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Bénédictions en français ou en hébreu?

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Catégories : Rituel de la prière
homme
4 questions
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Samedi 08 novembre 2014 à 20h46

Shavoua Tov Rav,

Lorsque l'on fait une Prière ou une Bénédiction en Français, pour quelqu'un pour qui, il est encore difficile de lire en Hébreu, peut-on la refaire en Hébreu en pensant que celle-ci pourrait être + apprécier par H. ?

Et dans le cas où l'on a déjà lu en Phonétique ou en Hébreu, peut-ton relire la prière en Français et, du fait de la compréhension peut-être y mettre + de conviction?

Merci d'avance,

Moshé

Samedi 08 novembre 2014 à 22h03

Chalom Ouvrah'a!

 

Vous posez une question intéressante et un peu délicate.

 

En fait le Choulh'an Arouh' (Orah' H'aïm chapitre 185) a tranché explicitement qu'on peut s'acquitter des bénédictions en les récitant en français ou dans une autre langue si on ne comprend pas l'hébreu. 

 

Si on comprend l'hébreu il est clair qu'il vaut mieux réciter la bénédiction en hébreu.

 

La question qui se pose est lorsqu'on ne comprend pas l'hébreu, vaut il mieux réciter la bénédiction en français pour pouvoir comprendre ce que l'on dit, ou vaut il mieux réciter lé bénédiction en hébreu sans comprendre ce su'on dit?

 

A ce sujet les avis sont partagés:

 

  -L'opinion du Magen Avraham (Chapitre 101 paragraphe 5), du Choulh'an Arouh' Harav (chapitre 185 paragraphe 1): est qu'il vaut mieux réciter dans la langue s'on comprend.

 

  -L'opinion du Yad Ephraïm (chapitre 101), Arouh' Hachoulh'an (chapitre 185): est qu'il vaut mieux dans tous les cas réciter la bénédiction en hébreu bien qu'on ne comprend pas l'hébreu.

 

L'idéal pour s'acquitter d'après tous les Décisionnaires est de réciter la bénédiction en hébreu et d'apprendre la signification de chaque bénédiction (au fur et à mesure).

 

Dans le cas où vous souhaitez réciter la bénédiction pour une personne en français, sans vous en acquitter et ensuite la réciter pour vous même en hébreu, vous entrez dans un sacré problème.

 

Vous n'avez pas le droit de réciter une bénédiction sur de la nourriture pour une personne si vous ne vous en acquittez pas vous même (Choulh'an Arouh' chapitre 167).

Dès lors que vous avez récité la bénédiction en français vous vous êtes déjà acquitté et vous ne pouvez déjà plus réitérer la bénédiction en hébreu, ce serait une bénédiction en vain.

 

L'idéal sera de réciter la bénédiction en hébreu dans un premier temps pour vous (sans qu'eux l'entendent ) et de goûter un petit morceau de l'aliment, puis vous réciterez la bénédiction en français à la personne en lui demandant de répéter après vous mot après mot. (Igérot Moché tome 2 chapitre 49 avec un complément du Piské téchouvot chapitre 185 note 6).

 

La question à votre seconde question est que c'est interdit puisque dès lors que vous avez récité cette bénédiction en hébreu vous êtes acquitté, et c'est une bénédiction en vain de réciter à nouveau cette bénédiction en français (à moins que vous ne faisiez que lire dans votre tête la traduction sans la réciter).

 

Kol touv!

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L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

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