airtechouva
Toutes les questions posées par airtechouva
Les femmes juives dans le désert
- Mercredi 17 juin 2015 Ã 00h27 vu 751 foisShalom Rav,
Tout d'abord kol akavod pour tout ce que vous faites, que D. vous comble du meilleur pour influencer le plus positivement possible, Son peuple. Amen!
On voit que dans la paracha Chéla'h lé'ha, les femmes n'ont pas participé à la faute des explorateurs, et n'ont donc pas été puni par le décret des 40 ans. Elles sont toutes rentrées en Israël! Lors de l'épisode du veau, elles ont agit de même. Est-ce que dans les 10 fautes des bnei Israël dans le désert (citées par la guémara Arakhin 15a-b), les femmes n'ont jamais fauté?
Par ailleurs, si elles n'ont pas versé en vain de larmes lors des explorateurs et n'ont pas participé au veau d'or, comment comprendre qu'elles doivent aussi "payer" par une absence du Temple ou par le fait de pleurer non vainement (selon l'idée Taanit 29a) ?
D'avance merci pour votre éclairage!
Kol touv & 'hodech tov!!
Chalom Ouvrah'a!
Je vous envoie la réponse au sujet de votre question du Rav Chmouel Olivier Chlita auquel j'ai demandé de bien vouloir y répondre:
le midrach rabba (chlah') fait état de la piété des femmes en deux occurrences: les explorateurs et le veau d'or (en s'appuyant sur les versets respectifs) , pour le reste on ne peut que spéculer...
Il y avait un directeur d'école qui a constaté que des groupes d'élèves commettaient des fautes très graves qui compromettaient le bon fonctionnement de l'école. il décida de prendre les décisions qui s'imposent en faisant , en plaçant des surveillants très sévères, en les privant de classe de neige, en changeant toute la philosophie de l'école, etc. toutes ces décisions concernent l'ensemble de l'école, ceux qui ont fautés comme les innocents...
d'autre part il fit redoubler tous les élèves, sauf les classes de filles qui n'avaient pas commis de fautes.
Le nimchal: les femmes du désert ont pu entrer en Israel, mais l'histoire du peuple juif fut modifiée dans son ensemble, car il ne forme qu'une entité.
Kol touv!