Birkat hamazone

Chalom Ouvrah'a!

Concernant votre première question, il est interdit de consommer quoi que ce soit au moment où on récite une bénédiction quelle qu'elle soit, ainsi qu'il est écrit dans le verset "Yémalé pi téhilatéh'a" (Ma bouche sera pleine de ta louange). 

Ainsi tranche le Choulh'an Arouh' au chapitre 172.

Il y a un cas très précis mentionné là bas, où on autorise de réciter la bénédiction alors qu'il y a de la nourriture dans notre bouche.

C'est le cas où par mégarde on a déjà introduit dans sa bouche un aliment, sans réciter la bénédiction, et on s'aperçoit de cela, s'il sa'git d'un aliment qui sera abîmé (dégoûtant) si on le ressort de la bouche pour réciter la bénédiction, il sera possible de la mettre dans un coin de sa bouche et réciter la bénédiction la bouche pleine. S'il s'agit d'un aliment qui ne sera pas dégoûtant si on le sort de la bouche on devra le faire.

En tout état de cause vous voyez de cela que dans un cas où on est pas obligé de recracher l'aliment, on est acquitté de la bénédiction qu'on récite avec cet aliment dans la bouche.

Dans votre cas c'est un autre problème vu que le premier paragraphe a été récité alors que vous n'aviez pas encore consommé votre nouvelle consommation d'un Cazaït. Cette consommation n'a donc pas pu être acquittée rétroactivement.

Quand à votre seconde question, vous pouvez poser, h'espère juste pouvoir trouver le temps de me plonger dans la Sougia dans laquelle vous êtes pour pouvoir vous y répondre s'il s'agit de questions complexes.

Kol touv et Béhatslah'a!