Chalom Ouvrah'a!
La Halah'a est que tant qu'on est dans une même tempête on ne doit pas réciter à nouveau de bénédiction sur chaque éclair ou tonnerre. (Choulh'an Arouh' Orah' H'aïm chapitre 227)
Dès lors qu'il s'agit d'une nouvelle averse, on doit à nouveau réciter la bénédiction.
Comment définir ce qui est considéré comme une nouvelle averse ou ce qui se réfère à l'averse passée? La Halaja dit que dès lors que les nuages se sont dispersés et que le ciel est redevenu bleu, puis qu'à nouveau les nuages sont apparus, on sommes déjà dans une nouvelle averse, et on devra à nouveau réciter la bénédiction si on voit un éclair ou si on entend du tonnerre.
En revanche, quand bien même on serait dans une même averse, la plupart des Décisionnaires affirment qu'il est possible de réciter cette bénédiction le lendemain matin. C'est-à-dire que dès lors que la nuit est passée, le lendemain matin à l'audition du premier éclair ou la vision du premier éclair on récite à nouveau la bénédiction.
Telle est l'opinion de la plupart des Décisionnaires même dans le cas où on sait pertinemment que durant toute la nuit à aucun moment l'averse s'est arrêtée. L'opinion du Rav Moché Levy Zatsal est en revanche, que si on est certain que l'averse ne s'est pas arrêtée durant toute la nuit (par exemple dans le cas d'une personne qui était réveillée toute la nuit), on ne peut réciter à nouveau ces bénédictions le lendemain matin.
Je voulais juste vous informer qu'il y a sur le site un cours qui traite justement de toutes ces lois et dans lequel on parle entre autre de ce point très précis. Je vous invite à vous y référer http://www.torahacademy.fr/benediction-sur-les-eclaires-et-le-tonnerre
Kol touv.
Chalom
Oui, si l'écho est immédiat, vous pouvez aussi réciter la bénédiction. En effet les Décisionnaires écrivent que la raison pour laquelle on peut réciter la bénédiction sur le reflet de l'éclair c'est parce que le Choulh'an Arouh' écrit que "sur les éclairs on récite la bénédiction de ..." et vu qu'il n'est pas écrit que cette bénédiction est dépendante de la vision de l'éclair mais de l'éclair, on voit qu'on peut réciter dès lors qu'on est conscient ne serait ce que par le reflet de cet éclair, qu'il a eu lieu.
Dans le m^me ordre d'idées, il est écrit au sujet du tonnerre "sur le tonnerre" et non "sur l'audition du tonnerre" donc la Halah'a est identique.
Kol touv et à bientôt.