Bonjour Rav,
Dans la veine de ma question sur le Rachi de Bamidbar 30,6, il me vient un cas concret pour lequel j'aimerais connaître la Halakha.
Ce cas de figure se rapporte à Chabbath. Nous connaissons la raison d'une faute en cas de melakha bechogeg : la faute est dûe au fait que la personne a manqué de conscience. Elle n'avait certes pas l'intention de fauter, mais elle s'est "laissée oublier" qu'elle se trouvait dans la dimension de Chabbath. Voici à présent le cas auquel je pense. Imaginons que nous soyons dimanche par exemple, et qu'une personne soit persuadée que nous sommes Chabbath. Ce n'est donc pas un manque de conscience de la réalité, mais une conscience d'une non réalité !
Quoi qu'il en soit, cette personne décide (volontairement) d'allumer la lumière, tout en "sachant" (de son point de vue) qu'elle le fait Chabbath. Résultat des courses : "techniquement" elle n'a commis aucune faute ; mais dans son coeur, elle voulait profaner Chabbath. Que dit la Halakha : y a-t-il faute ou non ?
Merci beaucoup
Chalom!
Il n'y a pas de Avéra mais une volonté de commettre une Avéra et c'est en soi un problème.
D'ailleurs veuillez écouter ce cours au niveau de la quatrième minute http://www.torahacademy.fr/comment-reagir-au-lachon-harah
Nous rapportons les propos du Rav Oyerbah' qui dit que lorsqu'une femme entre chez moi et que je ferme la porte à clefs parce que je sais pertinemment que ma femme se trouve à la maison simplement cette femme qui entre ne sait pas que ma femme ne s'y trouve.
Du coup, lorsque je ferme la porte il n'y a pas d'interdiction, mais cette femme qui accepte de rentrer peut penser qu'il y a interdiction.
Il s'avère donc qu'elle commet quelques chose qui est permis mais qu'elle pensait être interdit.
C'est pourquoi je me dois de lui annoncer qu'il n'y a pas de situation de Yh'oud dans ce cas précis pour éviter une situation telle que celle présentée par vous dans votre question.
Kol touv!