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Séparation de la Nidda= rejet. Que faire?
Bonjour Rav,
Depuis que je me suis marié je n'arrive pas à respecter toutes les lois de nidda, le principal que je respecte c' est la séparation des lits, je ne bois pas dans le meme verre de vin que ma femme lors du kiddouch, j'évite de la toucher mais je ne vous cache pas que c'est tres dure de respecter tout ce qui a été dit dans le cours.
J'ai déjà essaye de respecter tres bien les lois, du coup le soir de son mikvé, je me suis senti très mal, je n'avais plus envie d'elle pendant 2 jours du coup ça l'a mis mal à l'aise car j'ai du m'excuser mais de mon coté je trouvais ridicule de faire des restrictions comme ça !!
que faire dans ce cas, est ce quil faut faire attentions à toutes les restrictions ou faut il faire attention qu'à ne pas arriver à faire un rapport.ça fait plsu de 5 ans que je suis marié,
j'ai toujours eu honte d'exposer mon problème a un rav.
Chalom!
Premièrement, vous avez raison de présenter votre problème à un Rav, kol hakavod.
Ensuite, je voulais que vous sachiez que vous êtes une exception à la règle. En effet, auprès des couples généralement, plus ces lois de Harh'akot sont bien vécues, plus enduite à son retour du Mikvé la relation est intense.
C'est sûr, elle vous a manqué, vous ne l'avez pas regardé tout ce temps là, ni touché, ni rien du tout.
C'est pourquoi pour vous aider j'aimerai comprendre la nature du problème. Qu'est ce qui vous dérange dans le fait que vous avez été séparé, c'est à dire, comment expliquez vous que cette séparation soit à l'origine de rejet?
Merci de me répondre pour que je puisse mieux vous conseiller et vous aider à résoudre le problème.
Kol touv!
Kvod Harav
La difficulté à poser des questions dans ce genre de situation vient justement du fait, que comme vous le soulignez, en général le couple tire un bénéfice du respect des lois de Niddah.
Dès lors, lorsqu'un problème lié à Nidda surgit, il y aura parfois un sentiment de culpabilité, une tendance à nier l'existence du problème, ou un sentiment d'être anormal.
Ce que décrit guy n'est peut-être pas très fréquent, mais constitue un problème normal, presque classique.
C'est peut être une exception comme vous le dites, mais en rien une exception exceptionnelle. Il peut y avoir de nombreuse raison au sentiment décrit.
Par exemple un homme qui « désexualise » sa femme pour ne pas souffrir d'être attiré par elle durant la période de Nidda.
Ou bien un homme qui vit comme une rupture émotionnelle le fait de ne plus avoir de contact physique avec sa femme, et qui lie de façon indissociable sexualité et sentiments.
La psyché humaine étant en général complexe, il peut y avoir bien d'autres raisons à cela, et certains comportements étonnants peuvent trouver une certaine logique une fois expliqués.
Après, c'est à guy de réussir à trouver l'origine de son malaise, si les pistes évoquées s'avèrent fausses.
C'est un gros travail d'introspection. J'espère ne pas outrepasser mon rôle en émettant ces quelques suggestions : tout d'abord, guy devrait parler avec sa femme longuement de ce problème, pour qu'elle puisse essayer de le comprendre. Il ne doit pas reste seul face à sa difficulté et demandé à sa moitié de l'aider.
Sa femme peut aussi l'aider : si le problème est le manque affectif les premiers contacts physiques au retour du Mikvé seront peut-être plus affectueux, et moins sensuels, pour faire revenir progressivement les choses à la normale.
Dans l'autre cas, la femme peut jouer la carte d'une séduction adaptée. Il peut être aussi utile de réfléchir à une possibilité d'exprimer ses sentiments sans contact physique durant la période de Niddah, dans la limite de ce permet la Halakha.
Remplacer les "je t'aime" par des compliments ciblés et moins équivoques par exemple. En tout cas, il est clair qu'il faut la guidance d'un rav pour optimiser le respect de ces Halakhot, n'en faire ni trop ni pas assez, et pour donner des pistes quand à l'ambiance et à l'état d'esprit à avoir pour alléger la difficulté de Nidda. J'espère que ce que j'ai écrit vous aidera à guider le questionneur et à solutionner son problème; et aidera le questionneur à mieux cerner son problème et à bien voir qu'il n'est pas le seul à être confronté à ce genre de difficultés.
Shabbat Chalom.
Chalom!
Merci à vous!
Il faudrait que guy exprime de façon explicite son problème pour pouvoir bien le guider. Mais ce que vous écrivez me semble être déjà une piste de réflexion pour notre cher guy.
Kol touv!