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Question sur passouk

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Catégories : Autre
femme
562 questions
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Lundi 11 mai 2020 à 15h20

bonjour Rav, il me semble qu'il y a un passouk qui dit "vayéhi haadam lénéfesh 'haya". pourquoi vayéhi et pas véhaya ? merci bcp.

Vendredi 22 mai 2020 à 14h03

Chalom !

 

Excellente question, que je ne m'étais personnellement jamais posé sérieusement !

 

Je précise un peu votre question. 'Hakhamim ont à plusieurs reprises fait remarqué que lorsque le mot Vayhi est employé et non Véhaya, ceci vient conoter une dimension de souffrance... Ex. Vayhi Bimé Ahachvéroch, au début de la Méguila.

 

S'il en est ainsi pourquoi la création de l'homme est assimilée à la souffrance.

 

Le Targoum dit que "Néféch Haya" cela signifie que D. a doté l'Homme de la faculté de parole. 

 

Les blagueurs disent que tant que l'homme est en silence, on peut le supporter, dès qu'il se met à parler, cela devient insupportable !! (Ragardez souvent quand le Rabbin chante ... tout le monde chante. Quand le Rabbin parle... tout le monde chuchotte...).

 

Mais de façon sérieuse on peut dire (j'ai vu dans un livre que l'un des auteurs allait dans ce sens) que cette faculté de parole est à l'origine certes de beaucoup de bonnes choses mais aussi dans le cas où l'on ne fait pas attention à notre bouche à de très graves choses. C'est pourquoi ce verset a été employé avec tristesse comme pour dire que par défaut, cette faculté est dangereuse.

 

Personnellement, je propose un Pchat qui me semble être encore plus pertinent. 

 

La Guémara affirme dans le traité de Erouvin dans sa conclusion qu'il eut mieux vallu que l'homme ne soit pas créé plutôt qu'il le soit... Et a présent qu'il a été créé, il se doit de faire attention à son comportement. Le terme employé est Noa'h (ça aurait été plus agréable).

 

On peut donc comprendre pourquoi dans ce verset traitant de la création de l'homme le terme employé est un terme de souffrance. 

 

Mais pour finir sur une note positive, retirons de SOUFFRIR, les deux f f (faisant allusion aux soupires) , et on accèdera au SOURIR. 

 

Ainsi que la Guémara de Kétoubot dit que le soupire abîme littéralement le corps humain.

 

Kol touv !

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L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

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