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Psychologue femme

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Catégories : Tsniout (lois de pudeur)
homme
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Jeudi 07 mai 2015 à 19h37

Chalom rav sur l' avis d un psychiatre , je dois suivre quelques séances de psychanalyse . le probleme est que dans ma ville il n y a que des psychiatre femmes est ce un problème?

Jeudi 07 mai 2015 à 23h23

Chalom!

 

Non, c'est autorisé!

Faites simplement attention aux lois de Yh'oud, sinon c'est rigoureusement interdit bien que vous le faites pour des raisons de santé!

 

Kol touv!

homme
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Dimanche 10 mai 2015 à 12h27

chalom ouvraha! dans un cabinet medicale peut on parler de yhoud?

Lundi 11 mai 2015 à 23h18

Bien sûr, on peut tout à fait parler de Yh'oud à moins qu'il y ait les conditions qui sauvent du Yh'oud comme une porte ouverte sur le domaine public, si le mari de cette psychologue est présent dans la ville etc. etc.

 

Très bientôt une série de cours sera mise en ligne Béézrat Hachem sur les lois de Yh'oud!

 

Kol touv!

femme
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Mercredi 13 mai 2015 à 19h11

Chalom,

Si il y a d'autres medecins dans le cabinet, des personnes en salle d'attente, une secretaire...etc peut-on parler de Yhoud?

La porte fermée mais pas à clef? Y a t-il une difference si le medecin est juif ou non?

merci

Jeudi 14 mai 2015 à 00h00

Chalom,

 

Chalom!

 


Si il y a d'autres medecins dans le cabinet, des personnes en salle d'attente, une secretaire...etc peut-on parler de Yhoud?

 

Si ceux ci peuvent rentrer à n'importe quel moment sans attendre qu'on leur en donne la permission comme c'est le cas dans les centres médicaux en Israël, il n'y a pas de problème de Yh'oud.


La porte fermée mais pas à clef?

 

S'ils peuvent rentrer à n'importe quel moment je vous l'ai dit. D'après le H'azon Ich si la porte est fermée mais pas à clef, c'est autorisé même si généralement personne ne rentre sans prévenir, vu qu'il peut y arriver que des personnes malpolies entrent sans frapper, c'est suffisamment dissuasif pour ne pas en venir à fauter!

 

Y a t-il une difference si le medecin est juif ou non?

 

La seule différence est est ce que l'interdit est de la Torah ou d'ordre Rabbinique. Sinon, aucune différence dans ce cas précis!

 

merci

 

Avec plaisir!

 

femme
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Dimanche 17 mai 2015 à 01h06

Bonjour Rav,

 

Je suis tres etonnée que la halaha permette cela.

 

Avec sa psychologue on entre dans une grande intimité, on crée une veritable relation.

Et pour que la thérapie fonctionne bien il faut y aller plusieurs fois, cela peut durer des année, je n'ai pas l'impression que c'est pas comme une simple visite médicale.

 

je sais que la torah permet bcp de choses pour des questions de santé mais je sais aussi que en ce qu'il concerne les relation hommes/femmes elle est strict. Et je me rappelle de l'histoir d'un homme qui desiré fortement une fille mais ce mariage etait interdit et ils avait demandé au rabanim s'il pouvait juste la voir si non il en mourait et les rabanims avaient interdit.

 

Je veux dire par là que j'ai pensé que sur ces sujets, la torah ne s'assouplissait pas pour des raison de santé.

 

Si vous avez des element pour que je comprenne pourquoi la torah permet à un homme de voir un psychologue femmme j'aimerai bien.

 

Merci beaucoup. Et surtout merci pour ce site qui est vraiment super.

Dimanche 17 mai 2015 à 23h23

Chalom!

 

Je vais tout vous expliquer depuis le début Béézrat Hachèm!

 

Le fait de se rendre chez une femme (pour un homme) est toujours plus problématique, que ce soit un médecin, une avocate, une cordonnière, une caissière etc. 

 

C'est à dire, que c'est certain qu'il vaut mieux qu'un homme évite au maximum tout contact avec une femme qui n'est pas la sienne. S'il y a deux caisses, une à laquelle se trouve un caissier et une où se trouve une caissière, il vaut mieux aller à la caisse où se trouve un caissier. 

 

En effet, de cette façon on évite toute parole non nécessaire, tout regard interdit et on préserve sa Kédoucha.

 

C'est pourquoi c'est certain que s'il y avait dans ce cartier aussi un psychologue homme compétent je n'aurai pu que lui conseiller de se rendre chez un homme. Simplement la question était qu'il n'y a pas de psychologue homme là où cet homme se trouve! 

 

Attention: Je n'ai pas dit qu'il y a une interdiction de se rendre chez une psychologue, ou d'aller à une caisse où se trouve une caissière etc. j'ai simplement dit que c'est recommandé pour éviter des situations problématiques! C'est pourquoi vous comprenez que s'il s'agissait d'une interdiction votre question serait très puissante, comment autoriser l'interdit pour des raisons médicales? Simplement là, il ne s'agit que d'une recommandation qui procède d'une mesure de rigueur dans le cas où ceci est possible.

 

Pour en revenir au problème de fond qui est celui du Yh'oud!

Nous n'avons pas le pouvoir d'inventer de nouvelles interdictions! Si on considère que le fait que des personnes puissent surgir à n'importe quel moment est considéré comme étant une situation dans laquelle il n'y a pas de Yh'oud, ceci est autorisé.

 

Il est vrai que selon certains décisionnaires toute cette autorisation de laisser la porte ouverte etc. n'est valable que dans le cas où il n'y a pas de familiarité entre ces deux personnes mais s'il y a une relation de familiarité, ceci est interdit. Toutefois de nombreux autres décisionnaires écrivent que même lorsqu'il y a une certaine familiarité entre ces deux personnes, ceci est autorisé. Telle est l'opinion du Taz au chapitre 22, du Rav wozner zatsal etc.

 

Je me permet aussi de préciser que je ne pense pas qu'on puisse parler de familiarité sous prétexte qu'on s'y rend fréquemment et qu'on raconte sa vie. Un psychologue digne de ce nom est sensé conserver une certaine distance depuis derrière son bureau, et n'est pas sensé faire régner une atmosphère trop cool et relâchée.

 

Généralement on entend par familiarité des très proches parents tels que des cousins cousines, belles soeurs etc. ou des amis d'enfance avec lesquels on a grandi pendant des années et avec lesquels on a noué des liens très particuliers et familiers.

 

Si le psychologue fait régner une atmosphère de familiarité, on revient à la discussion précitée.  

 

Si je ne vous ai pas convaincu, je vous demande de me le dire et de m'expliquer ce qui reste obscur!

 

Kol touv!

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L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

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