Sarah y

Chalom Ouvrah'a!

Il faut savoir que cette bénédiction de Hagomèl ne doit être récitée que dans certains cas précis, et ce n'est pas à chaque fois qu'on a été objet d'un miracle qu'on doit réciter cette bénédiction.

Dans votre cas précis, si vous n'avez pas été alitée à cause de cet accident etc. vous n'avez pas à réciter cette bénédiction ni vous ni votre père.

Si vous avez été alitée ou que H'ass véchalom vous aviez perdu connaissance etc. là effectivement vous auriez été considérée par la Halah'a comme malade (חולה) et effectivement vous auriez dû réciter cette bénédiction une fois guérie.

Dans ce cas précis, vous pouvez effectivement demander à votre père de le faire à votre place mais à condition que lui aussi soit tenu de réciter cette bénédiction. 

Cf aussi http://www.torahacademy.fr/autre_2

Il existe une autre bénédiction spécifique au cas où on a été l'objet d'un miracle. Cette bénédiction est "Barouh' etc. Chéassa li ness bamakom hazé". Simplement cette bénédiction ne doit être récitée que dans un cas où il y a eu un vrai miracle. C'est à dire que la personne a été écrasée complètement et que malgré tout elle ait survécu, mais si le miracle consiste en ce qu'elle ne s'ait fait écraser "que" le pied et non tout le corps (D. merci) ceci ne justifie pas cette bénédiction. 

L'exemple qu'en donne le Rav Ovadia Yossef zatsal est celui d'une personne qui se trouve dans les lieux où il y a un attentat, et qui par miracle n'est pas touché par la bombe. Cette personne ne doit pas réciter cette bénédiction. Par contre une personne qui a été touchée par une balle qui a pénétré son corps à un endroit où il aurait dû mourir et qui, par miracle n'est pas mort, lui, doit réciter cette bénédiction.

Je vous invite à regarder le cours suivant dans lequel je raconte une histoire qui s'est produite à ce sujet http://www.espacetorah.com/category/1/20727

En tous cas, organiser une Séoudat Hodaya c'est sûr que c'est recommandé. Invitez des amies ou des membres de la famille et racontez leur ce miracle, récitez des bénédictions sur les aliments avec beaucoup de ferveur. Essayez de lire devant eux avec émotion le Nichmat kol h'ai et remerciez D. autant que possible.

Concernant votre dernière question, je pense que cela dépend.
S'il s'agit d'une personne qui par erreur complète et de façon complètement indépendante de sa volonté a commis cet accrochage, je peux comprendre votre démarche qui consiste à ne rien dire pour lui éviter des problèmes inutiles.

Mais s'il s'agit d'un homme qui conduit alors qu'il est ivre, ou qui conduit avec négligence, vous avez le devoir de le faire savoir à la police pour qu'on lui retire au plus vite son permis, et éviter ainsi des morts qu'à D. ne plaise. Effectivement ce n'est pas tous les jours que D. fait des miracles et en tous les cas on ne doit pas se reposer sur des miracles.

A ce sujet (la prudence lorsqu'on conduit pour éviter de tels accidents regardez ce cours si vous voulez http://www.torahacademy.fr/parachat-massei-2, regardez le cours

Béhatslah'a rabba et réfoua chéléma!