Effacement fautes, mariage, alya

Chalom Ouvrakha !

Effectivement de la Guémara (Kétoubot page 111a) il ressort que celui qui réside en Erets Israël n'a plus de faute.

Bien que ce ne soit pas explicite, mais c'est dans ce sens qu'a explicitement tranché le Maharam de Rotenbourg dans l'une de ses lettres.

Je vous copie les termes employés par ce Richon :

וששאלתם עיקר מצווה ללכת לארץ ישראל איני יודע אלא כמו שמפורש בסוף כתובות קי ב ואם מוחלין לו כל עוונותיו הכי מפורש התם קיא ב ובלבד שיהא פרוש מכאן ואילך ויזהר מכל מיני עוון ויקיים כל מצוות התלויות בארץ שאם יחטא שם בארץ ישראל ייענש יותר מכל עבירות שיחטא בחוצה לארץ כי ה' דורש אותה תמיד ועיני ה' בה והשגחתו תדיר ואינו דומה מורד במלכות בפלטין למורד מרחוק חוץ לפלטין

Il s'empresse de préciser que ceci est conditionné par le fait que :

"dorénavant l'homme qui s'y trouve se comporte correctement, qu'il s'écarte de toute sorte de faute, et qu'il accomplisse toutes les Mitsvots relatives à la terre, parce que s'il faute en Erets Israël, il sera puni plus sévèrement que pour toute autre Avéra commise à l'étranger, parce que D. s'y trouve particulièrement, et ce n'est pas la même  chose de fauter dans le palais du Roi ou à l'extérieur de celui-ci".  

Le Midrash (Béréchit Rabba chap. 67 § 13) précise d'autre part que le 'Hatan se voit ses fautes effacées. Les décisionnaires de préciser (Rav Sternbukh dans Taam Vadaat Béréchit chap. 28 verset 9) que ceci est valable même dans le cas où le 'Hatan est un impie. En effet, on déduit le fait que les fautes sont effacées du fait que Ishmaël s'est marié avec une femme s'appelant "Ma'hlat" (pardonner). De là que même un impie ses fautes lui sont pardonnées le jour où il se marie. 

Toutefois ces enseignements qui ne sont pas des halakhot mais des Hagadtot à approfondir, et la preuve est que les décisionnaires tels que le Rambam et le Choul'han Aroukh n'ont pas rapporté ces enseignements dans leur codification des Halakot. On ne peut donc pas en déduire des Halakhot telles que celle que vous souhaitez déduire.

De plus, l'interdit du vol entre dans le cadre des lois de "Ben Adam La'havéro" c'est à dire de son devoir vis à vis de son prochain. C'est pourquoi, les textes précités traitant de notre relation vis à vis de D. ne peuvent intervenir ici. 

De plus à propos du vol la Torah elle même précise que la réparation de cet interdit est "Véhéchiv Et Haguézéla" c'est à dire qu'elle consiste à rendre l'objet volé ou sa valeur, il est donc inenvisageable de s'acquitter de son devoir en accomplissant l'une de ces deux Mitsvot. 

Béhatsla'ha !