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Perles sur la parachat H'OUKAT

Mercredi 24 juin 2015

Perles recueillies en survolant le Séder de H'oukat


 

Triple symbolique


"Le pontife prendra du bois de cèdre, de l'hysope et de l'écarlate (tolaat chani), qu'il jettera dans le feu où se consume la vache."  (19,6)


Le verset donne en allusion les trois qualités qu'un homme doit s'efforcer d'acquérir, pour se servir de chacune au moment approprié. Il faut parfois se montrer dur et intransigeant comme le cèdre, et ce lorsqu'il s'agit de mener un combat pour l'honneur du Ciel et envers ceux qui se déchaînent contre les valeurs de la Torah.

Mais il faut parfois être au contraire souple comme l'hysope, savoir en particulier se plier devant l'avis des plus grands que soi. Certaines fois, il faut être même prêt à être humilié, lorsque qu'il s'agit l'honneur du Ciel. Ce qui est symbolisé par la Tolaat, qui est un vers de terre.


Bien que ces attitudes soient bien différentes, voir opposées, elles ont toutes leurs places chez l'individu, dans la mesure où elles participent à la même cause, celle du Bien.
(Rav M. Shterenboukh, Taam Védaat)

 

Jamais éteint

 

"Pour purifier l'impur, on prendra des cendres provenant de la combustion du purificatoire, auxquelles on mêlera de l'eau vive dans un vase." (19,17)


Les cendres de la vache rouge ne représentent qu'un résidu de la vache elle-même, puisque le corps de cette vache est entièrement brûlé. Il est pourtant toujours sacré, et lorsque l'eau entrera en contact avec les cendres, le caractère sacré du mélange conférera aux cendres un surplus de pureté.


Cela est un message d'espoir pour tout juif, même celui chez qui est éteint tout résidu d'appartenance au judaïsme. Le simple fait d'appartenir à la descendance sacrée du peuple juif est la garantie que tout individu, au moindre réveil de son âme, si seulement s'établie une relation avec les eaux vives de la Tradition, sera susceptible de gravir les échelons de la Kédoucha à un niveau bien plus grand que ce qu'il aurait pu espérer !
(Rav M. Shterenboukh, Taam Vadaat).

 

Vaincre le Yétser Hara'


" Pour purifier l'impur, on prendra des cendres provenant de la combustion du purificatoire, auxquelles on mêlera de l'eau vive dans un vase". (19,17)
 
"L'impur", cela peut désigner le mauvais penchant. Les "cendres" sont appelées dans le verset 'Afar, ce qui désigne aussi la terre. Ce qui vient donc dire que pour vaincre son mauvais penchant il faut se rappeler du jour de la mort, où l'homme rejoint la terre. Mais le verset continue en disant qu'il faut joindre aux cendres de l'eau vive.

 

Autrement dit, l'autre remède pour vaincre le mauvais penchant est la Torah, comparée bien sûr à l'eau. Comme le disent les Sages : " J'ai créé le mauvais penchant, et J'ai créé la Torah son antidote."
(Ohel Yossef, Rabbi Yossef Benharrouss, rapporté par 'Alé Déché)

 

Les pères ne dorment pas


"Les Egyptiens nous firent souffrir, nous et nos pères". (20,15)


"De là nous apprenons que les patriarches souffrent depuis leur tombe lorsqu'un châtiment frappe Israël." (Rachi)
Pourquoi donc Moché Rabénou se sent- il le devoir d'informer le roi d'Edom que les patriarches souffrent pour Israël ? Pensait-il influencer la conduite du roi avec un tel argument ?


En fait, les Sages nous apprennent que l'Empire d'Edom tire sa puissance du mérite acquis par l'immense respect que vouait Essav à son père. C'est pourquoi Moché argumenta qu'en s'en prenant aux enfants d'Israël, Edom provoquerai une souffrance aux ancêtres qui risquerai de vider Edom de sa toute puissance. 
(Rebbe de Dinov, Igra Décala)

 

Tous pour un


"Ils pleurèrent Aharon durant trente jours, toute la Maison d'Israël. (20,29)"


Pourquoi préciser "toute" la Maison d'Israël ?
Le verset vient nous dire que durant toutes les quarante années de pérégrinations dans le désert, il ne se trouva point ne serait-ce qu'un seule personne qui commit un meurtre involontaire. Car si cela était le cas, il aurait été condamné à l'exil dans un endroit de refuge (en l'occurrence hors du camp habité par le peuple) et serait donc fort heureux d'apprendre la mort d'Aharon, puisque c'est justement à la mort du grand-prêtre que la loi autorise au meurtrier de rentrer chez lui !

 

C'est pour cela qu'il est précisé que tout Israël, sans exception, était attristé de la mort d'Aharon le grand prêtre.
(Méchekh H'okhma)

 

R. Chmouel Olivier

 

L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!