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Perles sur les parachiot Ah'aré Mot et Kédochim

Mardi 21 avril 2015
Catégories : Paracha de la semaine, Vaykra

Perles recueillies en survolant les Sédarims de Ah'aré-Mot et Kédochim

 

 

S'attrister de la mort des deux enfants d'Aharon


Le commentaire Maguen Avraham (Orah' H'ayim chap. 621) rapporte les propos du Zohar sur la Paracha : "Quiconque s'afflige pour la mort des enfants d'Aharon ou verse des larmes (dans le texte : sa larme) pour eux, est pardonné de ses fautes, et ses enfants ne mourront pas de son vivant.". Cette promesse est rapportée également au nom du Ari-zal. Soulignons qu'aucun jour spécifique n'est évoqué dans ce texte et que l'attitude souhaitée est a priori réalisable tout au long de l'année, par exemple durant la lecture de la Paracha de Chémini ou Ah'aré.

 

Toutefois, le Chla Hakadoch rapporte cette même garantie en évoquant des pleurs le jour précis de Yom Kipour. Peut-être est-ce en raison de la lecture du passage relatif à la mort des enfants d'Aharon précisément en ce saint jour ? Mais alors qu'en est-il d'un autre jour selon cette opinion ? La promesse sera-t-elle toujours valable ? La question reste posée. Certains (voir Kovets Iyoun Haparacha N. 121) relèvent l'interdiction d'être triste le jour du Chabbat. Cela expliquerait pourquoi la lecture de Kipour est la seule envisagée par l'auteur.


Six en moins


"Et mes Chabbats vous observerez" (19,3)

Le mot Chabbat apparait dans le texte en l'absence de la lettre Vav. (de valeur numérique : 6). Cela vient nous enseigner que quiconque accepte sur lui le joug du Chabbat comme il se doit, sera épargné des soucis et tracas des six jours de la semaine… (Midrach H'assérot Véyétérot, rapporté par le Rav Chélomo Levinstein)
            
En toute simplicité


"Et vous vous sanctifierez" (20,7).

 

Le mot est accompagné d'un signe de cantillation qui se nomme PACHTA (racine P.CH.T ; "simple"), pour indiquer que la sainteté doit se vivre dans la simplicité et non dans l'exubérance… (Dover Chalom)


 

L'étude comme bouclier


" Vous observerez toutes mes règles ainsi que toutes mes lois, et vous les accomplirez, afin que le pays ne vous vomisse point etc. " (20,22)

 

Pour le Netsiv de Volozin, l'observance des lois et des règles en question est en réalité leur étude. L'étude de la Torah est une protection contre la débauche sexuelle évoquée dans le texte. Mais le verset va plus loin : en rendant le maintien dans le pays d'Israël dépendant de l'étude de la Loi, il assure que même en une situation où la société connaitra la débauche et la licence, l'étude de la Torah protégera d'un nouvel exil et les punitions éventuelles n'entraineront pas un "vomissement" de ses habitants par le pays.

 

En témoigne la destruction du premier Temple qui fut la conséquence, disent les Sages dans un célèbre passage du traité de Nédarim, non pas de la présence d'idolâtrie, de relations interdites ou de meurtres, mais bien d'un manque de valorisation de l'étude de la Torah.

 

R. Chmouel Olivier  
 

L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!