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Yi'houdim entre pessa'h et chavou'ot
Chalom Kvod HaRav.
Une question (en retard ou en avance, selon...) concernant la période du 'omer. J'ai entendu de certains rabbanim, qu''al pi kabala, on ne faisait pas de yi'houdim, excepté le lechem yi'houd koudcha berik'h hou avant la sfirat ha'omer. Mais d'autres à qui j'ai posé la question n'avaient pas de sources à ce sujet. Et depuis, je reste avec cette question en suspens. Existe-t-il une source là dessus, et si oui, laquelle, s'il vous plait? Merci par avance. Kol Touv. T.
Chalom Ouvrah'a:
Je n'ai jamais entendu une telle coutume. Si je réussis à trouver une telle source, je vous en ferais part, mais c'est très étonnant!
Kol touv!
Merci beaucoup pour le temps que vous pass(er)ez.
Bessorot Tovot.
concernant la question de ''tapuz'' a propos du leshem yihoud, s'íl n'existe apparemment pas de source a cette coutume, en revanche il est a noter (sur témoignage d'anciens du Maroc) que dans la plupart des communautés au Maroc (et peut être dans d'autres régions d Afrique du nord) on ne récitait le lechem y. pour aucune mitsva tout au long de l'année (surement par fidélité au Piske Harif que les juifs nord africains ont maintenu comme source principale de loi et qui évidement ne fait pas mention de lechem y.) excepté pour le compte du Omer. Certains certes nuancent ce témoignage en montrant Meknès comme lieu (selon eux) ou le lechem y. était récité systématiquement. (voir Yalkout Chemech Edery, 27)
Merci Jymy de votre remarque forte intéressante.
Pour vous dire la vérité, je pense que le Rav qu'a cité Tapuz faisait allusion à autre chose.
Les Kabbalistes disent que pendant la période du Omèr, il faut réciter les prières normalement sans introduire des kavanot particulières que les Kabbalistes ont l'habitude d'avoir dans les autres périodes de l'année. La raison est que cette période est une période de Din, à savoir de rigueur.
C'est visiblement à cela que faisait allusion ce Rav, c'est à dire ne pas avoir de Kavanot particulières, Yh'oudim particuliers etc.
Mais il ne me semble pas qu'il faisait allusion au fait de ne pas réciter le passage de Léchèm Yh'oud.
Kol touv!
Merci à vous deux pour ces apports.
Effectivement, il y a une habitude nord-africaine de ne pas dire le lechem yi'houd (sauf pour la sifrat 'omer) et certains grands ont déjà témoigné ne pas le faire.
Merci de le rappeler ici, c'est toujours bon à savoir.
Mais comme le disait le Rav Cohen Arazi, ce dont je parle est bien lié aux kavanot de cette période, incluant aussi les zivouguim (sur les 4 brak'hot où on se prosterne dans le chmoné 'essré).
La raison qui me revient grâce au Rav, est que durant cette période de din, il n'y a pas de yi'houd en haut, donc on ne peut pas en faire en bas.
Par contre, je n'ai jamais eu de source sur laquelle être somek'h.
Merci encore à tous les deux pour tout ce temps passé, et ces informations enrechissantes.
Kol Touv. T.
Chalom Ouvrah'a!
Je reviens vers vous, après avoir posé la question à un Kabbaliste calé. Il m'a dit qu'effectivement il existe une opinion selon laquelle pendant cette période on ne récite aucune fois Léchèm Yh'oud en dehors du moment de la Sfirat Haomèr. Il m'a donné la référence.
A la fin du livre de Kabbale "Péri Ets", il y des notes du Rachach, qui s'appellent Nahar Chalom, et en page 36 il écrit cela.
Il m'a aussi précisé que certains Kabbalistes n'ont pas été d'accord avec le Rachach à ce sujet.
Enfin, il m'a dit que même d'après le Rachach ceci ne concerne que les personnes qui s'y entendent vraiment en Kabbale et qui font des Yh'oudim lorsqu'ils récitent ce passage. Toutefois les personnes qui ne font que lire ce texte sans faire de Yh'oudim particuliers, il n'ont aucun problème à réciter cela pendant cette période.
Kol touv et merci, grâce à vous j'ai appris quelque chose de nouveau!!
Bonsoir Kvod HaRav!
Merci infiniment! Voilà la réponse que je cherche depuis des mois!!!
Réponse parfaite! Et même si les yi'houdim en eux même ne concernent pas notre niveau, laissez-moi partager avec votre permission, un autre enseignement avec tous les lecteurs du site.
Cette question me trottait, et je l'ai posé à beaucoup.
Beaucoup m'ont dit ne pas savoir, ou ne pas y croire, voire même ont souri.
Mais voir quelqu'un accepter de mettre un embryon d'égo de côté, de remettre ses certitudes en doute, pour une petite question insignifiante, et passer du temps dessus, tout ça pour satisfaire je ne sais quelle lubie d'un lecteur... Ça, c'est de la grandeur, bli 'ayin hara'!
Et comme le salaire d'une mitsva est une mitsva, vous avez trouvé la réponse et appris quelque chose de nouveau... mais... Grâce à vous...
Qu'HaChem pourvuoie à tous vos besoins, dans la douceur et la joie.
Kol Touv.
Vous êtes gentil!
Amen et merci!
Pour vous aussi!
Kol touv!