Bonjour!
Lorsque l'officiant récite le Kaddich.
Faut-il répondre de Yé chémé rabba jusqu'à Itbarakh (comme c'est surligné dans certains siddurim) ou faut-il répondre de Yé chémé rabba jusqu'à Berikh Hou? Merci
Chalom Ouvrah'a!
La coutume Séfarade ainsi que l'ont écrit tous les Décisionnaires Séfarades est de répondre jusqu'à Bérih' Ou. (Kaf Hah'aïm, Yabia Omèr, Or Letsion etc.)
La coutume du Gaon de Vilna est de répondre jusqu'à "Almaya".
La coutume de nombreux Achkénazes est de répondre jusqu'à "Itbarah'".
La raison mentionnée dans les écrits de certains Décisionnaires Achkénaze, pour laquelle ils ne font pas comme les Séfarade est pour ne pas qu'on ai trop besoin de se presser afin d'arriver à la fin de ce passage au moment où l'officiant va dire les mots Bérih' Ou, pour répondre "Bérih' Ou" ce qui viendrait au dépend de notre ferveur.
Les Décisionnaires Séfarades disent que c'est tellement important que chacun finisse la phrase jusqu'à Bérih' Ou, que même si on entend de la bouche de l'officiant qu'il dit Bérih' Ou avant nous, si on n'a soi même pas fini cette phrase on n'a pas besoin de s'interrompre pour y répondre. (Chout Rav Péalim).
Par contre si l'officiant est déjà arrivé aux mots "Daamiran béalma", on doit s'interrompre et répondre Amen d'après le Rav Ovadia Yossef zatsal.
Kol touv.
Chalom rav,
Kvod harav, je crois bien que les sepharadims répondent jusqu'à daamiran bealma et non jusqu'à berikh hou afin de compléter les 28 mots (koa'h ) ( voir Yalkout yossef siman 56 seif 13 nouvelle édition rapportant d'ailleurs le Ari hakadosh dans shaar hakavanot)
Merci
Chalom Yosseph
Heureusement que vous êtes là! C'était une erreur de frappe due à la rapidité à laquelle j'ai répondu à cette question.
Bien sur, la coutume Séfarade est qu'il faut répondre jusqu'à Daamiran béalma.
C'est dans ce sens que j'expliquais pourquoi les Achkénazim n'ont pas suivi cette coutume parce que c'est beaucoup de texte à réciter, et du coup, c'est difficile de se concentrer pendant tellement de temps.
Kol touv!