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Joie: est ce un hiyouv?

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Catégories : Comportement
femme
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Vendredi 27 février 2015 à 08h05

shalom rav,

Je m'interroge en ce moment sur la simha, c'est de circonstance avec le mois d'adar :) j'aimerais comprendre pourquoi est il écrit dans la paracha ki tavo que si l'on ne sert pas Hachem dans la joie, s'ensuit has vechalom une serie de choses qui ne sont pas ''des benedictions'' je comprend que la simha est une condition sine qua non pour le service d'Hachem, pourquoi? avez vous un cours a ce sujet?

Merci beaucoup!

Vendredi 27 février 2015 à 13h34

Chalom Ouvrah'a!

 

Vous avez raison qu'on pourrait faire tout un cours à ce sujet. 

 

Mais je pense tout de même qu'en écoutant tous nos cours au quotidien vous pouvez vous faire une idée de ce sujet.

 

Certains commentateurs expliquent que la Torah est indéniablement de nature à réjouir celui qui l'accomplit. C'est en ce sens que si une personne accomplit toutes les Mitsvots de la Torah sans joie, ceci prouve que d'une certaine façon elle est en dehors du coup. 

 

C'est à dire que le manque de joie n'est pas le problème en soi, il n'est qu'une indication qu'on n'est malheureusement pas en train de servir D.

 

Il est aussi possible d'expliquer cela d'une autre façon. 

 

La joie est urgente dans notre service divin. En effet, si on sert D. sans joie, on a de fortes chances de mal le servir voire même de complètement déraper H'ass véchalom.

C'est la raison pour laquelle il est possible d'expliquer que la punition ne provient pas du manque de joie, mais plutôt des répercussions néfastes de ce manque de joie qui risquent de se manifester assez rapidement.


Enfin il est certain que le H'illoul hachèm (profanation du nom de D.) qui résulte de notre Avodat Hachem sans joie est énorme.

Or l'une des fautes les plus graves est le H'illoul hachèm, c'est peut être pour cela que la punition est gravissime.


Voici quelques petits jalons de réflexion!

 

Béhatslah'a et Pourim saméah'!

femme
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Vendredi 27 février 2015 à 14h22

j'aurai aime avoir une definition de la joie 1/Est ce que quand on vit une epreuve qui nous fait mal c'est considere comme si on n'avait pas de joie parce qu'on pleure a cause de cette epreuve? ce qui ne veut pas forcement dire que je ne suis pas contente de faire une avodat Hachem mais simplement que l'epreuve est difficile et que parfois j'en pleure de douleur Je pense que c'est une question essentielle 2/ Est ce que la joie est un sentiment? ou un travail? Quand je vis une epreuve, tout le travail de emouna du hakol letova doit me mener a ressentir un peu moins la douleur? merci Rav pour tous vos elements de reponse

Samedi 28 février 2015 à 21h01

j'aurai aime avoir une définition de la joie

 

Moi aussi j'aurai aimé pouvoir définir en termes clairs ce concept, mais j'en serai incapable.

 

1/Est ce que quand on vit une épreuve qui nous fait mal c'est considéré comme si on n'avait pas de joie parce qu'on pleure à cause de cette épreuve?

ce qui ne veut pas forcement dire que je ne suis pas contente de faire une avodat Hachem mais simplement que l'épreuve est difficile et que parfois j'en pleure de douleur.

Je pense que c'est une question essentielle

 

Oui, c'est effectivement une question essentielle!

Lorsqu'on vit un événement douloureux on a mal et c'est tout à fait normal. Etre content d'avoir mal, non. Exulter de joie lorsqu'on vient de connaitre une catastrophe, ou un deuil etc. qu'à D. ne plaise sûrement pas!

Les personnes qui le font sont à mon humble avis pas normales, et pas humaines. Ce n'est sûrement pas ce que D. attend de nous! J'en ai parlé une fois en cours en long en large et en travers, et j'ai expliqué cette idée, ce serait trop long à l'écrit!

 

Ce qui est pourtant possible, est de se réjouir dans un second temps, de la possibilité qu'on a de continuer à servir D. malgré les difficultés et de se réjouir de l'occasion qu'on a de lui montrer qu'on a réussi à surmonter l'épreuve et à lui prouver notre attachement inconditionnel même dans les périodes difficiles.

 

Mais c'est sûr que c'est un niveau et un travail personnel important de pouvoir y arriver vraiment.

 

2/ Est ce que la joie est un sentiment?

 

Il me semble que oui. C'est un vécu.

 

ou un travail? 

 

Le travail peut nous permettre d'arriver à ce sentiment fabuleux. 

 

Certains Maîtres enseignent néanmoins que la joie n'est pas un travail mais qu'elle dépend vraiment de la Siyata Dichmaya. C'est à dire que c'est un cadeau Divin de réussir à se sentir vraiment joyeux, quelque soit la situation dans laquelle on se trouve.

 

Quand je vis une épreuve, tout le travail de emouna du hakol letova doit me mener à ressentir un peu moins la douleur?

 

Je pense que oui. C'est clair que lorsqu'on réussit à se convaincre que tout vient de notre père bienveillant qui nous aime le plus au monde etc. ceci apaise, soulage et atténue un peu la douleur. C'est en ce sens que les juifs croyants vivent beaucoup mieux que ceux qui ne le sont pas (juifs ou croyants) vu qu'eux se sentent être entre les mains d'un destin cruel, d'une fatalité incontournable et rien ne peut les soulager dans leurs difficultés excepté les différents stratagèmes qu'ils emploient mais qui ne sauraient être utiles comme eux même le savent pertinemment.

 

Merci Rav pour tous vos éléments de réponse 

 

Avec plaisir!

J'espère avoir réussi à vous aider!

 

Béhatslah'a!

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