Omèr: Musique classique et Roch hodech.

De toute la période du Omèr.

Béhatslah'a!

Chalom

Le Rav parlait de musique classique s'il s'agit de chants, il se peut que se soit différent.

Toutefois je me souviens qu'il y a quelques années plusieurs Grands Décisionnaires avaient été interrogés au sujet de chants tristes, pendant la période des trois semaines, qui sont chantés et joués avec des instruments, et certains Grands Décisionnaires avaient effectivement voulu autoriser.

Cette période est d'après la Halah'a moins sévère que celle des trois semaines concernant l'interdiction d'écouter de la musique. 

kol touv.

Chalom Ouvrah'a!

Je ne me suis jamais vraiment penché sur la question. Je ne peux que vous dire que des Grands rabbanim de haute érudition en Torah tels que le Rav Avraham Chapira zatsal ancien Grand Rabbin d'Israël et Roch yéchiva de Merkaz harav; qui était un immense Talmid hah'am l'autorisait.

Vu que la grande majorité des Décisionnaires ne l'ont pas autorisé, je vois difficilement comment je pourrais vous dire qu'on peut se reposer sur eux.

Sur quoi se reposent ils? Visiblement sur le fait que l'interdiction d'écouter de la musique n'est pas tellement explicite, le Choulh'an arouh' ne la mentionne même pas, et sur le fait qu'un tel jour où tant de miracles se sont passés pour le peuple juif, il y a lieu de se montrer plus indulgent ainsi qu'on le fait par exemple pour des repas de Mitsva.

Toujours est il que la plupart des grands Décisionnaires n'ont pas accepté cet avis.

Kol touv.

J'ai trouvé votre remarque très intéressante au sujet du fait que le Choulh'an arouh' ait omis les lois de la musique dans les lois du Omèr.

Toutefois vous voyez bien que le Magen avraham les a mentionnés dans les lois du Omer alors qu'il est d'accord avec le Choulh'an Arouh' que toute l'année ceci est interdit ainsi qu'il est écrit dans le chapitre 560.

En tous cas c'est une des preuves du Or Letsion.

Kol touv.

Chalom Ouvrah'a!

Les Décisionnaires se montrent relativement indulgents dans deux cas de figure:

1. Le cas où l'apprentissage est fait pour des raisons de Parnassa. Par exemple un professeur qui donne des cours pour sa Parnassa ou un élève qui apprend lui aussi pour pouvoir ensuite exercer dans ce domaine et être payé pour cela (Zéh'èr simh'a, Rav Feinstein etc.)
2. Le cas où un élève a déjà commencé à prendre des cours et le fait d'arrêter pendant une longue période risque de lui faire perdre la maîtrise de ce qu'il connait déjà. Cette perte est une raison suffisante si elle est conséquente pour lui autoriser à poursuivre son apprentissage pendant ces périodes.

Si votre apprentissage des chants de Chabbat se fait sans accompagnement d'instruments de musique, c'est déjà beaucoup moins problématique.

Kol touv. 

Chalom

Votre question est assez générale.

En un mot, depuis la destruction du temple, nos Maîtres zatsal ont institués qu'il est interdit de se servir d'instruments de musique pour jouer de la musique dans un but de profit uniquement. 

En principe, allumer un enregistreur radio, avec une cassette de chants accompagnés d'instruments de musique est interdit.

Toutefois, ii existe certaines dérogations:

  -Si on apprend la musique pour sa parnassa (en faire de cela son métier et pouvoir vivre de cela).

  -Lors de repas organisés pour une Mitsva tels qu'un mariage, une Brith mila etc.

  -De même de grands Décisionnaires contemporains ont écrit que de nos jours il y a lieu d'autoriser à nos contemporains d'écouter de la musique pendant l'année (en dehors des périodes de deuil), et ce  même lorsqu'il ne s'agit pas d'un repas de Mitsva. La raison en est que nos Maîtres ont estimé que de nos jours nos contemporains sont très stressés, ont tendance à déprimer etc... et c'est pourquoi lorsqu'ils écoutent de la musique ce n'est pas pour en tirer un simple profit mais c'est aussi et surtout pour décompresser et se réjouir. En dehors de cela, c'est souvent pour se renforcer en Torah et emouna et Yrat chamaïm, et donc il y a lieu d'autoriser (Léhorot nathan, Rav Wozner etc.)

Kol touv.

Chalom Ouvrah'a!

D'une façon générale je pense qu'un juif n'a rien à faire dans un opéra de non juifs pour de nombreuses raisons évidentes.

Au sujet du Omer, c'est bien évidemment une raison supplémentaire de ne pas s'y rendre.

Par contre je ne vois pas pourquoi cette personne se vexerait si vous lui expliquez gentillement et intelligemment que vous êtes désolée mais vous êtes religieuse et ne vous voyez pas aller à cet endroit en période de Omer.

Priez D. qu'elle ne le prenne pas mail, et D. vous aidera sans doute!

Béhatslah'a!

Chalom!

Je pense que vous faites un bon choix!

Mais en dehors du problème de la chanteuse éventuelle, pourquoi aller dans un opéra de non juifs, pour écouter des chants de non juifs, baigner dans leur culture, etc. etc.

Vous risquez d'être assise de façon mixte, vous votre mari etc. en plein milieu de Pritsout etc. C'est dommage! 

Nous avons sur le site deux conférences au sujet de Yom Haatsmaout dans lequel on tente d'expliquer un peu cela!

Je vous invite à les écouter!

Mais en tout cas, ce n'est certainement pas une raison d'après la majorité des décisionnaires d'autoriser de la musique pendant le Omer!

Kol touv!