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Toutes les questions posées par IsraelGmail

Chabbat

Les médicaments sont-ils Mouktsé ?

- Dimanche 03 décembre 2017 à 19h03 vu 883 fois

Kov HaRav

 

J'ai un énorme problème de compréhension de mouktsé. Cela vient de ce que j'ai entendu sur les médicaments.

 

Se peut il (comme je le pense peut être à tort) qu'un objet puisse être mouktsé pour moi mais pas pour autrui.

 

Par exemple :

 

- une paire de boucle d'oreille de mon épouse

 

- des médicaments que je ne pourrais jamais utiliser par leur nature même (par exemple un médicament exclusivement pour les femmes) - le dentier d'autrui, des lunettes (si j'ai une bonne vue), une paire de béquille rangées dans un placard dont je n'ai aucune utilité

- le couteau du mohel lorsque j'assiste à une brit shabat

- le yad du sefer torah en dehors de son utilisation normale pendant la lecture Dans l'affirmative quel est le statut d'un séfer torah apres minha de shabat apres midi si on a rien d'urgent à y faire (preparer une lecture ulterieure etc) ? Devient il mouktsei pour tout un chacun ?

 

Merci Merci d'avance

Chalom Ouvrakha !


Je pense que vous avez commis une erreur de compréhension. Une chose qui est considérée comme étant un ustensile ou une nourriture n’est pas considéré comme étant Mouktsé même s’il est réservé aux femmes et pas aux hommes etc.


La problématique des médicaments provient de ce que le médicament n’est ni une nourriture ni un ustensile. Du coup, s’il n’y a pas de malade à la maison il peut devenir Mouktsé à moins qu’il ne s’agisse de médicaments dont l’utilisation est courante pour tout un chacun comme du doliprane. En effet dans un tel cas on ne détache pas notre esprit d’un tel médicament. De plus, l’utilisation de médicaments étant normalement interdite Chabbat, on détache son esprit de celui-ci.


Même dans le cas de médicaments dont l’utilisation est peu courante, si le malade l’était depuis l’entrée de Chabbat, ses médicaments ne sont pas Mouktsé comme on le voit au chapitre 318 au sujet d’un animal que l’on souhaiterait égorger Chabbat pour un malade en danger de mort.


Donc dans tous les cas susmentionnés il n’y a aucun problème de Mouktsé excepté le cas du couteau de Mila, étant donné qu’il est interdit de blesser quelqu’un si ce n’est pour une Mila faite à temps, les décisionnaires sont donc très partagés à ce sujet aussi bien dans les lois de la Brith Mila que dans les lois de Chabbat.

 

Kol touv !

Emploi dans une "entreprise non shomer shabat"

- Dimanche 23 avril 2017 à 13h09 vu 667 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

 

[Je précise tout de suite pour enlever toute ambiguité que je suis shomer shabat et qu'il n'est donc pas question de travailler shabat]

 

Je vous expose mon cas : une entreprise allemande d'informatique a une succursale ici en Israel, succursale qui est gérée par des juifs. cette succursale assure 24h/24h et 365 j/an une maintenance de systèmes de liaisons informatiques pour des radios et des télévisions internationales (donc absolument rien à voir avec pikuach nefesh) cette entreprise propose un poste - qui me correspond en presque tout point - avec au choix deux possibilités : travailler aux horaires de bureau c'est à dire en journée du dimanche au jeudi ou bien alors travailler le " week-end " + quelques nuits par semaine.

 

Avant de m'investir dans toute démarche envers cette entreprise j'aimerai etre sûr qu'il ny'a pas de pb halakhique à travailler dans une entreprise 1-qui fonctionne 365J/an y compris shabat et chagim et 2-qui fait peut-être travailler des juifs (à vérifier) shabat et chagim

 

Est-il permis de travailler dans une telle entreprise ? Merci et kol touv

Chalom !

 

Si vous avez un doute sur le fait que des juifs y sont employés le Chabbat, ce serait bien de vérifier, parce qu'il est possible qu'ils emploient des non-juifs en ayant eu une permission d'un Rav.

Autrement, il est clair qu'il vaudrait mieux s'écarter de ce genre d'endroits pour ne pas cautionner avec ce qu'ils font etc.

Mais une vraie interdiction, je n'en vois pas vraiment si ce que vous faites est totalement détaché des 'Hiloulé Chabbat.

 

Béhatsla'ha !

Mouktsé

Les médicaments sont-ils Mouktsé ?

- Dimanche 03 décembre 2017 à 19h03 vu 883 fois

Kov HaRav

 

J'ai un énorme problème de compréhension de mouktsé. Cela vient de ce que j'ai entendu sur les médicaments.

 

Se peut il (comme je le pense peut être à tort) qu'un objet puisse être mouktsé pour moi mais pas pour autrui.

 

Par exemple :

 

- une paire de boucle d'oreille de mon épouse

 

- des médicaments que je ne pourrais jamais utiliser par leur nature même (par exemple un médicament exclusivement pour les femmes) - le dentier d'autrui, des lunettes (si j'ai une bonne vue), une paire de béquille rangées dans un placard dont je n'ai aucune utilité

- le couteau du mohel lorsque j'assiste à une brit shabat

- le yad du sefer torah en dehors de son utilisation normale pendant la lecture Dans l'affirmative quel est le statut d'un séfer torah apres minha de shabat apres midi si on a rien d'urgent à y faire (preparer une lecture ulterieure etc) ? Devient il mouktsei pour tout un chacun ?

 

Merci Merci d'avance

Chalom Ouvrakha !


Je pense que vous avez commis une erreur de compréhension. Une chose qui est considérée comme étant un ustensile ou une nourriture n’est pas considéré comme étant Mouktsé même s’il est réservé aux femmes et pas aux hommes etc.


La problématique des médicaments provient de ce que le médicament n’est ni une nourriture ni un ustensile. Du coup, s’il n’y a pas de malade à la maison il peut devenir Mouktsé à moins qu’il ne s’agisse de médicaments dont l’utilisation est courante pour tout un chacun comme du doliprane. En effet dans un tel cas on ne détache pas notre esprit d’un tel médicament. De plus, l’utilisation de médicaments étant normalement interdite Chabbat, on détache son esprit de celui-ci.


Même dans le cas de médicaments dont l’utilisation est peu courante, si le malade l’était depuis l’entrée de Chabbat, ses médicaments ne sont pas Mouktsé comme on le voit au chapitre 318 au sujet d’un animal que l’on souhaiterait égorger Chabbat pour un malade en danger de mort.


Donc dans tous les cas susmentionnés il n’y a aucun problème de Mouktsé excepté le cas du couteau de Mila, étant donné qu’il est interdit de blesser quelqu’un si ce n’est pour une Mila faite à temps, les décisionnaires sont donc très partagés à ce sujet aussi bien dans les lois de la Brith Mila que dans les lois de Chabbat.

 

Kol touv !

Cacherout

Vin (peut-être pas) kasher ?

- Mercredi 05 avril 2017 à 22h14 vu 650 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

J'ai 2 questions qui traitent du même sujet :

 

En Eretz un produit au he'hsher kashrut douteux ou alors sur lequel il n'y a absolument pas de tampon de kashrout ai je le droit de l'offrir à un juif, ou à un non juif ou carrément détruire ce produit ? A Pourim on nous a offert un vin italien mousseux importé en Eretz comportant deux mentions : - KOSHER LEMEHADRIN RABANUT LUGANO - OUBéISHOUR RABANOUT HARASHIT LéYISRAEL

 

Voici ma première question : ne connaissant pas la qualité du he'hsher et donc le statut réel de ce vin (kasher / pas kasher) je ne sais si je peux l'offrir (tirer profit) ou le "détruire" ? Idem : on nous a offert de l'huile d'olive d'Eretz qui n'a aucun tampon. J'ai pensé que la shmita qui s'est terminée il y a "à peine" 2 ans pourrait rendre le statut de cette huile douteux ? Puis je offrir à un juif, un non juif, ou dois je détruire ?

 

Merci

Bonjour Rav Cohen Arazi,
J'ai 2 questions qui traitent du même sujet :

En Eretz un produit au he'hsher kashrut douteux ou alors sur lequel il n'y a absolument pas de tampon de kashrout ai je le droit de l'offrir à un juif,

 

Non. C'est Messayéa Bidvar Avéra. 

 

ou à un non juif

 

Non, c'est d'une façon générale interdit d'offrir un cadeau sans raison à un non-juif.

 

ou carrément détruire ce produit ?

 

Oui. 

 

A Pourim on nous a offert un vin italien mousseux importé en Eretz comportant deux mentions : - KOSHER LEMEHADRIN RABANUT LUGANO - OUBéISHOUR RABANOUT HARASHIT LéYISRAEL

Voici ma première question : ne connaissant pas la qualité du he'hsher et donc le statut réel de ce vin (kasher / pas kasher) je ne sais si je peux l'offrir (tirer profit) ou le "détruire" ?

 

Vous pouvez l'offrir à un juif qui se repose sur la Rabbanout d'Israël. 

 

Idem : on nous a offert de l'huile d'olive d'Eretz qui n'a aucun tampon. J'ai pensé que la shmita qui s'est terminée il y a "à peine" 2 ans pourrait rendre le statut de cette huile douteux ?

 

Effectivement !

 

Puis je offrir à un juif, un non juif, ou dois je détruire ?

 

Jetez la ! Sans tampon c'est un problème !

 

Merci

 

Avec plaisir !

 

Lave vaisselle : à froid et aspergé de liquide vaisselle

- Jeudi 07 avril 2016 à 12h50 vu 888 fois

Bonjour rav Cohen Arazi,

Jusqu'à présent par crainte (et manque d'information technique sur mon lave vaisselle) j'ai reservé mon lave vaisselle en mode bassari uniquement.

Le processus suivant est-il acceptable pour les ma'hmirim dans la mesure ou il supprimerait le problème de gout et le problème de cuisson.

1-Je débarrasse ma vaisselle 'halavi des gros détritus

2- Puis je la laisse tremper dans une eau additionnée d'une pastille de savon lave vaisselle.

3-Je mets cette vaisselle 'halavi avec ma vaisselle bassari au lave vaisselle.

4- Je lave le tout à environ 30 degré celsius voire moins chaud encore.

Est-ce que le rav mangerait dans une telle vaisselle ?

Chalom!

 

C'est vrai que de nombreux problèmes sont résolus.

Entre nous, c'est plus simple de faire tout la vaisselle directement avec ses mains que faire tout ce processus. 

Si effectivement lorsque vous mettez votre vaisselle H'alavi il ne reste plus de Mamachout de viande et que la graisse est déjà complètement dénaturée c'est déjà plus simple; surtout que vous chauffez le tout à moins que 40 degrés et donc il n'y aura pas de cuisson

 

Personnellement je mangerai dans une telle vaisselle. La seule raison qu'il pourrait rester pour interdire c'est que certains décisionnaires ne se reposent pas sur l'effet du savon comme détériorant à coup sûr le goût.

 

Mais le Choulh'an Arouh' et les décisionnaires séfarades se reposent sur cela.

 

Kol touv!

Tvila kelim : autre possibilité(s) ?

- Mardi 10 octobre 2017 à 14h35 vu 726 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi

 

J'ai entendu dire que si on doit éviter de tremper un appareil sensible à l'eau alors on peut : *

 

- soit faire une " vente " à un non juif qui nous pretera alors l'appareil - soit démonter l'appareil et le remonter

 

Est ce correct ?

 

Dans le second cas jusqu'à quel niveau doit on démonter l'appareil : doit on faire un démontage partiel ou total ?

 

Merci d'avance

Chalom !

 

C'est vrai, comme je l'ai dit et expliqué dans les cours suivants :

 

http://www.torahacademy.fr/ustencile-electrique-conseil-1

et

http://www.torahacademy.fr/conseil-2-ustencile-electrique

 

Il faut bien les démonter de sorte à ce que l'on puisse considérer que c'est vous qui avez " créé " d'une certaine façon cet ustensile.

Kol touv !

Immersion des ustensiles

Tvila kelim : autre possibilité(s) ?

- Mardi 10 octobre 2017 à 14h35 vu 726 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi

 

J'ai entendu dire que si on doit éviter de tremper un appareil sensible à l'eau alors on peut : *

 

- soit faire une " vente " à un non juif qui nous pretera alors l'appareil - soit démonter l'appareil et le remonter

 

Est ce correct ?

 

Dans le second cas jusqu'à quel niveau doit on démonter l'appareil : doit on faire un démontage partiel ou total ?

 

Merci d'avance

Chalom !

 

C'est vrai, comme je l'ai dit et expliqué dans les cours suivants :

 

http://www.torahacademy.fr/ustencile-electrique-conseil-1

et

http://www.torahacademy.fr/conseil-2-ustencile-electrique

 

Il faut bien les démonter de sorte à ce que l'on puisse considérer que c'est vous qui avez " créé " d'une certaine façon cet ustensile.

Kol touv !

Fêtes juives

Travailler un instrument sans mélodie reelle

- Jeudi 13 juillet 2017 à 01h46 vu 628 fois

Bonjour rav Cohen Arazi,

 

Est-il permis, durant la période de ben ha métzarim, de "travailler" son instrument : c'est à dire de faire des exercices qui ne produisent pas vraiment une mélodie comme par exemple faire des gammes et qui n'ont pour but que de maintenir l'agilité.

 

En ce qui me concerne, il s'agit de faire des exercices à la trompette pour travailler agilité et vitesse des doigts et souplesse pour les lèvres.

 

J'ajoute que jouer de la trompette n'est pas une source de revenu et que donc en m'abstenant je ne perd pas d'argent.

 

Par contre -et c'est l'objectif originel de ma pratique de la trompette- cela a une véritable vertu "thérapeutique" contre le stress ou la fatigue nerveuse (même sans jouer de mélodie).

 

Dit autrement je fais des exercices à la trompette dans le meme but que certains qui font de la relaxation ou du yoga.

 

Merci Kol touv

Chalom !

 

Dans votre cas il n'y a aucun problème jusqu'au 9 Av exclus.

 

Béhatsla'ha !

Déménager Ben Hamétsarim

- Samedi 01 juillet 2017 à 22h51 vu 732 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

Je dois déménager ce 18 Tamouz, entre autre car les prix sont moins élevés qu'en début de Tamouz. Est-ce permis ou interdit pendant la période Ben Hamétsarim ?

Shavoua tov. Kol Touv

Chalom 

 

C'est autorisé si c'est avant Roch 'Hodech Av !

Ensuite il ne vaut mieux pas sauf si c'est pour une raison de confort urgent etc.

 

Béhatsla'ha !

Vernis ou Lasure sur le skakh

- Mardi 18 octobre 2016 à 07h59 vu 776 fois

 

ces questions naissent du fait que je ne connais pas les caractéristiques de ce qui rend passoul ou tamé un skakh)

 

Mon skakh est constitué de lamelles de bambou clair ; il prend l'humidité de l'air de Jerusalem et se recouvre d'un piquetage noir qui n'est pas du tout mékhoubad.

 

J'ai eu beau le laver et le sécher et le conserver dans un endroit sec, rien n'y fait. Voici mes mes questions :

 

-1-Est-il permis de le vernir ou de le lasurer pour le proteger de l'humidité ? Apriori par intuition je pense que non. J'ai fait le raisonnement suivant : un vernis ou une lasure sont -en l'état limité de mes connaissances- des produits de synthèse donc pas du tout naturel. Appliquer un vernis ou une lazure priverait le skakh de son coté naturel brut. De plus le peindre le transforme en un produit travaillé ce serait mékabel toum'a(?).

 

Je me dis qu'éventuellement le vernir ou le lasurer moi-meme lechem mitsva contourne le problème. Mais cela me semble un peu bancal comme argument.

 

Le problème est c'est ma seconde question : je lis sur l'emballage du skakh qu'il à été traité contre les nuisibles. (??? ????? ??? ?????)....

Chalom Ouvrakha/

 

1- Il n'y a aucun problème. La peinture ou laque n'est qu'une apparence sans véritable Mamachout, et c'est autorisé. (Cf Piské Téchouvot Chap. 629 § 5 au nom de l'ensemble des décisionnaires). 

 

2- Je n'ai pas compris votre question.

Moadim Lésimh'a. 

Jeune pour mon fils premier né

- Vendredi 22 avril 2016 à 15h32 vu 783 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

 

Comme ce pessah 5776 tombe un vendredi j'ai désiré jeûner à la place de mon fils qui a 2 ans et 3 mois. Je n'ai jamais de probleme pour jeune mais cela m'est plus difficile que d'habitude déjà à l'heure ou j'écris pour pleins de raisons conjoncturelles qui ce sont cumulées.

 

Je voudrais savoir ce qu'il est hala'hiquement acceptable de faire pour "tenir le coup" pour tout le seder (jusqu'au repas)

 

En effet je crains qu'une fois le kiddoush effectué, le simple fait de boire du jus de raisin sucré, n'aggrave mon malaise et accessoirement ma faim.

 

La hagadah va durer tres longtemps et je risque de passer à coté ...

 

Pessa'h Kasher vé Sameah

Chalom!

 

A votre place, juste après le Kiddouch je mangerai des oeufs, des pommes de terre etc. pour retrouver vos esprits.

 

Si le jeûne devient vraiment difficile, rompez le juste avant Chabbat.

 

Kol touv!

'Hol hamoed (pessa'h) à l'hôtel d'un goy à l'étranger

- Lundi 18 avril 2016 à 12h12 vu 770 fois

Bonjour rav Cohen Arazi,

 

Nous passons le séder chez nous à Jérusalem puis nous nous rendons à l'étranger dès le premier jour de 'hol hamoed.

 

-1- Si je me rend à l'étranger pendant 'hol hamoed dans un hôtel qui est la propriété d'un goy que dois-je faire pour être "en règle" vis à vis de Pessah ?

 

-2- De plus que faire (toujours vis à vis de Pessa'h) car dans certains hotels on trouve parfois une petite cuisine équipée (micro onde, bouilloire, etc) entierment taref et donc a fortiori "très" 'hametz!

 

Merci Pessa'h casher ve samea'h

Chalom!

 

1- Dès que vous arrivez faites la Bdikat H'amets de votre chambre. Avec une bougie et sans réciter la Brah'a.

 

2- Ne vous en servez pas. Il est possible de Cachériser mais les Halah'ot de Cachérisation une fois Pessah' entré sont différentes et beaucoup plus complexes que les lois de Cachérisation alors qu'on est avant Pessah'.

 

Si vous avez besoin de détails faites le moi savoir.

 

Kol touv!

 

Soukkot

Vernis ou Lasure sur le skakh

- Mardi 18 octobre 2016 à 07h59 vu 776 fois

 

ces questions naissent du fait que je ne connais pas les caractéristiques de ce qui rend passoul ou tamé un skakh)

 

Mon skakh est constitué de lamelles de bambou clair ; il prend l'humidité de l'air de Jerusalem et se recouvre d'un piquetage noir qui n'est pas du tout mékhoubad.

 

J'ai eu beau le laver et le sécher et le conserver dans un endroit sec, rien n'y fait. Voici mes mes questions :

 

-1-Est-il permis de le vernir ou de le lasurer pour le proteger de l'humidité ? Apriori par intuition je pense que non. J'ai fait le raisonnement suivant : un vernis ou une lasure sont -en l'état limité de mes connaissances- des produits de synthèse donc pas du tout naturel. Appliquer un vernis ou une lazure priverait le skakh de son coté naturel brut. De plus le peindre le transforme en un produit travaillé ce serait mékabel toum'a(?).

 

Je me dis qu'éventuellement le vernir ou le lasurer moi-meme lechem mitsva contourne le problème. Mais cela me semble un peu bancal comme argument.

 

Le problème est c'est ma seconde question : je lis sur l'emballage du skakh qu'il à été traité contre les nuisibles. (??? ????? ??? ?????)....

Chalom Ouvrakha/

 

1- Il n'y a aucun problème. La peinture ou laque n'est qu'une apparence sans véritable Mamachout, et c'est autorisé. (Cf Piské Téchouvot Chap. 629 § 5 au nom de l'ensemble des décisionnaires). 

 

2- Je n'ai pas compris votre question.

Moadim Lésimh'a. 

Pessah'

'Hol hamoed (pessa'h) à l'hôtel d'un goy à l'étranger

- Lundi 18 avril 2016 à 12h12 vu 770 fois

Bonjour rav Cohen Arazi,

 

Nous passons le séder chez nous à Jérusalem puis nous nous rendons à l'étranger dès le premier jour de 'hol hamoed.

 

-1- Si je me rend à l'étranger pendant 'hol hamoed dans un hôtel qui est la propriété d'un goy que dois-je faire pour être "en règle" vis à vis de Pessah ?

 

-2- De plus que faire (toujours vis à vis de Pessa'h) car dans certains hotels on trouve parfois une petite cuisine équipée (micro onde, bouilloire, etc) entierment taref et donc a fortiori "très" 'hametz!

 

Merci Pessa'h casher ve samea'h

Chalom!

 

1- Dès que vous arrivez faites la Bdikat H'amets de votre chambre. Avec une bougie et sans réciter la Brah'a.

 

2- Ne vous en servez pas. Il est possible de Cachériser mais les Halah'ot de Cachérisation une fois Pessah' entré sont différentes et beaucoup plus complexes que les lois de Cachérisation alors qu'on est avant Pessah'.

 

Si vous avez besoin de détails faites le moi savoir.

 

Kol touv!

 

Jeune pour mon fils premier né

- Vendredi 22 avril 2016 à 15h32 vu 783 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

 

Comme ce pessah 5776 tombe un vendredi j'ai désiré jeûner à la place de mon fils qui a 2 ans et 3 mois. Je n'ai jamais de probleme pour jeune mais cela m'est plus difficile que d'habitude déjà à l'heure ou j'écris pour pleins de raisons conjoncturelles qui ce sont cumulées.

 

Je voudrais savoir ce qu'il est hala'hiquement acceptable de faire pour "tenir le coup" pour tout le seder (jusqu'au repas)

 

En effet je crains qu'une fois le kiddoush effectué, le simple fait de boire du jus de raisin sucré, n'aggrave mon malaise et accessoirement ma faim.

 

La hagadah va durer tres longtemps et je risque de passer à coté ...

 

Pessa'h Kasher vé Sameah

Chalom!

 

A votre place, juste après le Kiddouch je mangerai des oeufs, des pommes de terre etc. pour retrouver vos esprits.

 

Si le jeûne devient vraiment difficile, rompez le juste avant Chabbat.

 

Kol touv!

Période du 9 Av.

Travailler un instrument sans mélodie reelle

- Jeudi 13 juillet 2017 à 01h46 vu 628 fois

Bonjour rav Cohen Arazi,

 

Est-il permis, durant la période de ben ha métzarim, de "travailler" son instrument : c'est à dire de faire des exercices qui ne produisent pas vraiment une mélodie comme par exemple faire des gammes et qui n'ont pour but que de maintenir l'agilité.

 

En ce qui me concerne, il s'agit de faire des exercices à la trompette pour travailler agilité et vitesse des doigts et souplesse pour les lèvres.

 

J'ajoute que jouer de la trompette n'est pas une source de revenu et que donc en m'abstenant je ne perd pas d'argent.

 

Par contre -et c'est l'objectif originel de ma pratique de la trompette- cela a une véritable vertu "thérapeutique" contre le stress ou la fatigue nerveuse (même sans jouer de mélodie).

 

Dit autrement je fais des exercices à la trompette dans le meme but que certains qui font de la relaxation ou du yoga.

 

Merci Kol touv

Chalom !

 

Dans votre cas il n'y a aucun problème jusqu'au 9 Av exclus.

 

Béhatsla'ha !

Déménager Ben Hamétsarim

- Samedi 01 juillet 2017 à 22h51 vu 732 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

Je dois déménager ce 18 Tamouz, entre autre car les prix sont moins élevés qu'en début de Tamouz. Est-ce permis ou interdit pendant la période Ben Hamétsarim ?

Shavoua tov. Kol Touv

Chalom 

 

C'est autorisé si c'est avant Roch 'Hodech Av !

Ensuite il ne vaut mieux pas sauf si c'est pour une raison de confort urgent etc.

 

Béhatsla'ha !

Bénédictions

Birkat ha Ilanot : immediatement en 'Houl ou plus tard Israel ?

- Jeudi 07 avril 2016 à 12h42 vu 821 fois

Bonjour rav Cohen Arazi,

Faut-il donner la préference à la zrizout (empressement) de la mitsvah ou à la spécificité de la faire en Eretz Yisrael ?

Dans le cas précis : vaut-il mieux faire Birkat ha Ilanot dès que possible (rosh 'hodesh) en 'Houl ou la réserver à un séjour plus tard (disons pendant 'hol hamoded Pessah) en Eretz ?

Merci

Chalom!

 

D'une façon générale les décisionnaires n'ont pas écrit que cette Mitsva est spécifique à Erets Israël, il faudra donc la réciter le plus tôt possible même si c'est en dehors de Erets Israël.

 

Kol touv!

 

Rituel de la prière

Tempo des téhilim

- Vendredi 22 avril 2016 à 16h32 vu 944 fois

Bonjour rav Cohen Arazi,

 

Je voudrais savoir si le découpage des téhilim pour une lecture en un mois ou en une semaine est un découpage pratique ou releve d'un autre domaine (hala'ha ou peut etre kabala)

 

J'ai l'habitude de lire les téhilim en un mois pour l'instant. Parfois il m'arrive d'avoir beaucoup de temps et j'ai largement le temps de lire les téhilim qui correspondent à 1 ou 2 voire 3 jours suivants.

 

Mais parfois il m'arrive de rater un jour et je rattrape le lendemain. Alors mes deux premières questions sont les suivantes :

 

- peut-on organiser la lecture des téhilim à sa guise ?

 

- sinon de quelle latitude dispose-t-on à posteriori ?

 

J'ai une dernière question concernant la téfila précédent et cloturant la lecture des téhilims : si apres ma lecture quotidienne, j'ai la possibilité de lire d'autre téhilim (sans le savoir a priori), dois je dire cette téfila à chaque lecture ? ou bien cette téfila est-elle à dire une seule fois par jour ?

 

Kol touv

Bonjour rav Cohen Arazi,

 

Moadim Lésimh'a!

 

Je voudrais savoir si le découpage des téhilim pour une lecture en un mois ou en une semaine est un découpage pratique ou releve d'un autre domaine (hala'ha ou peut etre kabala)

 

Je ne pense pas que ce découpage ait la moindre origine dans la Halah'a ni dans la Kabbala. 

 

J'ai l'habitude de lire les téhilim en un mois pour l'instant. Parfois il m'arrive d'avoir beaucoup de temps et j'ai largement le temps de lire les téhilim qui correspondent à 1 ou 2 voire 3 jours suivants.

Mais parfois il m'arrive de rater un jour et je rattrape le lendemain. Alors mes deux premières questions sont les suivantes :

- peut-on organiser la lecture des téhilim à sa guise ?

 

Sans aucun problème.

 

- sinon de quelle latitude dispose-t-on à posteriori ?

 

Comme cela vous arrange.

 

J'ai une dernière question concernant la téfila précédent et cloturant la lecture des téhilims : si apres ma lecture quotidienne, j'ai la possibilité de lire d'autre téhilim (sans le savoir a priori), dois je dire cette téfila à chaque lecture ? ou bien cette téfila est-elle à dire une seule fois par jour ?

 

Tout dépend du temps dont vous disposez. Il n'y a aucune contre-indication à la réciter même 10 fois par jour. 

 

Simplement si vous souhaitez rapidement lire quelques Téhilim et que vous n'avez pas le temps de lire ces prières ce n'est pas grave. 

 

En général lorsqu'on s'installe quelques bonnes minutes sur le Téhilim, on préfère bien les réciter et alors on les introduit et on les conclut de ces magnifiques prières. Mais lorsqu'on ne dispose que de quelques instants on n'a pas envie de réciter tout ce long texte pour quelques Téhilim.

 

Mais disons que si vous récitez cela une fois par jour c'est déjà bien et vous pouvez avoir l'intention que les Téhilim que vous prononcez après la prière, dans l'autobus, à la queue du supermarché etc. soient inclus dans votre prière que vous avez déjà récité.

 

Kol touv

 

Kol touv!

 

Mézouza

Mezouzot sur une double location

- Vendredi 07 juillet 2017 à 16h32 vu 1011 fois

Bonjour rav Cohen Arazi

 

J'habite en Israel et je suis -pendant une période transitoire de 4 mois- locataire par contrat de 2 appartements :

 

Appartement Alef où j'habite actuellement et dont le contrat se termine officiellement fin octobre 2017.

 

Appartement Beit pour lequel j'ai un contrat de location (signé) location qui démarre le 1er juillet 2017 mais dans lequel je ne suis pas encore installé.

 

Je déménagerai bH de Alef vers Beit le 12 juillet 2017 (18 Tamouz).

 

Ma question porte sur les mezouzot de l'appartement Beit qui ont été laissée par l'ancien locataire et pour lesquelles je n'ai pas eu le temps de faire les vérifications d'usage : Cela pose t il un problème de laisser les mezouzot de Beit "en l'état" (en me reposant sur les dires de l'ancien locataire un jeune papa frum) tant que je n'habite pas réellement dedans ? Mon idée est de transférer mes mezouzots Alef (vérifiées en 2015) vers Beit, puis de faire vérifier celle de Beit pour les mettre ensuite dans Alef !

 

 

Merci et shabat shalom

Chalom !

 

Tant que vous n'habitez pas dans l'appartement Beith vous n'avez pas d'obligation d'y placer une Mézouza.

 

Retirer les Mézouzot de Beith et les placer chez Aleph c'est un problème de vol, si vous n'en n'avez pas eu l'autorisation du propriétaire de la maison Beth puisqu'elles lui appartiennent dès lors que le locataire d'avant les a laissées. 

 

En tout état de cause retirer les Mézouzot de Aleph n'est possible que si vous les retirez pour les refaire vérifier.

 

Le fait que le monsieur d'avant vous était froum n'indique pas encore que vous n'avez pas besoin de les vérifier parce que peut être qu'on arrive juste après sa sortie aux 3 ans et demie auxquelles il faut revérifier les Mézouzot.

 

Ychouv Tov !

 

Kol touv !

Comportement

"Fais pour toi un rav" mode d'emploi

- Dimanche 24 avril 2016 à 11h37 vu 979 fois

Moadim lé sim'ha rav Cohen Arazi,

 

Je dirai qu'en bref tout ma question est dans le titre. Pour développer un peu, je dirai que chaque mitsva comporte son mode d'emploi précis : que ce soit les dimensions d'un mikvé, les travaux interdits de shabat, ou les regle de kasher, nous avons une littérature ultra abondante sur le "comment"

 

Hors, pour cette injonction de "fais pour toi un rav" quel est le mode d'emploi ?

 

Pourriez-vous svp (me) donner une feuille de route assez précise.

 

Moadim lé sim'ha

Chalom Ouvrah'a!

 

Je ne connais pas de chapitre dans le Choulh'an Arouh' qui traite de ce sujet.

 

Il y a deux cours dans le site qui pourront certainement vous aider au moins un peu.

 

Voici les liens:

 

http://www.torahacademy.fr/fais-toi-un-rav

 

http://www.torahacademy.fr/fais-toi-un-rav2

 

Mais votre remarque est pertinente. Je pense que le problème est que chaque personne doit, sentir qui est apte à être son Rav et l'élève de qui elle est elle même apte à être.

 

C'est à dire qu'il est possible que vous allez sentir qu'un Rav vous convient parfaitement, qu'il vous comprend, que vous le comprenez, que vous parlez le même jargon, vous allez apprécier son comportement ses discours, son comportement etc.

 

Il est possible qu'il y a un autre Rav pas moins grand, mais qui a une autre approche de la Torah, d'autres qualités, d'autres défauts, et que vous allez sentir qu'il n'est pas fait pour vous.

 

Vous devez vous faire proche du Rav dont vous pensez qu'il est fait pour vous et que vous êtes fait pour lui, mais, ATTENTION:

 

Pas toute personne qui se dit être Rav l'est vraiment, et même s'il vous plait ceci ne veut pas encore dire qu'il est apte à être Rav. Le nombre de charlatans aujourd'hui est non négligeable. Pas plus tard que la semaine dernière il y a une affaire qui a explosée en Pologne avec un "Rav" etc. qui s'est avéré être non juif, et ce après un long moment d'exercice.

 

Je ne peut pas plus m'allonger que cela, amis attention.

 

Kol touv! 

Autre

"Fais pour toi un rav" mode d'emploi

- Dimanche 24 avril 2016 à 11h37 vu 979 fois

Moadim lé sim'ha rav Cohen Arazi,

 

Je dirai qu'en bref tout ma question est dans le titre. Pour développer un peu, je dirai que chaque mitsva comporte son mode d'emploi précis : que ce soit les dimensions d'un mikvé, les travaux interdits de shabat, ou les regle de kasher, nous avons une littérature ultra abondante sur le "comment"

 

Hors, pour cette injonction de "fais pour toi un rav" quel est le mode d'emploi ?

 

Pourriez-vous svp (me) donner une feuille de route assez précise.

 

Moadim lé sim'ha

Chalom Ouvrah'a!

 

Je ne connais pas de chapitre dans le Choulh'an Arouh' qui traite de ce sujet.

 

Il y a deux cours dans le site qui pourront certainement vous aider au moins un peu.

 

Voici les liens:

 

http://www.torahacademy.fr/fais-toi-un-rav

 

http://www.torahacademy.fr/fais-toi-un-rav2

 

Mais votre remarque est pertinente. Je pense que le problème est que chaque personne doit, sentir qui est apte à être son Rav et l'élève de qui elle est elle même apte à être.

 

C'est à dire qu'il est possible que vous allez sentir qu'un Rav vous convient parfaitement, qu'il vous comprend, que vous le comprenez, que vous parlez le même jargon, vous allez apprécier son comportement ses discours, son comportement etc.

 

Il est possible qu'il y a un autre Rav pas moins grand, mais qui a une autre approche de la Torah, d'autres qualités, d'autres défauts, et que vous allez sentir qu'il n'est pas fait pour vous.

 

Vous devez vous faire proche du Rav dont vous pensez qu'il est fait pour vous et que vous êtes fait pour lui, mais, ATTENTION:

 

Pas toute personne qui se dit être Rav l'est vraiment, et même s'il vous plait ceci ne veut pas encore dire qu'il est apte à être Rav. Le nombre de charlatans aujourd'hui est non négligeable. Pas plus tard que la semaine dernière il y a une affaire qui a explosée en Pologne avec un "Rav" etc. qui s'est avéré être non juif, et ce après un long moment d'exercice.

 

Je ne peut pas plus m'allonger que cela, amis attention.

 

Kol touv! 

Habiter dans le meme immeuble que ses beaux parents

- Dimanche 31 mars 2019 à 11h41 vu 643 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

Est-il permis d'habiter dans le immeuble que ses beaux parents ? Merci

Chalom !

 

Permis, bien sûr !

Recommandé, cela dépend beaucoup des relations qu'entretiennent les enfants et gendres etc. avec leurs parents et beaux parents, et de la façon dont ils se mellent ou non d ece qui ne les regardent pas etc; etc.

 

Béhatsla'ha !

Appartement dans un immeuble comportant bet midrash

- Dimanche 31 mars 2019 à 11h39 vu 559 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi,

Dans un immeuble où le miklat est utlisé comme bet hamidrash y a-t-il un quelconque problème à acheter un appartement qui se trouve donc aux etages supérieurs, et cela pour habiter soi meme ou pour louer à d'autres

J'ai entendu plusieures choses : certains m'ont dit que c'est assour, d'autre que d'apres la kabalah uniquement c'est très dangereux, d'autres que cela ne concerne que les sefaradim, d'autre que cela ne concerne que la colonne d'immeuble qui se trouve au dessus du aron sefer torah si il y en a un, et d'autres m'ont dit .... qu'il n'y a aucun probleme !!

[Pour ma part je trouve que c'est un avantage d'avoir un bet midrash à 2 mètres de la maison et même une brakha]

Avant de se lancer dans une opération immobiliere/financiere j'aimerai savoir : Qu'en est il exactement svp ?

Merci

Chalom Ouvrakha !

Je vais essayer d'être concis.

 

Le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm chapitre 151 § 12) tranche « Il faut éviter de se servir de l’étage se trouvant au-dessus d’une synagogue pour y faire de façon permanente un usage méprisable comme par exemple s’y allonger. Au sujet d’autres usages il y a lieu de s’interroger s’ils sont autorisés ou pas ». Le Rama précise « Tout ceci concerne uniquement une synagogue conçue depuis le départ à cet effet, mais une maison qui a été destinée à faire office de synagogue après qu’elle ait été construite en tant que maison, il est autorisé de s’allonger au-dessus d’un tel endroit ».

 

Le ‘Hafets ‘Haïm tranche que l’on peut autoriser de faire des choses pas méprisables dans la mesure où on éite de les faire à l’endroit se trouvant au-dessus du Heikhal (l’arche dans laquelle se trouvent les Sifré Torah).
Les décisionnaires (Magen Avraham, Taz etc.) écrivent des choses assez graves au sujet d’une personne qui habite au-dessus d’une synagogue, le Taz a même fait dépendre la perte de ses enfants qu’à D. ne plaise au fait qu’il ait lui-même habité au-dessus d’une synagogue etc.

 

Le Or Letsion (tome 2 chap. 45 § 60) stipule que si ce lieu était un lieu d’habitation avant qu’il n’y ait une synagogue en dessous, il n’y a pas lieu de craindre quoi que ce soit, il suffit uniquement de ne pas faire de choses méprisables au dessus du Aron Kodech, vous pourrez par exemple y mettre un joli meuble ou autre chose du genre.
Le Hafets ‘Haïm stipule que lorsque l’on fait cette synagogue que de façon passagère, il n’y a visiblement pas de problème.

 

Le Rav Ovadia Yossef (Yabia Omer tome 6 chapitre 26) va aussi dans le sens de l’autorisation et rajoute que lorsque la synagogue est en dessous et que les gens habitent à un étage élevé, ils n’ont même pas besoin de tenir compte de la restriction au sujet du lieu se trouvant au dessus du aron Kodech.

 

Il y aurait beaucoup de quoi s’allonger, mais en ce qui vous concerne, où le Miklat n’a pas été conçu en tant que synagogue depuis le départ, de plus, ce n’est que de façon passagère que vous y priez et c’est en attendant de trouver un local de synagogue digne de ce nom, de plus l’endroit n’est que loué et pas acheté en tant que synagogue, je pense que vous pouvez vous reposer sur els décisionnaires qui autorisent, et de surcroît si vous achetez à un étage un peu plus élevé. Juste il faudra veiller à ce qu’au dessus du Aron, rien de méprisable soit fait ! Si vous voulez vous montrer plus rigoureux, c’est sûr qu’il y a matière à être Mahmir, mais vous n’êtes pas obligé !

 

Kol touv !

Influence deS prénomS

- Lundi 15 octobre 2018 à 17h57 vu 620 fois

Kvod Harav bonsoir Dans le titres j'ai mis les S en majuscules pour souligner le sujet central de ma question. On sait que le prénom à une influence sur les traits de caracteres (enfin je crois). Notre premier enfant et garcon est né après de multiples péripéties et autres problèmes (notament des problemes de santé). Dans la joie et l'enthousiasme de la naissance nous avons choisi d'un commun accord "2" prénoms et un 3ieme a jailli à la minute meme de la brit. Avec le recul -notrefils est agé maitenant de 5 ans- j'ai le sentiment que nous avons peut être un peu exagéré : notre ainé s'appelle Yossef-Hai, Shlomo-Avraham, Ménahem (et rien de plus). Si on considère les prénoms composés comme un seul prénom alors il a 3 prénoms. Mais si on considere chaque prénom comme une entité indepéndante il a donc 5 prénoms !!

Hors notre fils présente des traits de caractères très très contrastés. Je me demande si ce n'est pas tout simplement la surabondance (pour ne pas dire le surplus) de prénoms

Qu'en pensez vous ? (je formule ainsi car je ne sais meme pas si du point de vue halakha ou kabala la question se pose)

Merci d'avance

Chalom !

 

De problème, non ! Au contraire il aura les qualités de tous ces prénoms.

Ceci étant le problème est que vous ne pouvez pas à chaque fois que vous l'appelez vous servir de tous ces prénoms, or selon certains ce n'est pas bien de ne pas se servir des prénoms que l'on a, c'est pourquoi pour le prochain je vous reciommanderai plutôt de ne pas exagérer en nombre de prénoms.

 

Béhatsla'ha Rabba !

Gma'h médicaments

- Dimanche 07 mai 2017 à 14h50 vu 737 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi

Je souhaite donner des médicaments essentiellement des antidouleurs.

Je me suis adressé à un gma'h qui m'a conseillé de trouver un gma'h supervisé par un(e) francais(e) afin d'éviter toute erreur sur la nature du médicaments Les notices sont en francais et ce sont des médicaments connus (dolipran, etc)

Merci et kol touv

Chalom!

 

Si parmi nos internautes certains ont un Gma'h, ce sera avec plaisir ! Vous pouvez nous le faire savoir !

 

Béhatslah'a!

Congélateur : passer par les toilettes

- Jeudi 18 mai 2017 à 12h20 vu 935 fois

Bonjour Rav Cohen Arazi, Est-il possible d'entreposer un congélateur dans une mirpesset chirout qui se trouve "apres" la sdb qui contient des toilettes. Ce qui impliquerait de passer par la sdb / toilette à chaque fois que l'on stocke ou destocke les aliments congelés. Ces aliments sont soit emballés (par exemple : schnitzel) soit sans emballage ('halot). Kol touv Merci

Chalom!

 

Veuillez svp lire la réponse suivante :http://www.torahacademy.fr/nourriture-dans-le-toilette

 

Kol touv !

Definition pour débutant MOTZ DAYAN RAV

- Lundi 31 juillet 2017 à 00h23 vu 697 fois

Bonjour rav Cohen Arazi

 

Tout d'abord bravo et merci.

 

Je me rend compte que je (nous) vous sollicite (ons) beaucoup et que cela est devenu naturel. Alors merci et bravo

 

Ma question est sur les définitions de : MOTZ / DAYAN / RAV

 

Ma question est née d'une discussion avec un ba'hour yeshiva. " Je souhaite devenir MOTZ" me dit il.

 

Il m'a alors expliqué avec passion des tas de choses sur le sujet mais comme c'était en hébreu et comme il parlait tres vite et qu'il était trés motivé par tout ce qu'il me disait je n'ai pas osé l'interrompre/ Mais je n'ai pas compris.

 

Bref qu'est ce qu'un MOTZ svp ?

 

J'ai plus ou moins compris qu'on est soit MOTZ soit DAYAN et surtout pas les deux en meme temps mais je n'ai pas compris pourquoi.

 

Quelle différence avec un rav au sens : personne ayant reçu des smi'hot sur tel ou tel sujet ?

 

Merci d'avance (et encore bravo et merci)

Chalom !

 

Un Mots c'est un mot qui allie les deux termes Moré Tsédék. C'est à dire que c'est un Rav qui répond aux questions concernant les sujets du Ora'h 'Haïm et du Yoré Déa. Par exemple, les lois de Chababt, des fêtes, de Cacherout, de Nidda etc. 

 

Un Dayan c'est un Rav qualifié dans les problèmes relatifs aux litiges concernant l'argent etc. De même il y a des Dayanim spécifiés dans les problèmes de Ichout, c'est à dire de Guitin, de Kétoubot etc. etc.

 

Il y a des Rabbanim qui sont et Dayan et Mots, on écrit en général :

Domats ou en hébreu דומ"צ

 

Un Rav c'est un terme assez générique qui veut tout dire sans rein dire.

Béhatsla'ha !

Médailles obtenues dans les Quizz

L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!