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Davitch

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36 ans
Netanya
Israël
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Toutes les questions posées par Davitch

FĂȘtes juives

L'air des Selihot est trop joyeux!

- Lundi 25 août 2014 à 23h56 vu 1544 fois

Bonjour Rav. Je voulais savoir quelle attitude il faut adopter vis a vis des selihot , je m'explique: d'un cote le texte des selihot est accompagner de belle melodie et on prend un certain plaisir a les chanter mais d'un autre cote a travers les selihot on est censer eveiller en nous un regret par rapport a nos fautes commise, on doit demander pardon a hashem et etre dans une optique de teshouva. Donc ma question est la suivante: comment aborder les selihot de la bonne maniere alors que apparemment la forme est en contradiction avec le fond? Comment ressentir de la peine en chantant de maniere joyeuse? toda rabba

Chalom Ouvrah'a et H'odech tov Oumevorah'!

 

Je comprend votre question.

 

Au passage, c'est l'une des grandes différences entre le rite Séfarade et le rite Achkénaze. Les prières de Yom Kippour sont chantées avec un air plutôt joyeux dans les communautés Séfarades tandis que dans les communautés Ashkénazes avec un air plutôt solennel.

 

Je pense que la vision des choses que nous devons avoir sur toute la procédure de la Téchouva doit être une vision optimiste et j'allais dire joyeuse.

 

N'oubliez pas que le jour de Roch Hachana est un jour de joie, un jour de Yom Tov, que le jour de Kippour est un jour extrêmement joyeux ainsi que je passe mon temps à le répéter inlassablement dans tous les cours que je donne à l'approche de ces grands événements. Je vous invite à suivre les cours vidéos sur le site qu'on donnera ces semaines ci pour comprendre le sens profond de la joie de ces jours ci.

 

En effet,le Pirké Darabi Eliezer écrit que l'attitude Divine à notre égard ce jour ci est semblable à celle d'un Roi dans la cours duquel les sujets auraient introduit leur poubelle pour s'en décharger vu que le service des poubelles ne fonctionnait pas correctement. Lorsque le roi se réveille dégoûté par les mauvaises odeurs, au lieu de se mettre en colère contre ses sujets il se réjouie du fait que dorénavant leurs maisons à eux est à présent propre. C'est la même chose avec D. qui est prêt à procéder à notre toilette le jour de Kippour et à se salir lui même pour que nous soyons propres, et le comble du comble est qu'il se réjouit de nous savoir propre. Durant ce jour il y a uné révélation énorme de l'amour que D. nous porte. Effectivement, n'était ce jour nous croulerions sous la charge des fautes commises.

 

C'est aussi dans ce sens que Rabbénou Yona explique l'obligation de bien manger la veille de Yom kippour. Il dit que ce jour est tellement grand et joyeux que nous devrions procéder à une Séouda comme c'est le cas durant les jours de fête. Simplement étant donné qu'il est impossible de manger ce jour ci, on procède à ce repas la veille de cet immense jour.

 

Un juif qui comprend bien en quoi consiste la Téchouva peut être capable de dire "H'atanou léfanéh'a" en ayant une certaine joie. Non pas la joie d'avoir fauté H'ass véchalom, mais la joie de pouvoir s'épancher devant Lui, et la joie de savoir que les fautes seront pardonnées. 

 

Je connais personnellement de nombreuses personnes qui sont émues par ces airs à priori joyeux et qui arrivent à éveiller en eux un sentiment de regret grâce à ces airs. Il faut juste s'y habituer.

 

Vous savez au passage que les airs qui sont chantés lors des Kinot du 9 Av selon la coutume Yérouchalmit sont aussi pour certains des airs qui pourraient sembler être joyeux et pourtant en récitant ces airs nous pleurons.

 

En un mot, il me semble que lorsqu'on s'habitue à ces airs, et qu'on comprend l'immense mérite que nous avons chaque année de pouvoir demander pardon à D. ceci permet de réciter ces textes avec une certaine joie, et la mélodie s'y prête tout à fait ainsi que vous le faites justement remarquer.

 

Roch Hachana

L'air des Selihot est trop joyeux!

- Lundi 25 août 2014 à 23h56 vu 1544 fois

Bonjour Rav. Je voulais savoir quelle attitude il faut adopter vis a vis des selihot , je m'explique: d'un cote le texte des selihot est accompagner de belle melodie et on prend un certain plaisir a les chanter mais d'un autre cote a travers les selihot on est censer eveiller en nous un regret par rapport a nos fautes commise, on doit demander pardon a hashem et etre dans une optique de teshouva. Donc ma question est la suivante: comment aborder les selihot de la bonne maniere alors que apparemment la forme est en contradiction avec le fond? Comment ressentir de la peine en chantant de maniere joyeuse? toda rabba

Chalom Ouvrah'a et H'odech tov Oumevorah'!

 

Je comprend votre question.

 

Au passage, c'est l'une des grandes différences entre le rite Séfarade et le rite Achkénaze. Les prières de Yom Kippour sont chantées avec un air plutôt joyeux dans les communautés Séfarades tandis que dans les communautés Ashkénazes avec un air plutôt solennel.

 

Je pense que la vision des choses que nous devons avoir sur toute la procédure de la Téchouva doit être une vision optimiste et j'allais dire joyeuse.

 

N'oubliez pas que le jour de Roch Hachana est un jour de joie, un jour de Yom Tov, que le jour de Kippour est un jour extrêmement joyeux ainsi que je passe mon temps à le répéter inlassablement dans tous les cours que je donne à l'approche de ces grands événements. Je vous invite à suivre les cours vidéos sur le site qu'on donnera ces semaines ci pour comprendre le sens profond de la joie de ces jours ci.

 

En effet,le Pirké Darabi Eliezer écrit que l'attitude Divine à notre égard ce jour ci est semblable à celle d'un Roi dans la cours duquel les sujets auraient introduit leur poubelle pour s'en décharger vu que le service des poubelles ne fonctionnait pas correctement. Lorsque le roi se réveille dégoûté par les mauvaises odeurs, au lieu de se mettre en colère contre ses sujets il se réjouie du fait que dorénavant leurs maisons à eux est à présent propre. C'est la même chose avec D. qui est prêt à procéder à notre toilette le jour de Kippour et à se salir lui même pour que nous soyons propres, et le comble du comble est qu'il se réjouit de nous savoir propre. Durant ce jour il y a uné révélation énorme de l'amour que D. nous porte. Effectivement, n'était ce jour nous croulerions sous la charge des fautes commises.

 

C'est aussi dans ce sens que Rabbénou Yona explique l'obligation de bien manger la veille de Yom kippour. Il dit que ce jour est tellement grand et joyeux que nous devrions procéder à une Séouda comme c'est le cas durant les jours de fête. Simplement étant donné qu'il est impossible de manger ce jour ci, on procède à ce repas la veille de cet immense jour.

 

Un juif qui comprend bien en quoi consiste la Téchouva peut être capable de dire "H'atanou léfanéh'a" en ayant une certaine joie. Non pas la joie d'avoir fauté H'ass véchalom, mais la joie de pouvoir s'épancher devant Lui, et la joie de savoir que les fautes seront pardonnées. 

 

Je connais personnellement de nombreuses personnes qui sont émues par ces airs à priori joyeux et qui arrivent à éveiller en eux un sentiment de regret grâce à ces airs. Il faut juste s'y habituer.

 

Vous savez au passage que les airs qui sont chantés lors des Kinot du 9 Av selon la coutume Yérouchalmit sont aussi pour certains des airs qui pourraient sembler être joyeux et pourtant en récitant ces airs nous pleurons.

 

En un mot, il me semble que lorsqu'on s'habitue à ces airs, et qu'on comprend l'immense mérite que nous avons chaque année de pouvoir demander pardon à D. ceci permet de réciter ces textes avec une certaine joie, et la mélodie s'y prête tout à fait ainsi que vous le faites justement remarquer.

 

Talith et TĂ©filines

TĂ©filine et livres saints au toilettes?

- Jeudi 13 novembre 2014 Ă  18h42 vu 1164 fois

Chalom Rav

Peut- on rentrer aux toilettes avec des tefilines recouvert d'au moins une pochette?

meme question pour des sefarim kodesh

Toda raba

Chalom Ouvrah'a!

 

Au sujet des Téfilin:

 

Le Choulh'an Arouh' écrit au chapitre 43 paragraphe 7 qu'il est strictement interdit d'introduire des Téfilin aux toilettes même s'ils se trouvent dans un sac, dès lors qu'on peut trouver un endroit à l'abris à l'extérieur des toilettes. Ce n'est que dans un cas où les Téfilin ne sont pas à l'abris à l'extérieur qu'il est possible de les entrer aux toilettes s'ils se trouvent soient dans une poche qui n'est pas réservée aux Téfilin, soit dans une poche qui est volumineuse de plus d'un Téfah' (environ 8 cm) de hauteur.

Toutefois le Michna béroura (paragraphe24) écrit au nom du Mah'atsit hachekel que même dans un cas où on trouverait un abris à l'extérieur, malgré tout c'est autorisé d'introduire aux toilettes les Téfilin s'ils se trouvent dans deux poches, dont l'une d'entre elles n'est pas réservée spécifiquement aux Téfilin.

En revanche le Caf Hah'aïm (paragraphe 30) écrit que si on peut trouver un abris en dehors des toilettes dans lequel les Téfilin ne risquent rien, il ne faut pas les entrer même s'ils sont dans deux poches.

 

Au sujet des livres saints (excepté le Sefer Torah):

 

L'idéal est de les introduire aux toilettes que s'ils se trouvent dans deux poches dont l'une d'entre elles n'est pas réservée spécifiquement à ce livre , par exemple dans un plastique qui se trouve lui même dans la poche de votre pantalon.

Si vous n'avez pas d'autre possibilité, il est possible de se montrer plus indulgent et d'autoriser de faire rentrer un livre saint (qui a une couverture dure) dans un seul sac, en se reposant sur les Décisionnaires rapportés dans le Michna Béroura (paragraphe 25) qui se montrent indulgents au sujet des livres saints et autorisent de les entrer dans une seule pochette.

Mais c'est toutefois mieux de s'efforcer qu'ils se trouvent dans deux poches et en particulier si la couverture n'est pas dure.

 

Au sujet des petites notes de Torah qu'on écrit mais dans lesquelles ne figurent pas des noms de D. etc. il est possible de se contenter qu'ils se trouvent dans la poche du pantalon etc. et ce n'est pas la peine de les introduire dans deux poches nécessairement.

 

Kol touv.

 

Comportement

Musique goy ou musique juive vulgaire?

- Mercredi 27 août 2014 à 13h46 vu 1572 fois

Shalom Rav Je voulais savoir precisement quelles sont les musiques interdites.

Les gens parlent de musiques goy, je pense que le terme n'est pas du tout approprié.

Si une chanson ne comporte aucune vulgarité dans ses textes et que la mélodie est agréable je ne pense pas que le fait qu'un goy chante rend la la chanson interdite a l'écoute.

Et de la même manière si un juif chante une chanson dont le rythme est violent et les paroles grossières cela la rendrait interdite.

Il faudrait plutôt parler de musique permise ou interdite.

Qu'en dit la halaha?

Quelle musique peut être écoutée?

Toda Raba

Chalom Ouvrah'a!

 

Je suis d'accord avec vous.

 

Regardez s'il vous plait la réponse suivante, elle vous satisfera:

http://www.torahacademy.fr/ecouter-de-la-musique-classique

 

Kol touv!

L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!