Chalom Rav, Qu'est-ce qui est plus important une étude en quantité ou une étude en qualité ? Merci Rav
Chalom !
Vous posez une très bonne question, qui nous ramène à l’un des premiers propos du Choul’han Aroukh. Le principe que nos Sages nous ont enseigné est qu’il vaut mieux réciter peu de supplications avec Kavana plutôt que plus, mais sans Kavana. (Choul’han Aroukh chap. 1 § 4).
Le Magen Avraham rapporte l’adage de la Guémara dans lequel il est écrit « aussi bien celui qui en rajoute que celui qui n’en rajoute pas, l’essentiel étant que l’intention soit bonne ». Le Magen Avraham explique que l’on parle ici de deux personnes ayant de la Kavana, simplement l’un consacre plus de temps à ses prières etc. que l’autre. Le Magen Avraham explique que malgré tout aux yeux de D. si celui qui n’a pas pu en rajouter ne l’a pas fait parce qu’il ne pouvait pas, mais s’il l’avait pu il l’aurait fait, ou, en d’autres termes s’il a fait ce qu’il a fait en l’honneur de D. Léchem Chamaïm les deux sont louables.
La preuve que la Guémara apporte est les sacrifices qu’apportent le riche ou le pauvre. Le pauvre n’amène qu’un oiseau tandis que le riche apporte un gros bétail. La Torah lorsqu’elle parle de ces deux sacrifices dit « Réa’h Ni’hoa’h Lhachem », ce qui signifie que dans les deux cas, le sacrifice apporte une certaine satisfaction à D.
Kol touv !