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Conversion d'un bébé adopté?

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Catégories : Autre
femme
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Mardi 07 avril 2015 à 22h28

Chalom Ouvrakha Rav Cohen-Arazi,

Pouvez-vous m'indiquer les lois relatives au judaïsme (tout au long de la vie) dans le cadre d'une adoption d'un bébé de 3 mois qui a fait son mikvé à 6 mois ?

L'enfant doit-il du respect dû aux parents biologiques ?

En est-il dispensé s'il ne les connait pas (et ne peut les connaître) ?

Y a-t-il des Halakhot spécifiques à appliquer avec les parents adoptifs ?

Y a-t-il des lois de Yhoud (comme dans le cas d'un étranger) à respecter avec l'un de ses parents ou ses frères et soeurs ?

L'enfant doit-il reformuler son adhésion au judaïsme lorsqu'il grandira ?

Si oui, y a-t-il une date précise ?

Avec qui ne peut-il pas se marier ?

Comment doit-on l'appeler : "son nom" ben "le nom de sa maman" ou bien "son nom" ben "avraham avinou ou sarah iménou" ?

Je vous remercie de toutes ces précisions et je vous prie de bien vouloir m'informer d'autres Halakhotes s'il y en auxquelles je n'ai pas pensé.

Encore merci et cordial Chalom !

Mardi 14 avril 2015 à 20h43

Chalom Ouvrakha Rav Cohen-Arazi,

 

Chalom Ouvrah'a!


Pouvez-vous m'indiquer les lois relatives au judaïsme (tout au long de la vie) dans le cadre d'une adoption d'un bébé de 3 mois qui a fait son mikvé à 6 mois ?

 

Si je comprend bien vous parlez d'un bébé non juif adopté, et dont les "parents qui l'ont adopté" ont décidé de le convertir et lui ont fait la circoncision et l'immersion au Mikvé?


L'enfant doit-il du respect dû aux parents biologiques ?

 

D'après la Halah'a ses parents non juifs ne sont plus ses parents. Toutefois pour des raisons de morale évidente il doit tout de même être reconnaissant à leur égard pour lui avoir donné la vie.

 

C'est dans ce sens qu'écrit le Igerot Moché, que étant donné que la raison pour laquelle on doit honorer ses parents c'est par mesure de gratitude, donc, cette gratitude de nous avoir donné la vie existe aussi dans ce cas de figure.

 

Des propos du Rambam les décisionnaires déduisent qu'il y a une obligation de les honorer. 


En est-il dispensé s'il ne les connait pas (et ne peut les connaître) ?

 

Comment honorer quelqu'un qu'on ne connait pas?

 

Y a-t-il des Halakhot spécifiques à appliquer avec les parents adoptifs ?

 

Les principaux problèmes qui se posent sont les problèmes de Yh'oud dont vous faites mention juste après.

 

Y a-t-il des lois de Yhoud (comme dans le cas d'un étranger) à respecter avec l'un de ses parents ou ses frères et soeurs ?

 

Le Rav Feinstein zatsal écrit que la raison pour laquelle il n'y a pas de problème de Yh'oud avec ses proches provient du fait que l'attirance naturelle est beaucoup moins grande.

 

Or, cet attachement naturel est vrai même dans ce cas, c'est à dire que biologiquement parlant c'est sa mère et il n'a donc pas d'attirance pour elle, même si d'après la Halah'a ce n'est plus vraiment sa mère.

 

L'enfant doit-il reformuler son adhésion au judaïsme lorsqu'il grandira ?

 

La majorité des décisionnaires disent que des parents adoptifs ont le pouvoir de convertir leur enfant adopté au même titre que des parents peuvent convertir leur enfant. Telle est l'opinion du Rav Wozner zatsal (Chévet Halévy tome 6 chapitre 202, Michné Halah'aot tome 12 chapitre 187,  Igerot Moché Yoré Déa Tome 1 chapitre 162) à l'encontre du Minh'at Itsh'ak (Tome 3 chapitre 99) qui s'oppose à cette opinion.

 

Dès lors que ce garçon ou cette fille arrive à la majorité d'après la Halah'a soit 13 ans et un jour pour un garçon ou 12 ans et un jour pour une fille) et qu'ils poursuivent leur pratique religieuse sans s'y opposer, on considère qu'il a confirmé son adhésion au judaïsme et il reste désormais juif pour toute sa vie.

 

Avec qui ne peut-il pas se marier ?

 

S'il s'agit d'une fille elle ne peut pas se marier avec un Cohen.

 

Il n'aura pas le droit de se marier avec un autre proche parent bien qu'étant converti ils ne sont plus considérés comme étant ses proches parents.

 

Comment doit-on l'appeler : "son nom" ben "le nom de sa maman" ou bien "son nom" ben "avraham avinou ou sarah iménou" ?

 

Son nom ben Avraham ou Sarah selon les coutumes et les raisons pour laquelle on mentionne son nom (pour une montée à la Torah ou pour la Kétouba ou encore pour prier pour lui, dans chaque cas on mentionne selon les coutumes le père ou la mère tandis que dans la Kétouba c'est le père donc dans ce cas Ben Avrah'am Avinou).

 

Je vous remercie de toutes ces précisions et je vous prie de bien vouloir m'informer d'autres Halakhotes s'il y en auxquelles je n'ai pas pensé.

 

Encore merci et cordial Chalom !

 

Avec plaisir!

 

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Mardi 14 avril 2015 à 23h45

Merci énormément Rav de votre aide pour toutes ces précisions ! Mais concernant la question "Y a-t-il des lois de Yhoud (comme dans le cas d'un étranger) à respecter avec l'un de ses parents ou ses frères et soeurs ?", je voulais surtout parler de l'un de ses parents ou frères et soeurs "adoptif", pouvez-vous m'aider ?

Cordial Chalom !

Mercredi 15 avril 2015 à 06h41

Chalom

 

Oui, il y a des problèmes de Yh'oud!

 

Il faut simplement essayer de trouver les solutions les meilleures selon le cas dans lequel vous vous trouvez!

 

Il me faudrait beaucoup plus de précisions pour pouvoir vous aider à trouver les solutions éventuelles!

 

Kol touv!

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