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Prière et acceptation de l'épreuve

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Catégories : Emouna (foi en D.)
femme
213 questions
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Mardi 22 avril 2014 à 22h27

Shalom Rav,

Je me pose une question qui revient sans cesse, pourquoi prier si finalement tout ce que fait Hachem est pour le bien et que je dois m'efforcer d'accepter ce qu'Il m'envoie?

exprimer sa detresse à Hachem lorsqu'on ne supporte plus son épreuve n'est ce pas une façon de refuser l'épreuve et donc revient à ne pas accepter ce qu'Hachem m'envoie?

comment concilier tefila ou on exprime notre détresse et notre désir de changer la situation et acceptation de l'épreuve avec amour en se disant que tout est pour notre bien?

Mercredi 23 avril 2014 à 00h14

Chalom Ouvrah'a!

 

J'ai déjà donné un cours très clair à ce sujet. Il faudrait vraiment le mettre en ligne rapidement.

En un mot d'après la Torah la perception de la prière est tout l'inverse de ce qu'n a l'habitude de penser.

Je m'explique. On a l'habitude de penser que puisqu'on se trouve dans une détresse, il nous faut impérativement prier pour essayer de s'en dépêtrer. Or la Gémara (Yévamot 62) écrit que c'est tout l'inverse. D. envoie des épreuves à ceux qu'il aime, parce qu'il aime notre prière. Si nos matriarches étaient toutes stériles (avec toute l'immense difficulté que cela sous entend), affirme la Gémara que c'est parce que D. aime leur prière.

 

Une autre Gémara écrit (Taanit 25) qu'il y a un homme qui a à peine commencé à prier et immédiatement il a été exaucé. Un grand de nos Maîtres de la Gémara s'est alors exprimé en disant que cet homme n'est pas aimé par D., d'une certaine façon et c'est pourquoi D. l'a exaucé immédiatement pour qu'il cesse aussitôt de prier.

 

Il y aurait beaucoup de choses à rajouter, mais vous les entendrez si D. veut à nouveau dans le cours vidéo. C'est tellement important de voir les choses avec la vraie vision de la Torah! Le problème est que lorsqu'on se trouve dans les difficultés on a du mal à sortir la tête de l'eau et à apprécier la grandeur des épreuves et leur signification profonde.

 

Yéhi ratson que vous n'ayez plus besoin de connaitre la leçon de la prière dans les difficultés mais que vous n'ayez dès à présent plus qu'à connaitre le goût de la prière alors que tout va bien. (mais vraiment c'est un goût différent, insipide à côté de celui d'une prière en situation de détresse).

 

En tous cas, ne vous inquiétez pas, même les Grands de la Gémara avec leur Emouna gigantesque avaient du mal à supporter et accepter les épreuves avec joie et serrénité (cf Gémara Brah'ot page 5). Votre sentiment est humain, et c'est la preuve que vous n'êtes pas un ange mais une femme. Barouh' hachèm!

 

Béssorot tovot!

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L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!