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Netilat a lepoque beit hamikdach

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Catégories : Autre
homme
152 questions
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Mercredi 14 mars 2018 à 00h34

Pourquoi les cohanim faisaient-il à l'époque du beit hamikdach un nétilate spécilal yadayim véraglayim, cest de la gym !

 

Si on me dit que c'est pour expier la faute du veau d'or je dirait non, le kior y fait déjà effet car les femmes avait amené tous leurs bijoux pour le veau d'or, et la on a fait changement de situation :on a pris plein d'or des femmes justement et ont a fait le kior.  Cela n'explique aucunement cette gym.

homme
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Mardi 20 mars 2018 à 22h07

Chalom,

 

Il est vrai que le kidouch yadayim veraglayim demande une certaine souplesse.

 

(Surtout le jour de Kippour où l’opération se répète une dizaine de fois, à chaque changement de vêtements, avant et après.

 

Même pour les jours ordinaires, si l’on se suffit d’une ablution pour toute la journée, il arrive parfois que le cohen doive renouveler le geste s’il s’interrompe pour dormir, faire ses besoins, etc.)

 

A ce propos, il est bon de lire la brayta ramenée par la Guémara Zva’him 19b dans laquelle les ‘Hakhamim discutent avec Rabbi Yossi Bar Yéhouda pour savoir s’il « suffit » que la main droite soit posée sur le pied droit et pareil pour la gauche, ou s’il faut mettre ses deux pieds avec ses deux mains pour laver les 4 membres groupés et en même temps. ‘Hakhamim considèrent que c’est déjà trop demander au cohen ! Mais Rabbi Yossef dans la guémara suggère que le cohen se fasse aider par un collègue.

 

Donc, effectivement, il faut être souple.

 

Mais de toutes les façons, la Avoda au Beth Hamikdach de manière générale demande du zèle et du savoir-faire. : La Ché’hita (qui n’est pas forcément une Avoda à proprement parler mais nous désignerons par le terme de Avoda ce qui se faisait au Temple tout statut confondu), la réception du sang, le transport des différentes parties de l’animal etc.  

 

En particulier, le jour de Kippour, le cohen devait être particulièrement entrainé. Le transport de la pelle avec les kétoret et les autres articles avec ses deux mains relevaient de la prouesse.

 

Mais les kohanims n’étaient pas paresseux. Pour preuve, la nécessité de procéder à un tirage au sort pour ne pas se disputer en courant vers l’Autel.

 

(cf. Michnayot Yoma et Tamid).

 

Je reviens au lavage au Kior. Quelle en est la raison ? Les Richonims évoquent le Kavod qui en ressort pour le Temple, lorsque les cohanims se lavent pour y travailler. Ce n’est pas un simple lavage pour la propreté puisque même si le cohen est propre au matin il doit se laver. C’est une manière d’honorer le Temple que de se laver les mains et les pieds pour y travailler. Pour les mains, c’est évident, elles sont toujours au contact avec la saleté.  Mais pourquoi les pieds ? Parce que les cohanims étaient pieds nus au Temple. (cf. Ramban Ki Tissa et ‘Hinoukh 106).

 

Certains interprètent le lavage par le cohen comme expiation pour le pécheur. Les mains et les pieds du fauteur sont lavés par le lavage du cohen. (cf. Otsar Hamidrachim Taryag Mitsvot Mitsva 106 au nom du Ir Miklat ).

Bien à vous.  

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