Chalom Rav !
Pourriez vous m indiquer quelles sont les alternatives possibles pour pouvoir se maquiller durant shabbat ? Ma question concerne essentiellement le teint : poudre libre , blush . ya til sur qui s appuyer pour autoriser ?
Merci beaucoup
Chalom!
J'ai fait un cours sur le site qui va vous sans doute vous plaire vu qu'il est fait sur mesure pour répondre à votre question:
http://www.torahacademy.fr/maquillage
Kol touv!
Chalom Rav !
J' aimerai savoir si il est possible de lire a l' issue de chabbat les informations sur des sites tels que ynet ou autre puisque il est presque sur que le suivi d' information a été écrit par des juifs pendant chabbat , or il y a une interdiction de profiter de la aveira d' un juif même a l' issue de chabbat ?
Chalom ouvrah'a!
Vous posez comme à votre habitude une question de Talmid H'ah'am.
Je souhaitai donc vous y répondre comme on répond à une vraie question de Halah'a.
Or, Vendredi je n'avais pas suffisamment de temps, j'ai donc préféré attendre ce soir, plutôt que vous apporter une réponse incomplète.
Avant même de rentrer dans la question complexe de Halah'a que vous soulevez, j'aimerai vous rappeler ce que les Géants de toutes les générations nous ont toujours enseigné.
A savoir qu'il est totalement déconseillé, voire même interdit de lire les journaux non religieux, pour des raisons évidentes, que vous pouvez imaginer.
Succinctement:
1- Les photos indécentes qui s'y trouvent et qu'on ne peut ne pas regarder lorsqu'on lit un journal.
2- Les écrits antireligieux qui s'y trouvent au quotidien et qui ont sur nous une mauvaise influence qu'on le veuille ou non.
3- Le manque de Emouna qui est transmis à notre insu. Pour ne prendre qu'un exemple récent, durant toute la guerre de "Bordure de protection" avec tous les miracles qui se sont produits, seules les radios religieuses étaient capables de mentionner les mots "Barouh' Hachèm" au moment où elles annonçaient les miracles dont nous étions témoins. Dans les autres radios pas une seule mention à D. Qu'on le veuille ou non, cet orgueil humain est transmis et a une influence sur nous et sur notre sensibilité.
Voilà en quelques mots les principales raisons.
Pour en arriver à votre question de Halah'a.
Le Choulh'an Arouh' écrit (au chapitre 318) que lorsqu'un travail interdit pendant Chabbat a été fait par un juif de façon voulue (Bémézid), cette chose-là est interdite à cette personne pour toujours. En revanche les autres personnes, ont le droit de profiter de cette chose là depuis la sortie de Chabbat.
A priori, il ressort de cette Halah'a qu'il est tout à fait autorisé de profiter de ces informations bien qu'elles ont été écrites pendant Chabbat, vu que si elles ont été écrites par des juifs la Halah'a est qu'il est autorisé d'en profiter immédiatement à l'issue de Chabbat.
Simplement, il faut aller un peu plus loin (concentrez vous bien s'il vous plait c'est un peu pointu):
Dans le cas où un non juif aurait effectué un travail interdit pour un juif pendant Chabbat, le juif peut en profiter le Samedi soir uniquement à partir de "Kédé Chéyaassou". C'est-à-dire qu'après la sortie de Chabbat, il faut encore attendre le temps que cela prend de faire ce travail interdit.
La raison pour laquelle il y a une différence entre un travail effectué par un juif où il est possible à un autre d'en profiter tout de suite à l'issue de Chabbat, et le cas où un non juif a effectué un travail pour un juif, où il faut attendre ce laps de temps, est double:
1- Concernant le cas d'un non juif on a peur que si on autorise au juif de profiter de cette action dès la sortie de Chabbat, il risque de demander à ce non juif ou à un autre, une prochaine fois de faire des actions interdites pendant Chabbat, afin de pouvoir en profiter dès lors le Chabbat terminé. C'est pourquoi nos Sages nous ont dissuadé de le faire en nous montrant bien qu'on n'a rien à gagner à le faire puisque de toutes les façons on ne pourra pas en profiter dès la sortie de Chabbat, vu qu'il faudra attendre le temps que cette opération prend à être effectuée, il s'avère qu'on a rien gagné.
Par contre on ne craint pas qu'un juif en vienne à demander à un autre juif de faire une action interdite pendant Chabbat pour pouvoir en profiter dès lors Chabbat terminé.
La différence provient du fait que de demander à un non juif de faire un travail interdit ne nous semble pas être très grave et donc on peut être amené à le faire.
Par contre demander à un juif de faire quelque chose interdit pendant Chabbat est grave à notre esprit et donc, on n'en viendra pas à lui demander de faire ces choses interdites.
2- Dans le cas du juif qui a effectué un travail interdit pendant Chabbat, on suppose que même si on en vient à lui demander de faire quelque chose interdit une prochaine fois, il refusera, et le fait qu'il ait trébuché cette fois ci ne prouve en rien qu'il trébuchera à nouveau la prochaine fois, c'est pourquoi nos Maîtres ne se sont pas montré sévères et n'ont pas exigé qu'on attende à l'issue de Chabbat le temps que prend de faire cette opération. Par contre si on demande à un non juif une prochaine fois de faire quelque chose qui est interdit pour nous, il le fera sans doute à nouveau.
Revenons-en à notre sujet.
Fort de ces propos, le Pri Mégadim a écrit que dès lors qu'il s'agit de personnes non religieuses, on considère cela comme s'il s'agissait d'un non juif qui avait fait cette opération pour un juif. Et, il faut donc attendre à l'issue de Chabbat le temps que prend de faire ces opérations-là, et simplement après c'est autorisé de profiter et de lire ces informations.
Le Rav Elyachiv zatsal dans son Kovets Téchouvot écrit que cette loi du Pri mégadim dépend en fait des deux raisons évoquées plus haut.
Si la raison pour laquelle il faut attendre dans le cas d'un non juif et non dans le cas d'un juif provient du fait que dans le cas du juif il n'est pas à craindre qu'un juif li demande une prochaine fois de faire un acte interdit, il en va de même pour une personne non religieuse, le juif religieux ne risque pas d'en venir à lui demander de faire quelques chose d'interdit un prochain Chabbat.
Si la raison est la seconde qu'on sait que le juif n'acceptera pas de transgresser Chabbat une seconde fois, ceci est vrai pour un juif pratiquant à qui il arrive de tomber, mais pas à un juif qui transgresse toutes les semaines le Chabbat. Et donc, d'après cette raison, il est vrai qu'il convient de nécessiter une attente à l'issue de Chabbat ainsi que l'écrit le Pri Mégadim.
Simplement le Rav Elyachiv écrit qu'il y a lieu d'autoriser et de se baser sur la première raison. (Il parle du cas d'un autobus qui vient nous chercher juste à l'issue de Chabbat, et on sait très bien qu'il a commencé son parcours pendant Chabbat pour pouvoir être arrivé à notre station juste à l'issue de Chabbat). Le Rav Oyerbah' zatsal dans (Minh'at Chélomo tome 2 va dans le même sens).
Je précise tout de même, que certains Décisionnaires tels que le Ktav Sofèr, et c'est dans ce sens que tranche le Rav Nissim Karlits Chlita, disent que dans un tel cas on n'a pas le droit de profiter de ces informations, même longtemps après Chabbat.
Effectivement, tout ce qu'on a autorisé à un autre juif de profiter d'un travail interdit après Chabbat, même si celui-ci a été effectué pour ce juif précis, c'est d'après eux, uniquement lorsque ce juif a transgressé le Chabbat de façon ponctuelle. Mais un juif qui a l'habitude de transgresser le Chabbat chaque semaine (comme dans votre cas) et qui fait des travaux interdits pour d'autres juifs, ces juifs là pour lesquels ce travail a été effectué n'auront jamais le droit d'n profiter, de la même façon que cette personne elle-même qui a profané le Chabbat n'aura jamais le droit d'en profiter.
Mais en pratique comme je l'ai écrit plus haut, de nombreux Décisionnaires n'ont pas été d'accord avec cela, ainsi que l'a prouvé aussi le Har Tsvi et autres Décisionnaires.
En résumé:
Efforcez vous autant que possible de ne pas vos informations dans des sites non religieux.
A l'issue de Chabbat, l'idéal est de ne pas lire les informations dont vous savez qu'elles ont été écrites par des juifs pendant Chabbat, et ce, même après une longue période de sorte à vous acquitter de l'opinion du Ktav Sofèr et du Rav Karlits.
D'après certains il sera possible uniquement après avoir attendu le temps qu'a pris la rédaction de ces propos (Opinion du Minh'at Ytsh'ak à partir des enseignements du Pri Mégadim mentionné plus haut). Enfin certains autorisent même immédiatement à la sortie de Chabbat.
Kol touv et Béhatslah'a!
Bonjour très cher Rav.
J'ai lu vos réponses concernant les questions sur détecteurs de mouvements qui provoquent des lumières chabbat. J'aimerai avoir une précision pour la nuance suivante: : Dans mon cas , il s'agit d alarme sur laquelle un petit voyant rouge ( identique aux petits voyant lasers) s'allument au passage d'une personne. Il ne s'agit pas d'une lumière qui va m'éclairer, loin de la. J'essaye avant chabbat de recouvrir toutes ces alarmes en les recouvrant avec des chaussettes ! Mais je pose quand même la question , dans le cas où une a été oubliée, ou bien tout simplement , ya t'il lieu de ne pas avoir à recouvrir avant chabbat ces alarmes ? Je vous remercie !!!
Chalom Ouvrakha !!
D'une façon générale on préfère recouvrir de sorte à ne pas avoir à se reposer sur tout typr de principes Halakhiques.
Ceci étant si une fois vous avez oublié de les couvrir vous pouvez passer normalement dans votre maison, quoique je préfererai que vous les recouvriez pendant Chabbat même si pas fait avant Chabbat.
Une personne qui déciderait de ne pas les couvrir aura tout de même sur qui se reposer.
Béhatsla'ha !
Shalom Rav ,
J' ai entendu qu il n'était pas nécessaire de faire bore nefachot après avoir bu du coca , ou autre boisson sucrée , que l' on "sirote" sans boire d' un trait. Pouvez vous me confirmer cela?
Merci !!
Chalom Ouvrah'a!
Il existe effectivement une Halah'a selon laquelle il faut boire une quantité de 1 Réviit (86ml) de boisson en une fois voire deux d'après certains pour devoir réciter la bénédiction de Boré nafachot.
Certains Décisionnaires écrivent que les boissons qu'on a l'habitude de boire en les sirotant tels que les boissons alcoolisées, étant donné que c'est la façon de les boire lentement, qu'on doit réciter Boré néfachot même si on a bu un Réviit en plusieurs fois et plusieurs minutes.
Toutefois la Halah'a a été tranchée différemment et en pratique on ne récite pas de bénédiction finale sur une telle boisson.
Dans le même ordre d'idée concernant le café, ou concernant le coca qui est une boisson gazeuse, et de ce fait on a du mal généralement à tout boire en un coup la Halah'a est qu'on ne récite pas la bénédiction finale.
C'est pourquoi concernant le coca et autres boissons, si effectivement elles ne sont pas aptes à être bues d'un trait, on ne récite pas la bénédiction. Si toutefois, elles ne sont pas très gazeuses, et qu'on peu les boire d'un trait, on récitera Boré néfachot.
Je tiens juste à préciser, que certains Achkénazes ont la coutume de suivre l'opinion du Gaon de Vilna qui dit que concernant la boisson, on peut réciter la bénédiction de Boré néfachot si jamais on a bu la quantité d'1 Réviit en 4 minutes. D'après cette opinion, il est clair qu'on récitera dans tous les cas la bénédiction de Boré néfachot sur le café et sur le coca.
Kol touv.
Chalom Rav
J' ai une fois entendu, que pour une personne s' étant marié à une non juive, il n y avait pas de chiva à faire.
Est-ce une fausse rumeur ou pouvez vous me confirmer ?
Merci !
Chalom Ouvrah'a!
Ce n'est pas une rumeur, c'est une Halah'a.
Cette Halah'a provient du fait que d'après la Torah ce juif n'est pas considéré comme étant marié avec cette femme non juive! Le mariage ne peut être effectif que dans la mesure où un juif épouse une juive.
N'étant pas mariés, pourquoi s'endeuiller?
Kol touv!
Chalom Rav , un homme habitant a ashdod doit il se rendre a la synagogue pour pouvoir faire sa tefila en miniann ( en prenant en compte qu il n y a pas de miklat dans la synagogue)? Les Gdolim se sont ils prononces sur ce sujet par les temps qui courent? Toda rabba Chabbat Chalom
Chalom Ouvrah'a Naomie.
Tout d'abord je voulais vous dire qu'effectivement j'ai beaucoup pensé à vos parents ces jours ci, vu que je sais qu'ils habitent à Achdod.
J'ai voulu demander à votre soeur de ses ses nouvelles Lundi soir mais après le cours elle est rapidement partie.
Il faut savoir que les instructions du Pikoud haorèf sont ce que nous devons accomplir. A savoir, qu'il est possible de se rendre dans une telle synagogue si se trouve à portée de cette synagogue un Miklat en bonne et due forme ou un endroit qui peut malgré tout protéger d'après leurs instructions.
Si ils sortent pour faire des courses etc. en se reposant sur le fait qu'ils pourront courir dans ce genre d'endroits en cas d'alerte, ils peuvent aussi se rendre à la synagogue.
S'il n'y a pas proche de cette synagogue un endroit de sécurité, il est dispensé de s'y rendre et à le devoir de ne pas s'y rendre.
Dans tous les cas, il est clair que si sa femme ou ses enfants ou lui même sont angoissés de le laisser partir en cette période de guerre, etc. il a le droit de rester chez lui, et de prier à la maison.
Continuons à prier et à nous renforcer pour la sécurité de tous les juifs en Israël et de par le monde et pour la réussite et la sécurité de tous nos soldats.
Kol touv et Chabbat chalom!