Séhita chabath

Chalom!

Vous pouvez poser une serpillière sur la table de sorte à ce qu'elle s'imbibe de cette eau.

Il n'y a pas de risque que vous en veniez à l'essorer puisqu'elle est prévue à cet effet (c'est à dire d'être imbibée d'eau) et vous ne serez donc pas amené à croire qu'elle va s'abîmer si vous ne l'essorez pas tout de suite.

Il n'y a pas non plus de problème de Mélaben, ainsi que l'a écrit le Tosefet Chabbat au chapitre 319, rapporté par le Michna Béroura, vu qu'il est prévu à cet effet.

S'il s'agit de vin coloré etc. c'est clair qu'il n'y a pas de problème de Mélaben (blanchir) vu qu'il va le salir davantage. Le seul problème qui pourrait se poser est celui de Tsovéa (colorer).

Les décisionnaires s'accordent à autoriser dans la mesure où on n'a pas le choix (Michna béroura à la fin du chapitre 320) vu que:

1. Notre intention n'est pas de colorier mais de nettoyer
2. Ce coloriage n'améliore pas le tissu mais au contraire l'abîme (Mékalkel).
3. Lorsqu'il s'agit d'un tissu qui n'est pas fait pour être colorié, l'opinion du Choulh'an Arouh' Harav est qu'il n'y a pas de problème de s'essuyer du sang etc. vu qu'il n'est pas fait pour cela.

Ce que j'aié crit au sujet d'une serpillière sera valable aussi au sujet d'un mouchoir qu'on jette suite à son utilisation vu que la logique reste identique.

Si vous pensez à une autre solution technique et que vous voulez savoir si elle est en accord avec la Halah'a, écrivez là moi et je vous dirai Béézrat Hachèm.

Kol touv!