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Parnassa, klala de l'homme
bonjour Rav,
un jeune homme est en chidoukh. la fille n'est pas du tout d'accord de travailler car on lui aurait enseigné (au séminaire je crois) que la parnassa c'est la kelala de l'homme et que c'est à lui que revient cette charge.
il lui a posé la question pour avoir son avis sur les avrekhim en israel qui ont leur femme qui travaille.
elle a répondu que c'était exceptionnel: c'était pour aider leur mari à étudier la tora, mais sinon elle ne travaillerait pas.
il lui a demandé alors et si dans le couple, on a besoin que la femme travaille car la paranssa du mari ne suffit pas. elle a répondu que cela ne sert à rien d'augmenter le nombre de robinets, ce qu'il y a dans le tonneau c'est cela qui coulera et pas plus.
ce jeune homme , outré, est venu me trouver pour savoir s'il doit continuer ce chiddoukh ( sachant que d'autres points sont bien et d'autres moins bien). ce jeune homme est une personne qui a fait pas mal 'année de yechiva ( 5 ou 6 ans) et qui a fait des "petites études" pour travailler. aujourd'hui il a un poste qui lui permet d'avoir environ 1500? / mois. il est assez responsable et tres intellectuel.
personnelment, je vois que cette jeune fille a des idées déjà toute prêtes qui visiblement ont bien été ancrées durant ses années de séminaire. j'ai un doute si cette fille comprend ce qui sort de sa bouche... est ce que demain elle regrettera pas ce choix d'idées... est ce que cette divergence ne pourrait pas leur causer des problèmes de chalom bayit grave... n'ayant la hokhma de la torah et n'étant pas talmid hakham avec une hokhmat hayim , je tourne le problème vers vous.
merci
Chalom !
Tel que vous présentez les choses vous avez raison qu'elle a l'air d'avoir des clichés et des idées préconçues avec lesquelles on ne peut même plus discuter avec elle. (bien qu'elle ait en partie un peu raison).
L'idée des robinets est très vraie, mais tout dépend encore du degré de Emouna qu'ils auront.
Je pense que c'est impossible et non responsable de répondre à cette question sans avoir pour ma part au moins parlé avec le jeune homme (peut être même avec la jeune fille) pour comprendre exactement quelles sont leurs attentes, leurs malentendus etc.
S'il sent qu'il ne peut pas parler avec elle, et qu'elle est "bouchée" sur des points très importants et qu'elle n'accepte même pas d'écouter une autre opinion, c'est sûr que ceci peut être un très grand problème. Mais je ne peux pas être sûr que c'est bien le cas sans lui avoir parlé (au garçon au moins).
Béhatsla'ha et dites lui qu'il m'appelle s'il le souhaite !