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Lacet par terre le Chabbat : Que faire ?

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Catégories : Chabbat, Presser (Soh'èt)
homme
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Dimanche 16 décembre 2018 à 00h15

Chalom Rav;

Une question qui m'est arrivé ce chabbat:

il avait plu et le sol était trempé; un de mes lacets étant défait, il s'est également trempé au contact du sol, et à chaque pas, il passait sous ma chaussure et je l'écrasais.

Ce faisant il s'essorait donc; sur le moment j'ai pensé que c'était un pisé séché bederabannane delo ekhpat, puisque essorer avec les pieds est un chinouï (et c'était delo ekhpat, puisque quel intérêt j'avais à ce que ce lacet soit essoré ? )

Ceci étant, après réflexion, j'émets un doute à ce propos puisqu'il est d'usage dans certaines contrées de presser des raisins en marchant dessus.

Or, si l'essorage en plus de Mélaben, pose un problème de Méfareq, est-on certain que cela constituait bien un chinouy ?

Sinon, auriez vous vu une autre solution ?

Merci Rav Chavoua Tov !

Mardi 18 décembre 2018 à 22h30

Chalom !

 

En dehors du Chinouy, qui à mon avis est indéniablement un Chinouy puisqu'un tissu n'est pas esseoré de cette façon, il y a d'autres Dérabanan ici. 

Vous pressez sans vouloir profiter de ce qui est est pressé et de ce fait c'est une Mélakha Chééna Tsrikha Légoufa. En ce qui est de Mélaben, c'est pas Mélaben, c'est tout sal le sol etc. etc.

Mais je vais vous dire franchement à mon humble avis la question n'est pas juste parce que lorsque l'on parle d'une Mélakha on doit commencer à réfléchir si c'est Psik Réché ou pas etc. mais dans ce cas ce n'est même pas une Mélakha c'est un grand Mitasék. 

 

Béhatsla'ha !

homme
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Mardi 18 décembre 2018 à 22h44

Chalom Rav !

Merci beaucoup pour votre réponse.

Juste à propos de Mélaben, vous avez écrit que le sol étant sale, ce n'est pas Mélaben. Mais cela signifierait que celui qui essorerait volontairement (donc pas notre cas) un tissu sali par un liquide sale, et sans l'intention de profiter de ce qui sort (pour éviter Méfarek) ne transgresserait pas Sohet déorayta ? Pourtant, dans le Choulh'an Aroukh, ce n'est qu'un Yech Homrim qui dit que celui qui est sohet un habit qui contenait du vin (sans le récupérer) n'a transgressé qu'un dérabannan ... Donc, je ne comprends pas: Qu'est ce qu'exactement la sehita Déoraïta d'un habit ? (ou, auriez vous une référence à me conseiller à ce sujet ?) Merci Rav !

Vendredi 21 décembre 2018 à 13h51

Chalom !

 

Là c'est beaucoup beaucoup plus simple parce que ce n'est pas de la couleur comme du vin, c'est de la saleté et donc on ne peut pas dire, que cela est considéré comme Mélaben puisque l'on colorie le vêtement comme on le dit au sujet de vin rouge et autre, qui coloriant joliment le vêtement c'est comme Mélaben selon certains Rochonim.

J'ai été assez concis, j'espère que vous comprenez ce que je diit. 

 

Chabbat Chalom !

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