 à 11h23 vu 1031 foisChalom Rav,
Enceinte de 3 mois de mon 3e enfant b"h et littéralement épuisée, mon médecin m'a conseillé des compléments alimentaires spécial grossesse riches en fer et vitamines mais contenant de l' "huile de poisson sauvage" et la capsule étant en "gélatine de poisson sauvage". Puis-je les consommer?
Merci d'avance et kol touv,
Hanna
Chalom Ouvrah'a!
Si ces médicaments n'ont pas de goût et qu'ils sont vraiment nécessaires pour votre santé, et qu'ils n'existent pas en formule Cacher, c'est autorisé!
Béchaa tova oumoutslah'at!
Que D. vous donne beaucoup de forces pour cette grossesse et l'éducation de vos autres enfants! Amen!
Kol touv!
Graves erreurs dans un four?
- Vendredi 05 juin 2015 Ã 09h09 vu 978 foisChalom Rav,
Un cas pratique: dans un même four a été cuit un plat de poulet, puis tout de suite après et pendant 10 min un plat a base de fromage, puis de nouveau le plat de poulet.
L'un ou l'autre sont-ils encore consommables a posteriori? Les deux doivent-ils etre jetés?
Merci d'avance
Chalom!
Le premier plat (de poulet) est autorisé si le four était jusqu'à présent Cacher ou que cela faisait plus de 24 heurs dont vous ne vous en étiez pas servie.
Le second est autorisé si on considère que la quantité générale du plat était 60 fois supérieure à la quantité de graisse de poulet qui pouvait s'y trouver, ce qui est souvent le cas, S'il s'agissait d'un poulet sans sauce (escalope par exemple), il n'y a dans tous les cas pas de problème.
Pour le trosième plat j'aimerai d'abord avoir la réponse au cas d'avant pour poursuivre la réflexion par rapport aux données exactes et existantes.
Kol touv!
Compléments alimentaires pendant la grossesse
- Jeudi 07 août 2014 à 11h23 vu 1031 foisChalom Rav,
Enceinte de 3 mois de mon 3e enfant b"h et littéralement épuisée, mon médecin m'a conseillé des compléments alimentaires spécial grossesse riches en fer et vitamines mais contenant de l' "huile de poisson sauvage" et la capsule étant en "gélatine de poisson sauvage". Puis-je les consommer?
Merci d'avance et kol touv,
Hanna
Chalom Ouvrah'a!
Si ces médicaments n'ont pas de goût et qu'ils sont vraiment nécessaires pour votre santé, et qu'ils n'existent pas en formule Cacher, c'est autorisé!
Béchaa tova oumoutslah'at!
Que D. vous donne beaucoup de forces pour cette grossesse et l'éducation de vos autres enfants! Amen!
Kol touv!
Mikvé dimanche soir après tisha béav
- Lundi 20 juillet 2015 Ã 20h36 vu 1181 foisChalom Rav, Quand un mikvé tombe le soir qui suit tisha béav (donc dimanche soir) quand faut-il faire la préparation au mikvé?
Merci d'avance
Chalom Ouvrah'a!
Il faut procéder aux préparatifs le Dimanche soir à l'issue du jeûne.
Les préparatifs qui prennet du temps et qui n'ont pas impérativement besoin d'être proches du jeûne tels que la coupe des ongles, l'épilation etc. vous pouvez le faire déjà Vendredi.
Kol touv!
Mikvé dimanche soir après tisha béav
- Lundi 20 juillet 2015 Ã 20h36 vu 1181 foisChalom Rav, Quand un mikvé tombe le soir qui suit tisha béav (donc dimanche soir) quand faut-il faire la préparation au mikvé?
Merci d'avance
Chalom Ouvrah'a!
Il faut procéder aux préparatifs le Dimanche soir à l'issue du jeûne.
Les préparatifs qui prennet du temps et qui n'ont pas impérativement besoin d'être proches du jeûne tels que la coupe des ongles, l'épilation etc. vous pouvez le faire déjà Vendredi.
Kol touv!
Avoir un 4e enfant sans attendre
- Lundi 31 août 2015 à 03h38 vu 1150 foisChalom Rav,
J'ai b"h 3 enfants en bas âge que j'aime inifiniment.
Cependant à la naissance du 3e, j'étais très fatiguée, dépassée par les évènements et un Rav nous a autorisé à prendre un moyen de contraception pendant "6 mois à 1 an".
Les 6 mois sont maintenant révolus et mon mari souhaite que j'arrête ma contraception, et même si l'idée d'un 4e enfant à bien des égards me réjouit, elle me fait très peur aussi.
Avec 3 tout petits b"h je suis bien souvent épuisée, les nuits sont particulièrement difficiles pour moi, l'organisation n'est pas simple, de plus ayant un très proche parent gravement malade mon état moral et nerveux est précaire, à certains moments je me prends à rêver d'une ribambelle d'enfants autour de moi ce qui est une belle façon "d'investir dans le bonheur" et par d'autres moments je panique complètement à l'idée d'une grossesse immédiate et d'un bébé de plus.
Je sais bien que les enfants qu'Hachem nous envoie sont de magnifiques bénédictions et même si je préfère ce genre de "problèmes" heureux que d'autres moins plaisant hasvé chalom, je ne veux pas non plus prendre à la légère mon rôle de mère et minimiser les conséquences si jamais je n'étais pas à la hauteur...
En bref je dois arrêter ma contraception d'un jour à l'autre et suis très angoissée (au point de vous écrire à 3h du matin).
Que faire selon vous?
Merci d'avance
Chalom Ouvrah'a!
Je comprend tres bien votre question et votre probleme!
La facon dont vous presentez le probleme montre bien que vous etes emplie de crainte de D. de volonte a bien agir, et que d'autre part vous avez la tete sur les epaules.
Veuillez me dire si vous allaitez actuellement.
D'autre part avez vous eu un garcon et une fille ou les trois sont tous des garcons ou toutes des filles.
Merci.
Quelle attitude adopter face à une personne envieuse?
- Mercredi 06 avril 2016 Ã 15h46 vu 994 foisChalom Rav,
J'aurais voulu savoir quelle comportement avoir, selon les voies de la Torah, face à une personne qui espère pour elle-même des évènements heureux qui b"h nous arrivent, et qui manifeste ouvertement de la jalousie à notre égard?
Vaut-il mieux prendre sur soi et faire comme si de rien n'etait, au risque de laisser de la rancoeur s'installer?
Aller lui en parler et prendre le risque qu'elle ne saisisse ce prétexte pour faire exploser une dispute qui la soulagera peut-etre?
Passer par une tierce personne?
Prendre ses distances et limiter les rencontres au strict minimum? (sachant qu'il s'agit d'une personne avec qui couper définitivement tout contact est impossible)
Merci de m'eclairer.
Kol touv
Chalom!
D'une manière générale le mieux est de faire comme si de rien n'était.
Priez pour elle qu'elle guérisse de cette "maladie" qui est la jalousie.
Plus vous serez agréable avec elle et partagez avec elle vos joies, moins elle sera jalouse, et vous, aurez fait ce que vous aviez à faire.
Il vous est possible de procéder à la Ségoula contre le Ayn Hara si vous avez peur du Aïn Hara (je fais allusion à la Ségoula qui figure dans la Gémara et non aux inventions de nos générations).
Béhatslah'a!
Port de la jupe pour une petite fille
- Vendredi 04 septembre 2015 Ã 13h08 vu 821 foisChalom Rav,
A partir de quel âge doit-on considérer que le port du pantalon pour une petite fille n'est plus autorisé?
Par ailleurs, une petite fille de 2 ans et demi (née en fin d'année) ayant fait sa 1ère rentrée au gan où biensûr le port de la jupe est obligatoire, est-elle autorisée à porter des pantalons en dehors des jours de classe et ce jusqu'à la limite d'âge que vous m'aurez indiquée plus haut?
Merci d'avance.
Chabbat chalom
Chalom!
A partir du moment où elle est en âge d'être éduquée à ces choses là, c'est à dire le plus tôt possible, il est bon de commencer à l'éduquer à être habillée correctement.
Disons, qu'à partir de l'âge de 3-4 ans c'est le bon âge pour essayer de l'habituer à cela, sans pour autant être déjà très très stricte à ce sujet. A partir de 6-7 ans il faudra déjà être beaucoup plus stricte.
Kol touv!
Gynécologue homme: Situations particulières
- Mardi 09 juin 2015 Ã 17h34 vu 972 foisChalom Rav,
Je viens d'écouter votre cours très intéressant et constructif concernant le fait de se rendre chez un gynécologue homme.
Cela m'a amenée à me poser une question, qui concerne notamment le suivi d'une grossesse.
Dans certains hopitaux en France, après chaque consultation un rendez-vous est donné pour la visite du mois d'après, avec chaque fois un médecin différent sans que ne soit forcément donnée l'identité de ce médecin, et c'est le jour de la visite que l'on découvre l'identité du médecin en question.
Faut-il alors demander lors de la prise de rendez vous, à rencontrer spécifiquement un médecin femme?
Si cela n'a pas été fait ou que la secrétaire s'est trompée et que le jour de la consultation c'est un médecin homme qui vient nous chercher en salle d'attente quelle attitude avoir?
D'autre part, concernant l'accouchement, il peut arriver de la même manière qu'un médecin homme soit appelé en salle de travail pour x ou y raison, sans que cela ne signifie forcément qu'il est le seul à pouvoir intervenir (autrement dit un médecin femme qui pourrait s'occuper du problème est peut etre présente dans l'enceinte de l'hopital) que faire dans ce cas là qui bien que particulier se trouve etre assez banal?
Merci d'avance!
Chalom Ouvrah'a!
Si vous aviez prévu que ce soit une femme et que finalement c'est un homme, et que vous ne pouvez pas vous défiler facilement sans entraîner de H'iloul Hachelm, alors tant pis.
De même lorsqu'en salle de travail on amène un médecin homme, que faire? Ceci ne dépend déjà plus de vous. En général lorsqu'un médecin intervient c'est qu'il y a une bonne raison, et il ne faut pas s'amuser dans ce genre de cas, ni perdre de temps.
Si c'est un non juif, c'est plus simple dans tous les cas.
Kol touv!
Tenue vestimentaire en cas de baignade séparée
- Jeudi 28 mai 2015 Ã 23h00 vu 981 foisChalom Rav,
Lorsqu'une femme va nager dans une piscine dont les horaires de baignade homme/femme sont séparées, ou de même lorsqu'elle se rend à la plage séparée, quelle doit être sa tenue vestimentaire?
Peut-elle se trouver en maillot de bain ordinaire? Decouvrir ses cheveux? Ou bien est-il preferable qu'elle conserve une tenue vestimentaire pudique (par exemple "maillot tsniout", tête couverte) même lorsqu'elle ne se trouve qu'en présence d'autres femmes?
Merci d'avance!
Chalom Ouvrah'a!
S'il y a un maître nageur, c'est clair qu'il faut impérativement d'après les grands décisionnaires être en tenue Tsniout.
Cf http://www.torahacademy.fr/maitre-nageur
S'il n'y a que des femmes et qu'il n'ya aucun risque su'un homme puis surgir à n'importe quel moment, c'est tout à fait autorisé d'être en maillot de bain classique et de se découvrir les cheveux.
Si vous souhaitez vous acquitter de l'opinion du Zohar qui recommande de ne jamais se découvrir les cheveux (si vous êtes mariée), vous serez digne de louange etc. et c'est certain que c'est mieux, mais ceci n'a rien d'obligatoire.
Si vous souhaitez faire un pique nique sur la plage et réciter des bénédictions il est clair qu'il faudra à ce moment vous recouvrir (le corps et les cheveux).
Kol touv!
Donner à un bébé le prénom d'une personne malade
- Mardi 15 mars 2016 Ã 11h21 vu 897 foisChalom Rav, Je suis enceinte b"h d'un garçon.
La coutume dans ma famille voudrait que ce garçon soit nommé du prénom hébraïque de mon père.
Or il se trouve que ce dernier est malheureusement très gravement malade.
Sachant que ce ne sera pas le seul ni même le premier prénom du bébé, cela est-il autorisé?
Je sais que mes parents concevraient probablement beaucoup de peine à ce que je ne nomme pas mon père, en plus de cette situation déjà très difficile à vivre. Et moi aussi d'ailleurs. Mais je ne veux pas non plus que cela puisse d'une façon ou d'une autre porter préjudice au bébé hasvé chalom. Cette question me trotte dans la tête depuis un moment, merci de m'eclairer.
Kol touv
Chalom!
Nommez le au nom de votre père, il n'y a aucun problème.
Le mérite de cette Mitsva apportera beaucoup de Bérah'a au bébé.
Kol touv!