Précisions sur le mot Amen

Chalom Ouvrah'a!

Le sens du mot Amen est vérité, à savoir qu'on approuve ce qui vient d'avoir été dit et qu'on le renforce.

Ce mot figure dans la Parachat Nasso, au moment où la femme Sota entend ce quui lui attend si elle a trompé son mari, à ce moment elle répond Amen Amen, pour authentifier ce qu'elle vient d'entendre.

Les décisionnaires écrivent qu'au moment où on répond Amen à une bénédiction telle que celle de la guérison, de la Parnassa etc. il faut avoir deux intentions:

1. C'est vrai, que D. guérit les malades du peuple juif.
2. Que soit ainsi l'effet de Sa volonté.

Lorsqu'il s'agit d'une bénédiction de louange telle que Ata Kadoch, il suffit d'avoir la première intention, mais pas la seconde vu qu'il ne s'agit pas d'une demande.

Nos Sages nous font aussi remarquer que ce mot constitue les premières lettres des mots אל מלך נאמן

qui signifie que D. est un roi digne de foi.

Ce que vous écrivez au sujet de ne pas répondre Amen après ses propres bénédictions, ainsi la Gémara écrit (Traité Brah'ot page 46). La Gémara ne dit pas que c'est interdit, elle dit que celui qui le fait est ignorant.

En effet, étant donné que le sens de Amen est de prouver son consentement et son approbation à ce qui vient d'être dit, si j'entend une bénédiction récitée par quelqu'un d'autre, c'est nécessaire que j'approuve en répondant Amen. Mais lorsque j'ai moi même formulé une bénédiction, à quoi bon approuver ce que je viens de dire moi même?

Posez nous toujours des questions aussi intéressantes! Merci.

Béhatslah'a!