Bonjour Rav Azriel
Le verset Chemoth 2,7 présente une particularité grammaticale. Il y est question de la soeur de Batya qui, après que Moché ait refusé d'avaler le lait de nourrices égyptiennes, demande à Batya la permission de chercher une nourrice parmi les femmes juives. Seulement, dans les mots « sa soeur dit à la fille de Phar'o », « sa soeur » correspond à « a'hoto » avec un vav à fin, comme si elle était la soeur d'un certain homme. S'il s'agit effectivement de la soeur de Batya, une femme, il aurait dû être écrit « a'hotah », avec un hé ponctué d'un mapiq.
Pourquoi cette "anomalie" ?
Merci beaucoup
Chalom!
Voici la réponse du Rav Olivier:
Il semble qu'il s'agisse de la sœur de Moché et non de la sœur de Batia. mais si vous pensez que ce n'est pas le cas, merci d'expliquer pourquoi.
Kol touv!
Merci Rav Olivier, c'est lumineux !
En vérité je n'avais pas pensé à la soeur de Moché, pour la simple raison que trois versets plus haut "elle se tenait à distance" et rien n'indiquait depuis qu'elle était revenue "dans la scène" si on peut dire.