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Maladie mentale et mariage

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Catégories : Autre
femme
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Mardi 03 octobre 2017 à 18h23

Bonjour rav,

Je ne vous ai pas posé de questions depuis plusieurs mois.

Donc je vous rappelle que je ne suis pas juive et que je suis schizophrène.

Ce n'est pas bien selon la Torah de ne pas se marier.

Mais comme je suis malade ai je le droit de rester célibataire ?

Le mariage bne noah s'accompagne t'il forcément d'un mariage civil ?

Merci d'avance

Mardi 03 octobre 2017 à 21h57

Chalom !

 

Oui vous avez le droit de rester célibataire.
Si vous rencontrez quelqu'un il faudra à un moment donné le prévenir de votre souci médical de sorte à ce qu'il se marie en connaissance de cause.

 

Les non-juifs se marient généralement civilement, mais ce n'est pas obligé par la Torah du tout. 

Réfoua Chéléma !

homme
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Mercredi 04 octobre 2017 à 09h06

Avec la permission du Rav, j'aurais aimé demandé à Noar, sans indiscrétion déplacée, si elle est suive pour ce "problème".

 

La schizophrénie est en effet un terme qui effraie, et on croit qu'une personne schizophrène est dangereuse, infréquentable, voire incurable 'halila !

 

Mais sait-on vraiment de quoi on parle ? Selon la définition populaire, d'ailleurs erronée, un schizophrène est une personne capable d'adopter plusieurs personnalités (et c'est sans doute ceci qui effraie tant, car on a peur de ce que l'on ne (re)connaît pas). Une définition plus correcte serait celle-ci : un schizophrène est essentiellement une personne qui a du mal à se lier au monde réel.

 

Ce qui, au passage et à notre époque, pousserait presque à étendre la schizophrénie à des personnes apparemment "saines d'esprit", tant il est vrai que notre génération souffre de non conscience ! En tout état de cause, la perte de contact avec la réalité se traite.

 

Elle peut être par exemple due au fait qu'une personne n'ait, ou plutôt croie ne pas avoir, ce que l'on appelle en hébreu un maqom, un endroit. Elle n'a pas de place, elle n'a pas sa place. Au milieu d'un vaste monde dont elle pense d'une certaine manière ne pas faire partie, il lui est impossible de nouer des liens avec lui.

 

Pas de projets, pas d'ambition, pas d'amis, pas d'amour : telles sont les manifestations susceptible d'apparaître en pareil cas. Ici, la schizophrénie, derrière le mot barbare et rebutant, s'apparente à une déficience qu'il paraît beaucoup plus abordable : la connaissance du moi et la conscience que ce que ce moi peut apporter au monde. Alors, on développe un maqom, un endroit existentiel au sein duquel la personnalité peut être caractérisée aux yeux même du schizophrène qui n'en est d'ailleurs déjà plus un, et au sein duquel la personnalité peut se développer.

 

En espérant que ces mots pourront aider.

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L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

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