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Lyora

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Toutes les questions posées par Lyora

Chabbat

Tirer profit des BĂ©ssamim de la Havdala?

- Vendredi 28 mars 2014 Ă  14h42 vu 888 fois
Chalom Rav. Peut-on se servir des Bessamim qui ont servi à la Havdalla pour assaisonner des plats ou des salades? Merci beaucoup, je ne sais pas ce qu'on ferait sans vos réponses. Chabbat chalom!

Chalom

Oui, il n'y a aucun problème.

 

Chabbat chalom.

Havdalla

Tirer profit des BĂ©ssamim de la Havdala?

- Vendredi 28 mars 2014 Ă  14h42 vu 888 fois
Chalom Rav. Peut-on se servir des Bessamim qui ont servi à la Havdalla pour assaisonner des plats ou des salades? Merci beaucoup, je ne sais pas ce qu'on ferait sans vos réponses. Chabbat chalom!

Chalom

Oui, il n'y a aucun problème.

 

Chabbat chalom.

Cacherout

Vacances et ustensiles non trempés?

- Mardi 28 juillet 2015 Ă  19h30 vu 836 fois

Bonjour

Si j'achète un ustensile nécessitant un trempage au mikvé, mais que je n'ai pas de mikvé proche (lieu de vacances), puis-je lékhatehila donner cet ustensile par téléphone à ma femme de ménage et le lui emprunter ? Merci.

Chalom

 

La parole n'est pas considérée par la Halaha comme faisant mode d'acquisition. Ceci n'est donc pas efficace.
Trouvez proche de votre lieu de séjour un autre non-juif qui sera prêt à vous aider.

 

Kol touv.

Lait et poisson

- Mercredi 04 février 2015 à 23h02 vu 963 fois

Bonjour

 

Est il permis selon tous les rites,de mélanger le poisson et le lait?

 

Merci 

Chalom!

 

La coutume la plus répandue chez les Achkénazim est de l'autoriser.

 

La coutume la plus répandue chez les Séfaradim est d'interdire de consommer du poisson avec du lait.

 

Cf aussi http://www.torahacademy.fr/consommation-du-lait-et-du-poisson 

 

Kol touv!

Médicament composé de lactose

- Mercredi 04 février 2015 à 23h01 vu 1106 fois

Bonjour kvod Harav

 

Est ce que le lactose monohydraté faisant partie de l'un des composants d'un médicament pose problème :

 

1/ au niveau cacherouth pour ceux notamment qui veillent a consommer du halav Israël

 

2/ faut il respecter un intervalle entre la prise d'un tel médicament après la consommation d'un plat carné?

 

Avec mes remerciements! 

Chalom

 

Si on parle d'un médicament qui n'a pas de goût,

 

1- Aucun problème.

 

2- Aucun intervalle n'est nécessaire.

 

Kol touv.

Cachérisation en vacances?

- Mardi 28 juillet 2015 Ă  23h14 vu 1254 fois

Bonjour,

J'ai loué pour cet été un appartement à des non-juifs et j'aimerai savoir s'il était possible (et comment) d'utiliser et/ ou de cachériser les appareils suivants :

- barbecue électrique

- mini-four électrique

- lave-vaisselle

 

Merci

Chalom

 

Concernant le barbecue électrique, il faudrait se servir d'un chalumau très fort et cacheriser, c'est compliqué.

 

Concernant le petit four, attendez 24 heures après la dernière utilisation du non-juif, puis allumez-le à sa chaleur maximale une fois qu'il est parfaitement propre pendant environ une heure.

 

Ensuite, il est recommandé de bien couvrir de papier aluminium tous les plats que vous introduirez dans ce four.

 

Concernant le lave-vaisselle, il convient de ne pas l'utiliser bien qu'on l'autorise pour l'usage entre le lait et la viande d'après certains décisionnaires.

Mais là où il s'agit de non-juifs qui ont mis dedans des choses totalement interdites, il vaut mieux eviter.

 

Bien qu'une personne qui l'autorise pourrait se reposer sur le fait que les savons que l'on met lors de chaque machine altèrent immediatement le goût des aliments interdits.

 

Et dans ce cas il faudrait tout de même changer ou au moins bien nettoyer les filtres. Cependant le mieux est d'éviter de s'en servir.

 

Kol touv et bonnes vacances! 

Lait et viande

Médicament composé de lactose

- Mercredi 04 février 2015 à 23h01 vu 1106 fois

Bonjour kvod Harav

 

Est ce que le lactose monohydraté faisant partie de l'un des composants d'un médicament pose problème :

 

1/ au niveau cacherouth pour ceux notamment qui veillent a consommer du halav Israël

 

2/ faut il respecter un intervalle entre la prise d'un tel médicament après la consommation d'un plat carné?

 

Avec mes remerciements! 

Chalom

 

Si on parle d'un médicament qui n'a pas de goût,

 

1- Aucun problème.

 

2- Aucun intervalle n'est nécessaire.

 

Kol touv.

Lait et poisson

- Mercredi 04 février 2015 à 23h02 vu 963 fois

Bonjour

 

Est il permis selon tous les rites,de mélanger le poisson et le lait?

 

Merci 

Chalom!

 

La coutume la plus répandue chez les Achkénazim est de l'autoriser.

 

La coutume la plus répandue chez les Séfaradim est d'interdire de consommer du poisson avec du lait.

 

Cf aussi http://www.torahacademy.fr/consommation-du-lait-et-du-poisson 

 

Kol touv!

Immersion des ustensiles

Vacances et ustensiles non trempés?

- Mardi 28 juillet 2015 Ă  19h30 vu 836 fois

Bonjour

Si j'achète un ustensile nécessitant un trempage au mikvé, mais que je n'ai pas de mikvé proche (lieu de vacances), puis-je lékhatehila donner cet ustensile par téléphone à ma femme de ménage et le lui emprunter ? Merci.

Chalom

 

La parole n'est pas considérée par la Halaha comme faisant mode d'acquisition. Ceci n'est donc pas efficace.
Trouvez proche de votre lieu de séjour un autre non-juif qui sera prêt à vous aider.

 

Kol touv.

MĂ©langes

Médicament composé de lactose

- Mercredi 04 février 2015 à 23h01 vu 1106 fois

Bonjour kvod Harav

 

Est ce que le lactose monohydraté faisant partie de l'un des composants d'un médicament pose problème :

 

1/ au niveau cacherouth pour ceux notamment qui veillent a consommer du halav Israël

 

2/ faut il respecter un intervalle entre la prise d'un tel médicament après la consommation d'un plat carné?

 

Avec mes remerciements! 

Chalom

 

Si on parle d'un médicament qui n'a pas de goût,

 

1- Aucun problème.

 

2- Aucun intervalle n'est nécessaire.

 

Kol touv.

Cachérisation des ustensiles

Cachérisation en vacances?

- Mardi 28 juillet 2015 Ă  23h14 vu 1254 fois

Bonjour,

J'ai loué pour cet été un appartement à des non-juifs et j'aimerai savoir s'il était possible (et comment) d'utiliser et/ ou de cachériser les appareils suivants :

- barbecue électrique

- mini-four électrique

- lave-vaisselle

 

Merci

Chalom

 

Concernant le barbecue électrique, il faudrait se servir d'un chalumau très fort et cacheriser, c'est compliqué.

 

Concernant le petit four, attendez 24 heures après la dernière utilisation du non-juif, puis allumez-le à sa chaleur maximale une fois qu'il est parfaitement propre pendant environ une heure.

 

Ensuite, il est recommandé de bien couvrir de papier aluminium tous les plats que vous introduirez dans ce four.

 

Concernant le lave-vaisselle, il convient de ne pas l'utiliser bien qu'on l'autorise pour l'usage entre le lait et la viande d'après certains décisionnaires.

Mais là où il s'agit de non-juifs qui ont mis dedans des choses totalement interdites, il vaut mieux eviter.

 

Bien qu'une personne qui l'autorise pourrait se reposer sur le fait que les savons que l'on met lors de chaque machine altèrent immediatement le goût des aliments interdits.

 

Et dans ce cas il faudrait tout de même changer ou au moins bien nettoyer les filtres. Cependant le mieux est d'éviter de s'en servir.

 

Kol touv et bonnes vacances! 

FĂŞtes juives

17 Tamouz à Roch hodéch av

- Lundi 21 juillet 2014 Ă  17h49 vu 1071 fois

Bonjour

Quelles sont les interdits pour un séfarade du 17 Tamouz jusqu'à Roche hodéche av ?

Merci

Chalom

 

Je vous invite à lire le résumé que nous avons écrit à ce sujet sur le site:

http://www.torahacademy.fr/resume-des-lois-de-bein-hametsarim 

 

Kol touv!

travailler la veille de Roch hachana

- Mercredi 10 septembre 2014 Ă  23h22 vu 1430 fois

Bonjour Rav,

Peut on travailler la veille de roch Hachana avant hatsot?

Léchana Tova tikatvou vétéhatmou!

 

Oui, il n'y a aucun problème. Et même après Hatsot jusqu'à l'heure de Minha Gédola d'après certains de nos maîtres, et jusqu'à Minha Gédola d'après d'autres.

 

En bref, c'est comme les veilles de Chabbat et non comme la veille de Pessah' où il y a effectivement des restrictions très particulières.

 

Kol touv!

français en Israël 1 ou 2 jours?

- Samedi 20 septembre 2014 Ă  19h57 vu 963 fois

Chalom Rav!

Je voulais savoir si mes parents doivent faire un jour ou deux de Yom Tov lorsqu'ils se trouvent en Israël, alors que la majeure partie de l'année ils habitent en France?

Merci Kvod Harav!

Chalom Ouvrah'a!


La Halah'a est que les personnes qui habitent à l'étranger se doivent de célébrer les deux jours de fête qu'ils se trouvent à l'étranger ou qu'ils se trouvent en Israël pendant la fête. Certaines personnes habitant à l'étranger ont l'habitude de se rendre en Israël pour les trois fêtes (Pessah' Chavouot et Soukkot). Leur question est de savoir lorsqu'ils se trouvent en Israël doivent ils célébrer un ou deux jours.


Le Rav Oyerbah' zatsal a tranché dans son œuvre Minh'at Chlomo (Tome 1 chapitre 19) que ces personnes ne doivent célébrer qu'un seul jour. Effectivement ce qui détermine le lieu d'habitation concernant les fêtes est le lieu où ces personnes se trouvent pendant les fêtes. Si elles se trouvent systématiquement en Israël lors des fêtes, il s'avère que ces personnes habitent Israël concernant les lois relatives aux jours de Yom Tov.  Cette opinion a été retenue par le Rav Ovadia Yossef zatsal. Toutefois certains autres Décisionnaires n'ont pas accepté cette opinion.

 

Le Rav Ovadia Yossef zatsal tranche dans le H'azon Ovadia que cette Halah'a est valable concernant une personne qui a un appartement lui appartenant en Israël. Je lui ai posé la question est ce que cette Halah'a pouvait aussi s'appliquer concernant une personne qui se rend à l'hôtel ou qui est hébergée chez certaines personnes. Il a répondu que étant donné que le Rav Oyerbah' qui est l'auteur de cette opinion ne l'a écrite que dans un cas où la personne a un appartement lui appartenant, on ne peut étendre son H'idouch plus que cela. Lorsque je lui ai fait remarquer que dans le livre Yom tov chéni kéhilh'ato, il est rapporté que le Rav Oyerbah' avait tranché de la sorte même lorsque la personne se trouve à l'hôtel etc. il est revenu sur sa décision.

 

Je tiens à préciser que l'opinion du Rav Mordeh'aï Eliahou zatsal était que toute personne ayant un appartement en Israël ne doit célébrer qu'un seul jour de Yom tov lorsqu'elle se trouve en Israël pour les fêtes bien que au cours de l'année elle se trouve à l'étranger, et bien qu'elle ne se trouve pas en Israël pendant toutes les trois fêtes. Toutefois cette opinion n'a pas été retenue par la plupart des Décisionnaires contemporains.

 

Kol touv!

Cirer chaussures h'ol hamoèd?

- Vendredi 10 octobre 2014 Ă  15h44 vu 878 fois

Chalom Rav

est il pôssible de cirer ses chaussures pendant H'ol hamoed? Merci beaucoup Rav!

Chalom!

 

Votre question a déjà été répondue.

 

Voici le lien http://www.torahacademy.fr/cirage-chaussures-h-ol-hamoed

 

HAG SAMEAH'!

Pourquoi les jeunes filles n'allument pas Hanoukia?

- Samedi 29 novembre 2014 Ă  22h44 vu 1088 fois

Je voudrais savoir pourquoi les femmes sont petourot de l'allumage des neirot de hanoucah

Je ne vois pas le problème de temps car personne ne peut travailler pendant cette période. Alors pourquoi ?

Merci.

 Chalom!

 

Avec tout le respect que je vous dois, votre axiome est faux.

Le Choulh'an Arouh' stipule de façon explicite que les femmes sont tenues au même titre que les hommes d'allumer la Hanoukia, et tout le monde s'accorde avec cet avis.

Ce qui est néanmoins vrai est que d'après la coutume Achkénaz selon laquelle chaque enfant allume de façon indépendante une Hanoukia, les jeunes filles et les femmes n'allument pas elles aussi une Hanoukia mais s'acquittent de l'allumage principal du chef de maison.

Non pas parce qu'elles sont dispensées de l'allumage, mais parce qu'elles sont acquittées par leurs pères et maris.

 

La raison pour laquelle la femme est acquittée par l'allumage de son mari est parce que ishto kégoufo, c'est-à-dire que la femme est considérée comme une seule entité avec son mari.

 

Ce n'est pas que romantique mais c'est aussi une Halaha, ainsi que l'écrit le Michna béroura au chapitre 671.

 

Les jeunes filles pour lesquelles se principe ne s'applique pas n'ont malgré tout pas la coutume d'allumer lorsqu'elles se font acquitter par leurs parents.

 

La raison la plus répandue est que les femmes à l'époque essayaient de sortir le moins possible de leur maison pour des raisons de pudeur. Or, l'allumage s'effectue au seuil de la porte lorsque notre maison est attenante au domaine public et c'est pourquoi pour des raisons de pudeur les jeunes filles restaient à l'intérieur et laissaient leur père allumer et elles entendaient les bénédictions de l'intérieur et répondaient Amen.

 

Kol touv et Hanouka saméah'!

Que faire avec le reste de l'huile?

- Jeudi 18 décembre 2014 à 23h08 vu 1033 fois

Bonsoir,

 

J'ai quelques questions au sujet de l'allumage...

- Peut-on éteindre la hanoukia, une fois la demi heure passée ? Par ex. dans le cas où l'on doit sortir de chez soi et que l'on ait un animal de compagnie a la maison, et que ce serait donc dangereux de laisser des flammes allumées sans surveillance, sachant que si on attends qu'elles s'éteignent, elles pourraient rester allumées jusqu'à 2h du matin !

- Supposons que on les aient éteintes ou qu'elles se soient éteinte par un coup de vent: peut-on le lendemain réutiliser l'huile restante du jour précédant, et la même mèche si elle n'a pas été consumée complètement ?

- si on n'a pas de meuble pour la poser devant la fenêtre, doit on tout changer de place, ou peut on la mettre ailleurs ? si il n'y a pas non plus de place dans l'entrée pour mettre une table, peut on simplement la mettre dans le salon... ?

 

Je vous remercie beaucoup, et hag sameah !

 

Chalom Ouvrah'a!

 

Concernant votre première question, le Choulhan Arouh' écrit qu'une fois la demie heure passée, il est permis d'éteindre la Hannoukia.

Cependant certains décisionnaires s'ont d'avis qu'il vaut mieux ne pas l'éteindre vu que de nos jours il y a de nombreux passants dans la rue qui voient la Hanoukia de votre fenêtre même très tard. C'est pourquoi, il est préférable de ne pas l'éteindre.

Ceci étant, dans votre cas où il y a à craindre un danger, ceci est autorisé, ainsi que de nombreux décisionnaires ont autorisé d'éteindre la Hannoukia du Beth hakénéssèt une fois la prière achevée et la synagogue restant vide, s'il y a à craindre un danger.

L'idéal est malgré tout, de poser une condition depuis le moment de l'allumage que vous souhaitez après une demie heure éteindre la Hanoukia, et alors ceci ne pose déjà plus aucun problème.

 

Concernant votre seconde question, la réponse est qu'il est tout à fait autorisé le lendemain de se servir de cette huile pour allumer les bougies de Hannouka du lendemain. Il en est de même pour les mèches. D'après la Halah'a stricte, il est même autorisé de s'en servir pour des utilisations profanes dans la mesure où elles sont déjà resté allumées une demie heure, cependant comme précisé plus haut on préfère considérer toute la quantité d'huile présente dans le petit godet comme faisant partie intégrante de la Mitsva vu que de nombreuses personnes peuvent encore être à même à voir ces lumières.

 

Concernant les mèches, certains décisionnaires ont écrit qu'il valait mieux se servir de la mèche éteinte de la veille pour l'allumage du nouveau nèr d'aujourd'hui pour ne pas le désacraliser, vu que la bougie principale et obligatoire de chaque jour est celle qu'on rajoute et les autres sont facultatives.

 

Il s'avérerai donc qu'on se servirai d'une mèche qui a servi la veille pour la Mitsva elle même, aujourd'hui pour allumer une lumière facultative. Cependant de nombreux décisionnaires ont réfuté cette opinion et ont écrit qu'il est tout à fait permis de laisser la mèche de la veille là où elle se trouve, et d'allumer la nouvelle lumière avec une nouvelle mèche.

 

Concernant la conduite à adopter avec l'huile et les mèches qu'il va rester suite à l'allumage du huitième jour, je vous invite à suivre le cours qui sera mis en ligne la semaine prochaine à ce sujet Béézrat Hachèm!

 

Concernant la troisième question, essayez de faire tout ce que vous pouvez pour la placer face à la fenêtre si celle ci ne se trouve pas à plus de 9.6 mètres du sol. Si c'est impossible, placez la près de votre porte d'entrée à l'extrémité inverse de celle de votre Mézouza afin que chaque personne qui entre chez vous passe entre votre Hanoukia et votre Mézouza (Choulhan Arouh' chapitre 671).

 

Kol touv et Hanouka Saméah'!

Quand ouvrir mon entreprise?

- Samedi 31 janvier 2015 Ă  22h06 vu 1125 fois

Bonjour,

Je vais créer mon entreprise en auto-entreprenariat. J'avais choisi Tou Bichvat en date de création pour la symbolique que cela représente. Or j'ai un imprévu qui m'empêche de l'ouvrir Mercredi. Je ne pourrai l'ouvrir que Vendredi.

Que me conseillez vous créer la veille la veille de Chabbat ou choisir une date plus opportune.

Merci pour votre réponse

Chalom!

 

Je vous souhaite une immense réussite dans ce projet!

 

Je ne conseille pas forcément de commencer un Vendredi, et si oui, aux aurores ou en tous cas pas trop tard pour ne pas empiéter sur les préparatifs de Chabbat.

 

L'essentiel est à mon avis de bien prier le jour où vous commencez tout cela et les jours d'avant que tout se passe pour le mieux à tous les niveaux et que vous ne connaissiez aucune contrariété, que vous réussissiez bien et que tout se passe selon la volonté de D.

 

Si vous n'êtes pas pressée, le mieux serait de commencer au mois de Adar qui est un mois qui se prête à se lancer dans des projets en ce sens où c'est un mois de délivrance, durant lequel a eu lieu la délivrance de Pourim!

 

Kol touv et Béhatslah'a!

 

La Hannouccia dérange mon chien!?

- Mardi 01 décembre 2015 à 21h23 vu 1021 fois

Cher Rav, ai-je le droit d'éteindre les Nérot de H'anouka après qu'ils soient demeurés allumés pendant une demi-heure, s'il me faut par exemple sortir de la maison en y laissant sans surveillance un animal de compagnie, ce qui pourrait s'avérer dangereux ?

Chalom Ouvrah'a!

 

Puisque vous évoquez dans votre question la durée normative d'une demi-heure durant laquelle les Nérot doivent rester allumés pour être quitte de la Mitsva, il me semble important d'expliquer à quoi cette durée correspond.

 

Le Choulhan Aroukh (Orah' Hayim chap.672 § 2) explique qu'il s'agit du temps qui s'écoule depuis la tombée de la nuit et  durant lequel se trouvent encore dans la rue des passants susceptibles de voir notre H'anoukia allumée.  Celle-ci est alors en mesure de remplir son rôle de vecteur du Pirssoumé Nissa, c'est-à-dire de la diffusion la plus large possible du miracle accompli par D. en notre faveur à l'époque des Maccabées, ce qui n'est plus le cas lorsqu'il n'y a plus âme qui vive dans la rue.

 

Cependant, certains décisionnaires, tel le Rav de Brisk sont d'avis qu'il convient d'actualiser cette durée. En effet, expliquent-ils, les rues qui à notre époque bénéficient de l'éclairage électrique,  demeurent fréquentées jusqu'à une heure bien plus tardive qu'à l'époque du Choulh'an Aroukh. 

 

Cette différence d'appréciation entre les décisionnaires tire à conséquence au plan pratique au niveau de la réponse à apporter à chacune des trois questions suivantes:


   - Jusqu'à quelle heure peut-on allumer la H'anoukia? Selon le Choulh'an Aroukh, la personne qui l'allume entre la tombée de la nuit selon les Séfarades/ le coucher du soleil, selon certains Ashkénazes, et la demi-heure suivant la tombée de la nuit, est quitte a priori  de l'obligation de l'allumage. Si elle l'allume après, elle ne sera quitte qu'a posteriori de son obligation. Par contre, selon le Rav de Brisk, elle sera quitte a priori de son obligation si elle l'allume même bien plus tard dans la nuit, tant que la rue où elle réside est encore fréquentée.


   - Combien d'huile doit-on mettre dans le godet? Selon le Choulh'an aroukh, il suffit de mettre dans le godet une quantité d'huile suffisante pour que le Ner demeure allumé durant la demi-heure suivant la tombée de la nuit. Par contre, selon le Rav de Brisk il conviendra de remplir le godet d'une quantité d'huile permettant au Ner de rester allumé beaucoup plus tard dans la nuit.


   - A partir de quand est-il possible d'éteindre les Nérot? Selon le Choulh'an Aroukh, dès que la demi-heure suivant la tombée de la nuit est écoulée, et ce, semblerait-il, même si le godet contient une quantité d'huile leur permettant de rester allumés plus longtemps. Il est cependant à noter que le Michna Béroura (chap. 672 ]7[ ) rapporte des décisionnaires qui dans ce dernier cas recommandent de poser une condition aux termes de laquelle la personne limite en pensée la quantité d'huile qu'elle compte consacrer à l'allumage des Nérot à celle nécessaire pour qu'ils demeurent allumés une demi-heure. Ceci pour le Choulh'an Aroukh. Par contre, selon le Rav de Brisk il est  fortement déconseillé de les éteindre avant que la rue ne soit plus fréquentée de manière significative par des gens rentrant chez eux du travail.

 

Venons-en à présent à votre question. Pour vous assurer d'être en règle avec la majorité des décisionnaires qui se rangent derrière le Choulh'an Aroukh ainsi qu'avec ceux que rapporte le Michna Béroura, et au vu de ce qui précède, je vous recommande au moment de l'allumage de spécifier que vous désirez éteindre les Nérot une demi-heure après qu'elles aient commencé à briller. Bien que ce faisant, vous vous placiez en porte-à- faux avec la position du Rav de Brisk, vous en avez le droit dès lors que dans votre cas, il y aurait un danger à laisser les Nérot allumés plus longtemps.

 

Kol touv et H'annoucca Saméah'!

Reste de l'huile de la H'annouccia?

- Vendredi 11 décembre 2015 à 14h27 vu 1022 fois

Cher Rav,

est-il permis d'utiliser les résidus d'huile et de mèches d'un jour sur l'autre pour l'allumage des Nérot de H'anouka?

Et d'autre part, que convient-il de faire de ce qui reste d'huile et de mèches à l'issue du huitième jour de H'anouka?

Merci beaucoup et Chabbat Chalom!

Chalom Ouvrah'a!

 

Durant la fête, il est tout à fait permis d'utiliser les résidus d'huile et de mèches d'un jour sur l'autre et par exemple de garnir le troisième jour les godets avec ce qui reste d'huile et de mèche du deuxième jour. Plus encore, si les Nérot se sont éteints après la durée normative d'une demi-heure durant laquelle ils doivent rester allumés pour  que l'on soit quitte de la Mitsva, il est même possible, en prenant la Halakha au pied de la lettre, de faire un usage profane de ce qui reste d'huile, par exemple en assaisonnant une salade.(Choulh'an Aroukh chap.672 § 2)


Concernant l'huile que vous récupérez  dans les godets après que les Nérot du huitième jour se soient éteints, le problème qui se pose est le suivant: d'une part il est impossible de l'utiliser pour l'allumage du lendemain dès lors qu'il n'existe pas de neuvième jour de H'anouka, de même qu'il est interdit de l'utiliser, selon décisionnaires, pour allumer les Nérot de Chabat, puisque cette huile avait déjà été consacrée à l'allumage des Nérot de H'anouka. Mais d'autre part, en faire un usage profane est problématique.

 

En effet, de deux choses l'une: soit cette huile provient d'un Ner s'étant éteint avant que la durée d'une demi-heure se soit écoulée et elle est alors considérée comme consacrée et de ce fait interdite à tout usage profane; soit il s'agit d'une huile provenant d'un Ner s'étant éteint après être demeuré allumé durant une demi-heure, et dans ce cas, bien que l'on puisse en principe en faire un usage profane, on se l'interdira si l'on veut tenir compte de l'opinion des décisionnaires selon laquelle c'est toute la quantité d'huile que contient le godet qui est considérée comme consacrée et non pas uniquement celle nécessaire au Ner pour qu'il demeure allumé une demi-heure.

 

Ce que recommandent les décisionnaires (ib. chap. 677  § 4) dans un cas comme dans l'autre, c'est de faire brûler cette huile dans un feu au sein duquel l'on jettera aussi les mèches résiduelles. Il est à noter que le Ariza"l confère à ce brasier une grande importance au plan mystique et recommande de lire pendant qu'il brûle le Psaume 67, celui qui dans certains Sidourim apparaît écrit en forme de Ménora. S'il s'avère impossible de faire disparaître ce reste d'huile par le feu, les décisionnaires (Rav Eliachiv zatsa"l et Rav Nissim  Karlits chlita) recommandent de  s'efforcer tout au moins de le verser dans un fond d'évier ou dans tout autre endroit qui le rendra inutilisable.

 


Quant à l'huile restant dans la bouteille achetée en vue de l'allumage des Nérot, les décisionnaires stipulent qu'elle n'est pas considérée comme consacrée,elle n'a donc pas à être brulée, et peut donc être utilisée sans restriction aucune. Ils s'appuient pour ce faire sur le principe (en hébreu: azmana lav milta hi) voulant que le fait de réserver un objet à un usage précis ne prend effet qu'à partir de l'instant où cette réservation se traduit en acte.

 

C'est en vertu de ce principe qu'il est par exemple permis d'utiliser une pochette à Téphilin pour un tout autre usage, même profane, tant que l'on y a encore jamais mis de Téphilin, ou encore qu'il est permis de réciter le Chéma dans des WC n'ayant encore jamais été utilisés en tant que tels.  Or, tel est le cas de l'huile résiduelle contenue dans la bouteille. S'il est vrai que la bouteille d'huile a été achetée en vue de l'allumage des Nérot, seule l'huile utilisée en acte à cette fin sera considérée comme consacrée.
 

Kol touv et Chabbat Chalom!

Bougies de Hanouka sans Hanoukia?

- Jeudi 18 décembre 2014 à 23h03 vu 1161 fois

Chalom Rav!

 

Peut on allumer le premier soir un ner nechama en guise de première bougie de hannouca et le deuxième soir 2 ner nechama (l'un à coté de l'autre ), ou , faut il obligatoirement une hanoukia (support)?

 

Merci

Chalom

 

Tout d'abord, n'oubliez pas le Chamach qu'il faut essayer de s'efforcer d'allumer à priori. (Choulhan Arouh' chapitre 673).

 

Ensuite, de nombreux décisionnaires écrivent qu'il faut un support sur lequel on pose les bougies de la Hannoukia.

 

Pas nécessairement une Hanoukia en bonne et due forme, mais un support, un ustensile.

 

D'après eux, il ne faut pas coller des bougies sur le sol et les allumer.

 

Ceci dit, certains décisionnaires l'autorisent, et ainsi tranche Rav Ovadia Yossef Zatsal.

 

En résumé, il vaut mieux poser vos bougies sur un plateau. Hannouka saméah' 

Robinet Yom tov!

- Vendredi 30 mai 2014 Ă  15h18 vu 1047 fois

Chalom Rav!

Puis je ouvrir le robinet d' eau chaude yom tov, sachant qu il fait s' introduire de l' eau froide dans le chauffe eau, et que lorsque la température est descendue en dessous d' un certain degré dans ce chauffe eau (donc pas automatiquement, seulement après qu une certaine quantité d' eau froide soit entrée), un voyant lumineux (type diode) s' allume pour indiquer que le chauffe eau s' est mis en mode "chauffage d eau", et le chauffe eau se met en marche.

Chalom Ouvrah'a!

 

Les Décisionnaires autorisent cela vu que ce n'est pas certain qu'au moment où vous allez vous servir ce voyant va s'allumer.

 

Certains affirment que même si vous vous servez d'une grande quantité d'eau chaude et que c'est certain qu'il va s'allumer, ce serait permis vu que de toutes les façons il y a un moment où il aurait pu s'allumer même sans que vous vous serviez (s'il s'allume de temps en temps pour conserver la température à un certain niveau), et donc qu'il se serait de toutes les façons allumé à ce moment.

 

En tous cas, dans ce cas, l'idéal est d'attendre le moment où me voyant est déjà allumé et à ce moment là vous servir de sorte à ce qu'il n'y ait pas de problème, vu qu'il était déjà allumé. Et même si ensuite il reste allumé plus de temps de ce fait ce n'est déjà plus problématique du tout!

 

Kol touv!

Prière H'ol hamoèd. erreur Mah'zorim

- Lundi 14 avril 2014 Ă  12h22 vu 1780 fois

Chalom Rav!

La dernière fête, durant tous les jours de Hol Hamoèd Soukkot, j'ai récité la prière de Yom Tov et non la prière ordinaire de Hol en rajoutant le passage "Yaalé véyavo"!

Une amie m' a dit que je me suis trompée et qu'à Hol hamoèd on ne prie pas la prière de Yom Tov sauf la prière de Moussaf qui est quasiment identique!

Ma question est: qui a eu raison mon amie ou moi??

Merci de vos éclaircissements!

Chalom Ouvrah'a!

 

C'est votre amie qui a eu raison!


Je pense tout de même savoir ce qui vous a induit en erreur!


Dans de nombreux livres de prières même de haute renommée, dans les prières de Yom Tov à l'endroit de Yaalé Véyavo, il est écrit près du mot "Tov" que ce mot doit être occulté durant Hol Hamoèd, d'où la déduction logique, qu'en dehors de ce mot ci toute la prière de Hol Hamoèd est identique à celle de Yom Tov, un peu d'ailleurs comme celle de Moussaf dans laquelle la seule différence entre le Moussaf de Yom tov et celui de Hol hamoèd est que dans l'un on dit "Yom tov" alors que dans le second on ne dit que "Yom"!

 

Il faut savoir que c'est une erreur, et que les prières de Arvit, Chaharit, et Minha de Yom tov ne concernent nullement le jour de Hol hamoèd!

 

Je conseille aussi, aux éditeurs de retirer cette parenthèse qui prête vraiment à confusion!

 

Hag Saméah' à tous!

Maillot Tsniout neuf : Chéhé'hyanou ?

- Mercredi 19 juillet 2017 Ă  22h56 vu 890 fois

Bonjour

 

Une dame me demande si elle peut s' acheter cette semaine une nouveau maillot cacher et le porter car le sien s' est déchiré et elle va à la piscine regulierement.

 

Dit on cheheheyanou sur ce genre de vetement ?

 

C' est un genre de robe et ca a un coût non negligable...

 

Merci

Chalom Ouvrakha !

 

Vous posez une excellente question. Une fois un homme m’a téléphoné et demandé si sur un nouveau maillot de bain olympique, qu’il a payé très cher, il est possible de réciter la bénédiction de Chéhé’hiyanou ?

 

D’une façon générale sur tous les vêtements importants et en mesure de réjouir la coutume est de réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou (Choul’han Aroukh chap. 223 § 3). Il existe toutefois une exception à la règle, il s’agit de vêtements « pas très importants tels que des chaussettes, des chaussures, une chemise etc. ». Sur ces vêtements on ne récite pas la bénédiction parce que le fait d’en porter des nouveaux ne réjouit pas particulièrement.

 

Dans le cas d’un pauvre qui n’a pas l’occasion de s’acheter même ce genre de vêtements pas importants et pour lequel l’achat de tels vêtements est en soit une réjouissance, il existe une discussion entre nos Maîtres. Alors que l’opinion du Choul’han Aroukh (chap. 223 § 6) est de l’inviter à réciter cette bénédiction, celle du Rama est que la coutume est de ne pas la réciter et telle semble être la conclusion du Michna Béroura (chap. 223 § 24).

 

En tout état de cause, revenons-en à notre question. Le maillot de bain est-il assimilable à un simple sous-vêtement auquel cas il est évident que pour une personne pas pauvre il ne réjouit en aucune façon, ou va-t-on considérer la chose différemment ?

 

A titre d’exemple, certains décisionnaires se sont interrogés s’il est possible de réciter la bénédiction de Chéhé’hiyanou sur le port d’un nouveau pyjama. L’opinion du Or Letsion (tome 2 chap. 46 § 6) est que dans la mesure où il s’agit d’un pyjama qui réjouit il est possible de réciter cette bénédiction.

 

Le Rivévot Ephraïm a dans un premier temps été exactement dans le même sens, puis plus tard (tome 8 chap. 548) il va changer d’avis après qu’on lui ait fait la remarque que le pyjama n’est pas un vêtement de valeur et important.

 

En ce qui est du maillot de bain, il me semble que l’on ne puisse pas l’assimiler à un simple sous-vêtement que personne ne voit, et qui est d’une simplicité sans paire. Dans notre cas, c’est le vêtement de piscine ou de plage, tout le monde le voit, et c’est un vêtement à proprement parlé. S’il est cher et de nature à réjouir celui qui le porte comme me l’avait témoigné le monsieur qui avait acheté un maillot de bain olympique, il semble donc que l’on puisse réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou, et en particulier pour les Séfaradim qui suivent l’opinion du Choul’han Aroukh affirmant qu’un pauvre peut réciter cette bénédiction même sur des sous-vêtements dès lors qu’il est joyeux de les porter.

 

Au passage il est intéressant de constater que ce qui a fait changer d’avis au Rivévot Ephraïm c’est l’argument que certes selon les Séfarades selon lesquelles tout dépend de la joie c’est autorisé mais selon le Rama ceci est censé être interdit. On voit bien que même selon lui les Séfarades peuvent tout à fait réciter cette bénédiction sur un pyjama (comme l’a affirmé le Or Letsion) et aussi sur un maillot de bain.

 

Lorsque l’on parle du maillot de bain Tsniout qui est comme vous le dites une espèce de robe il ne fait aucun doute que l’on peut réciter cette bénédiction dessus.

 

Dès lors, il est interdit durant cette période de trois semaines de réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou comme le disent les décisionnaires excepté le Chabbat précédent Roch ‘Hodech Av selon certains, mais je ne pense pas qu’elle compte aller à la piscine le Chabbat ni qu’elle compte se mettre avec ce maillot en dehors de la piscine. C’est donc un sérieux problème.

 

Toutefois si elle le fait pour des raisons de Tsniout, et qu’elle a besoin de faire du sport pour entretenir sa santé etc. je pense que l’on peut lui autoriser à porter un nouveau vêtement sans réciter la Brakha de Chéhéhyanou, qui en tout état de cause est facultative comme l’écrit la Guémara (traité Erouvin). En effet, en dehors de l’aspect facultatif de cette Brakha, toutes ces considérations là (interdit de manger de la viande, de se doucher etc. etc.) ne sont pas en vigueur lorsque c’est pour des personnes souffrantes etc. De plus pour des raisons de Tsniout un certain nombre de choses ont été autorisées durant cette période.

 

Donc, conclusion, si elle peut mettre un maillot normal, parce qu’il y a une maître-nageur femme etc. c’est sûr que c’est le mieux et elle mettra ce vêtement après cette période (ou à la venue du Machia’h aujourd’hui encore) et avec bénédiction.

 

Mais si le maître-nageur est un homme, elle pourra mettre ce maillot sans bénédiction.

 

Ps : Au sujet du maillot Tsniout dans une piscine mixte, je m’y oppose tout à fait. Cf. http://www.torahacademy.fr/maillot-de-bain-tsniout

 

Kol touv !

Yom tov

Robinet Yom tov!

- Vendredi 30 mai 2014 Ă  15h18 vu 1047 fois

Chalom Rav!

Puis je ouvrir le robinet d' eau chaude yom tov, sachant qu il fait s' introduire de l' eau froide dans le chauffe eau, et que lorsque la température est descendue en dessous d' un certain degré dans ce chauffe eau (donc pas automatiquement, seulement après qu une certaine quantité d' eau froide soit entrée), un voyant lumineux (type diode) s' allume pour indiquer que le chauffe eau s' est mis en mode "chauffage d eau", et le chauffe eau se met en marche.

Chalom Ouvrah'a!

 

Les Décisionnaires autorisent cela vu que ce n'est pas certain qu'au moment où vous allez vous servir ce voyant va s'allumer.

 

Certains affirment que même si vous vous servez d'une grande quantité d'eau chaude et que c'est certain qu'il va s'allumer, ce serait permis vu que de toutes les façons il y a un moment où il aurait pu s'allumer même sans que vous vous serviez (s'il s'allume de temps en temps pour conserver la température à un certain niveau), et donc qu'il se serait de toutes les façons allumé à ce moment.

 

En tous cas, dans ce cas, l'idéal est d'attendre le moment où me voyant est déjà allumé et à ce moment là vous servir de sorte à ce qu'il n'y ait pas de problème, vu qu'il était déjà allumé. Et même si ensuite il reste allumé plus de temps de ce fait ce n'est déjà plus problématique du tout!

 

Kol touv!

français en Israël 1 ou 2 jours?

- Samedi 20 septembre 2014 Ă  19h57 vu 963 fois

Chalom Rav!

Je voulais savoir si mes parents doivent faire un jour ou deux de Yom Tov lorsqu'ils se trouvent en Israël, alors que la majeure partie de l'année ils habitent en France?

Merci Kvod Harav!

Chalom Ouvrah'a!


La Halah'a est que les personnes qui habitent à l'étranger se doivent de célébrer les deux jours de fête qu'ils se trouvent à l'étranger ou qu'ils se trouvent en Israël pendant la fête. Certaines personnes habitant à l'étranger ont l'habitude de se rendre en Israël pour les trois fêtes (Pessah' Chavouot et Soukkot). Leur question est de savoir lorsqu'ils se trouvent en Israël doivent ils célébrer un ou deux jours.


Le Rav Oyerbah' zatsal a tranché dans son œuvre Minh'at Chlomo (Tome 1 chapitre 19) que ces personnes ne doivent célébrer qu'un seul jour. Effectivement ce qui détermine le lieu d'habitation concernant les fêtes est le lieu où ces personnes se trouvent pendant les fêtes. Si elles se trouvent systématiquement en Israël lors des fêtes, il s'avère que ces personnes habitent Israël concernant les lois relatives aux jours de Yom Tov.  Cette opinion a été retenue par le Rav Ovadia Yossef zatsal. Toutefois certains autres Décisionnaires n'ont pas accepté cette opinion.

 

Le Rav Ovadia Yossef zatsal tranche dans le H'azon Ovadia que cette Halah'a est valable concernant une personne qui a un appartement lui appartenant en Israël. Je lui ai posé la question est ce que cette Halah'a pouvait aussi s'appliquer concernant une personne qui se rend à l'hôtel ou qui est hébergée chez certaines personnes. Il a répondu que étant donné que le Rav Oyerbah' qui est l'auteur de cette opinion ne l'a écrite que dans un cas où la personne a un appartement lui appartenant, on ne peut étendre son H'idouch plus que cela. Lorsque je lui ai fait remarquer que dans le livre Yom tov chéni kéhilh'ato, il est rapporté que le Rav Oyerbah' avait tranché de la sorte même lorsque la personne se trouve à l'hôtel etc. il est revenu sur sa décision.

 

Je tiens à préciser que l'opinion du Rav Mordeh'aï Eliahou zatsal était que toute personne ayant un appartement en Israël ne doit célébrer qu'un seul jour de Yom tov lorsqu'elle se trouve en Israël pour les fêtes bien que au cours de l'année elle se trouve à l'étranger, et bien qu'elle ne se trouve pas en Israël pendant toutes les trois fêtes. Toutefois cette opinion n'a pas été retenue par la plupart des Décisionnaires contemporains.

 

Kol touv!

H'ol hamoèd

Prière H'ol hamoèd. erreur Mah'zorim

- Lundi 14 avril 2014 Ă  12h22 vu 1780 fois

Chalom Rav!

La dernière fête, durant tous les jours de Hol Hamoèd Soukkot, j'ai récité la prière de Yom Tov et non la prière ordinaire de Hol en rajoutant le passage "Yaalé véyavo"!

Une amie m' a dit que je me suis trompée et qu'à Hol hamoèd on ne prie pas la prière de Yom Tov sauf la prière de Moussaf qui est quasiment identique!

Ma question est: qui a eu raison mon amie ou moi??

Merci de vos éclaircissements!

Chalom Ouvrah'a!

 

C'est votre amie qui a eu raison!


Je pense tout de même savoir ce qui vous a induit en erreur!


Dans de nombreux livres de prières même de haute renommée, dans les prières de Yom Tov à l'endroit de Yaalé Véyavo, il est écrit près du mot "Tov" que ce mot doit être occulté durant Hol Hamoèd, d'où la déduction logique, qu'en dehors de ce mot ci toute la prière de Hol Hamoèd est identique à celle de Yom Tov, un peu d'ailleurs comme celle de Moussaf dans laquelle la seule différence entre le Moussaf de Yom tov et celui de Hol hamoèd est que dans l'un on dit "Yom tov" alors que dans le second on ne dit que "Yom"!

 

Il faut savoir que c'est une erreur, et que les prières de Arvit, Chaharit, et Minha de Yom tov ne concernent nullement le jour de Hol hamoèd!

 

Je conseille aussi, aux éditeurs de retirer cette parenthèse qui prête vraiment à confusion!

 

Hag Saméah' à tous!

Cirer chaussures h'ol hamoèd?

- Vendredi 10 octobre 2014 Ă  15h44 vu 878 fois

Chalom Rav

est il pôssible de cirer ses chaussures pendant H'ol hamoed? Merci beaucoup Rav!

Chalom!

 

Votre question a déjà été répondue.

 

Voici le lien http://www.torahacademy.fr/cirage-chaussures-h-ol-hamoed

 

HAG SAMEAH'!

Roch Hachana

travailler la veille de Roch hachana

- Mercredi 10 septembre 2014 Ă  23h22 vu 1430 fois

Bonjour Rav,

Peut on travailler la veille de roch Hachana avant hatsot?

Léchana Tova tikatvou vétéhatmou!

 

Oui, il n'y a aucun problème. Et même après Hatsot jusqu'à l'heure de Minha Gédola d'après certains de nos maîtres, et jusqu'à Minha Gédola d'après d'autres.

 

En bref, c'est comme les veilles de Chabbat et non comme la veille de Pessah' où il y a effectivement des restrictions très particulières.

 

Kol touv!

Hannouka

Reste de l'huile de la H'annouccia?

- Vendredi 11 décembre 2015 à 14h27 vu 1022 fois

Cher Rav,

est-il permis d'utiliser les résidus d'huile et de mèches d'un jour sur l'autre pour l'allumage des Nérot de H'anouka?

Et d'autre part, que convient-il de faire de ce qui reste d'huile et de mèches à l'issue du huitième jour de H'anouka?

Merci beaucoup et Chabbat Chalom!

Chalom Ouvrah'a!

 

Durant la fête, il est tout à fait permis d'utiliser les résidus d'huile et de mèches d'un jour sur l'autre et par exemple de garnir le troisième jour les godets avec ce qui reste d'huile et de mèche du deuxième jour. Plus encore, si les Nérot se sont éteints après la durée normative d'une demi-heure durant laquelle ils doivent rester allumés pour  que l'on soit quitte de la Mitsva, il est même possible, en prenant la Halakha au pied de la lettre, de faire un usage profane de ce qui reste d'huile, par exemple en assaisonnant une salade.(Choulh'an Aroukh chap.672 § 2)


Concernant l'huile que vous récupérez  dans les godets après que les Nérot du huitième jour se soient éteints, le problème qui se pose est le suivant: d'une part il est impossible de l'utiliser pour l'allumage du lendemain dès lors qu'il n'existe pas de neuvième jour de H'anouka, de même qu'il est interdit de l'utiliser, selon décisionnaires, pour allumer les Nérot de Chabat, puisque cette huile avait déjà été consacrée à l'allumage des Nérot de H'anouka. Mais d'autre part, en faire un usage profane est problématique.

 

En effet, de deux choses l'une: soit cette huile provient d'un Ner s'étant éteint avant que la durée d'une demi-heure se soit écoulée et elle est alors considérée comme consacrée et de ce fait interdite à tout usage profane; soit il s'agit d'une huile provenant d'un Ner s'étant éteint après être demeuré allumé durant une demi-heure, et dans ce cas, bien que l'on puisse en principe en faire un usage profane, on se l'interdira si l'on veut tenir compte de l'opinion des décisionnaires selon laquelle c'est toute la quantité d'huile que contient le godet qui est considérée comme consacrée et non pas uniquement celle nécessaire au Ner pour qu'il demeure allumé une demi-heure.

 

Ce que recommandent les décisionnaires (ib. chap. 677  § 4) dans un cas comme dans l'autre, c'est de faire brûler cette huile dans un feu au sein duquel l'on jettera aussi les mèches résiduelles. Il est à noter que le Ariza"l confère à ce brasier une grande importance au plan mystique et recommande de lire pendant qu'il brûle le Psaume 67, celui qui dans certains Sidourim apparaît écrit en forme de Ménora. S'il s'avère impossible de faire disparaître ce reste d'huile par le feu, les décisionnaires (Rav Eliachiv zatsa"l et Rav Nissim  Karlits chlita) recommandent de  s'efforcer tout au moins de le verser dans un fond d'évier ou dans tout autre endroit qui le rendra inutilisable.

 


Quant à l'huile restant dans la bouteille achetée en vue de l'allumage des Nérot, les décisionnaires stipulent qu'elle n'est pas considérée comme consacrée,elle n'a donc pas à être brulée, et peut donc être utilisée sans restriction aucune. Ils s'appuient pour ce faire sur le principe (en hébreu: azmana lav milta hi) voulant que le fait de réserver un objet à un usage précis ne prend effet qu'à partir de l'instant où cette réservation se traduit en acte.

 

C'est en vertu de ce principe qu'il est par exemple permis d'utiliser une pochette à Téphilin pour un tout autre usage, même profane, tant que l'on y a encore jamais mis de Téphilin, ou encore qu'il est permis de réciter le Chéma dans des WC n'ayant encore jamais été utilisés en tant que tels.  Or, tel est le cas de l'huile résiduelle contenue dans la bouteille. S'il est vrai que la bouteille d'huile a été achetée en vue de l'allumage des Nérot, seule l'huile utilisée en acte à cette fin sera considérée comme consacrée.
 

Kol touv et Chabbat Chalom!

La Hannouccia dérange mon chien!?

- Mardi 01 décembre 2015 à 21h23 vu 1021 fois

Cher Rav, ai-je le droit d'éteindre les Nérot de H'anouka après qu'ils soient demeurés allumés pendant une demi-heure, s'il me faut par exemple sortir de la maison en y laissant sans surveillance un animal de compagnie, ce qui pourrait s'avérer dangereux ?

Chalom Ouvrah'a!

 

Puisque vous évoquez dans votre question la durée normative d'une demi-heure durant laquelle les Nérot doivent rester allumés pour être quitte de la Mitsva, il me semble important d'expliquer à quoi cette durée correspond.

 

Le Choulhan Aroukh (Orah' Hayim chap.672 § 2) explique qu'il s'agit du temps qui s'écoule depuis la tombée de la nuit et  durant lequel se trouvent encore dans la rue des passants susceptibles de voir notre H'anoukia allumée.  Celle-ci est alors en mesure de remplir son rôle de vecteur du Pirssoumé Nissa, c'est-à-dire de la diffusion la plus large possible du miracle accompli par D. en notre faveur à l'époque des Maccabées, ce qui n'est plus le cas lorsqu'il n'y a plus âme qui vive dans la rue.

 

Cependant, certains décisionnaires, tel le Rav de Brisk sont d'avis qu'il convient d'actualiser cette durée. En effet, expliquent-ils, les rues qui à notre époque bénéficient de l'éclairage électrique,  demeurent fréquentées jusqu'à une heure bien plus tardive qu'à l'époque du Choulh'an Aroukh. 

 

Cette différence d'appréciation entre les décisionnaires tire à conséquence au plan pratique au niveau de la réponse à apporter à chacune des trois questions suivantes:


   - Jusqu'à quelle heure peut-on allumer la H'anoukia? Selon le Choulh'an Aroukh, la personne qui l'allume entre la tombée de la nuit selon les Séfarades/ le coucher du soleil, selon certains Ashkénazes, et la demi-heure suivant la tombée de la nuit, est quitte a priori  de l'obligation de l'allumage. Si elle l'allume après, elle ne sera quitte qu'a posteriori de son obligation. Par contre, selon le Rav de Brisk, elle sera quitte a priori de son obligation si elle l'allume même bien plus tard dans la nuit, tant que la rue où elle réside est encore fréquentée.


   - Combien d'huile doit-on mettre dans le godet? Selon le Choulh'an aroukh, il suffit de mettre dans le godet une quantité d'huile suffisante pour que le Ner demeure allumé durant la demi-heure suivant la tombée de la nuit. Par contre, selon le Rav de Brisk il conviendra de remplir le godet d'une quantité d'huile permettant au Ner de rester allumé beaucoup plus tard dans la nuit.


   - A partir de quand est-il possible d'éteindre les Nérot? Selon le Choulh'an Aroukh, dès que la demi-heure suivant la tombée de la nuit est écoulée, et ce, semblerait-il, même si le godet contient une quantité d'huile leur permettant de rester allumés plus longtemps. Il est cependant à noter que le Michna Béroura (chap. 672 ]7[ ) rapporte des décisionnaires qui dans ce dernier cas recommandent de poser une condition aux termes de laquelle la personne limite en pensée la quantité d'huile qu'elle compte consacrer à l'allumage des Nérot à celle nécessaire pour qu'ils demeurent allumés une demi-heure. Ceci pour le Choulh'an Aroukh. Par contre, selon le Rav de Brisk il est  fortement déconseillé de les éteindre avant que la rue ne soit plus fréquentée de manière significative par des gens rentrant chez eux du travail.

 

Venons-en à présent à votre question. Pour vous assurer d'être en règle avec la majorité des décisionnaires qui se rangent derrière le Choulh'an Aroukh ainsi qu'avec ceux que rapporte le Michna Béroura, et au vu de ce qui précède, je vous recommande au moment de l'allumage de spécifier que vous désirez éteindre les Nérot une demi-heure après qu'elles aient commencé à briller. Bien que ce faisant, vous vous placiez en porte-à- faux avec la position du Rav de Brisk, vous en avez le droit dès lors que dans votre cas, il y aurait un danger à laisser les Nérot allumés plus longtemps.

 

Kol touv et H'annoucca Saméah'!

Que faire avec le reste de l'huile?

- Jeudi 18 décembre 2014 à 23h08 vu 1033 fois

Bonsoir,

 

J'ai quelques questions au sujet de l'allumage...

- Peut-on éteindre la hanoukia, une fois la demi heure passée ? Par ex. dans le cas où l'on doit sortir de chez soi et que l'on ait un animal de compagnie a la maison, et que ce serait donc dangereux de laisser des flammes allumées sans surveillance, sachant que si on attends qu'elles s'éteignent, elles pourraient rester allumées jusqu'à 2h du matin !

- Supposons que on les aient éteintes ou qu'elles se soient éteinte par un coup de vent: peut-on le lendemain réutiliser l'huile restante du jour précédant, et la même mèche si elle n'a pas été consumée complètement ?

- si on n'a pas de meuble pour la poser devant la fenêtre, doit on tout changer de place, ou peut on la mettre ailleurs ? si il n'y a pas non plus de place dans l'entrée pour mettre une table, peut on simplement la mettre dans le salon... ?

 

Je vous remercie beaucoup, et hag sameah !

 

Chalom Ouvrah'a!

 

Concernant votre première question, le Choulhan Arouh' écrit qu'une fois la demie heure passée, il est permis d'éteindre la Hannoukia.

Cependant certains décisionnaires s'ont d'avis qu'il vaut mieux ne pas l'éteindre vu que de nos jours il y a de nombreux passants dans la rue qui voient la Hanoukia de votre fenêtre même très tard. C'est pourquoi, il est préférable de ne pas l'éteindre.

Ceci étant, dans votre cas où il y a à craindre un danger, ceci est autorisé, ainsi que de nombreux décisionnaires ont autorisé d'éteindre la Hannoukia du Beth hakénéssèt une fois la prière achevée et la synagogue restant vide, s'il y a à craindre un danger.

L'idéal est malgré tout, de poser une condition depuis le moment de l'allumage que vous souhaitez après une demie heure éteindre la Hanoukia, et alors ceci ne pose déjà plus aucun problème.

 

Concernant votre seconde question, la réponse est qu'il est tout à fait autorisé le lendemain de se servir de cette huile pour allumer les bougies de Hannouka du lendemain. Il en est de même pour les mèches. D'après la Halah'a stricte, il est même autorisé de s'en servir pour des utilisations profanes dans la mesure où elles sont déjà resté allumées une demie heure, cependant comme précisé plus haut on préfère considérer toute la quantité d'huile présente dans le petit godet comme faisant partie intégrante de la Mitsva vu que de nombreuses personnes peuvent encore être à même à voir ces lumières.

 

Concernant les mèches, certains décisionnaires ont écrit qu'il valait mieux se servir de la mèche éteinte de la veille pour l'allumage du nouveau nèr d'aujourd'hui pour ne pas le désacraliser, vu que la bougie principale et obligatoire de chaque jour est celle qu'on rajoute et les autres sont facultatives.

 

Il s'avérerai donc qu'on se servirai d'une mèche qui a servi la veille pour la Mitsva elle même, aujourd'hui pour allumer une lumière facultative. Cependant de nombreux décisionnaires ont réfuté cette opinion et ont écrit qu'il est tout à fait permis de laisser la mèche de la veille là où elle se trouve, et d'allumer la nouvelle lumière avec une nouvelle mèche.

 

Concernant la conduite à adopter avec l'huile et les mèches qu'il va rester suite à l'allumage du huitième jour, je vous invite à suivre le cours qui sera mis en ligne la semaine prochaine à ce sujet Béézrat Hachèm!

 

Concernant la troisième question, essayez de faire tout ce que vous pouvez pour la placer face à la fenêtre si celle ci ne se trouve pas à plus de 9.6 mètres du sol. Si c'est impossible, placez la près de votre porte d'entrée à l'extrémité inverse de celle de votre Mézouza afin que chaque personne qui entre chez vous passe entre votre Hanoukia et votre Mézouza (Choulhan Arouh' chapitre 671).

 

Kol touv et Hanouka Saméah'!

Bougies de Hanouka sans Hanoukia?

- Jeudi 18 décembre 2014 à 23h03 vu 1161 fois

Chalom Rav!

 

Peut on allumer le premier soir un ner nechama en guise de première bougie de hannouca et le deuxième soir 2 ner nechama (l'un à coté de l'autre ), ou , faut il obligatoirement une hanoukia (support)?

 

Merci

Chalom

 

Tout d'abord, n'oubliez pas le Chamach qu'il faut essayer de s'efforcer d'allumer à priori. (Choulhan Arouh' chapitre 673).

 

Ensuite, de nombreux décisionnaires écrivent qu'il faut un support sur lequel on pose les bougies de la Hannoukia.

 

Pas nécessairement une Hanoukia en bonne et due forme, mais un support, un ustensile.

 

D'après eux, il ne faut pas coller des bougies sur le sol et les allumer.

 

Ceci dit, certains décisionnaires l'autorisent, et ainsi tranche Rav Ovadia Yossef Zatsal.

 

En résumé, il vaut mieux poser vos bougies sur un plateau. Hannouka saméah' 

Pourquoi les jeunes filles n'allument pas Hanoukia?

- Samedi 29 novembre 2014 Ă  22h44 vu 1088 fois

Je voudrais savoir pourquoi les femmes sont petourot de l'allumage des neirot de hanoucah

Je ne vois pas le problème de temps car personne ne peut travailler pendant cette période. Alors pourquoi ?

Merci.

 Chalom!

 

Avec tout le respect que je vous dois, votre axiome est faux.

Le Choulh'an Arouh' stipule de façon explicite que les femmes sont tenues au même titre que les hommes d'allumer la Hanoukia, et tout le monde s'accorde avec cet avis.

Ce qui est néanmoins vrai est que d'après la coutume Achkénaz selon laquelle chaque enfant allume de façon indépendante une Hanoukia, les jeunes filles et les femmes n'allument pas elles aussi une Hanoukia mais s'acquittent de l'allumage principal du chef de maison.

Non pas parce qu'elles sont dispensées de l'allumage, mais parce qu'elles sont acquittées par leurs pères et maris.

 

La raison pour laquelle la femme est acquittée par l'allumage de son mari est parce que ishto kégoufo, c'est-à-dire que la femme est considérée comme une seule entité avec son mari.

 

Ce n'est pas que romantique mais c'est aussi une Halaha, ainsi que l'écrit le Michna béroura au chapitre 671.

 

Les jeunes filles pour lesquelles se principe ne s'applique pas n'ont malgré tout pas la coutume d'allumer lorsqu'elles se font acquitter par leurs parents.

 

La raison la plus répandue est que les femmes à l'époque essayaient de sortir le moins possible de leur maison pour des raisons de pudeur. Or, l'allumage s'effectue au seuil de la porte lorsque notre maison est attenante au domaine public et c'est pourquoi pour des raisons de pudeur les jeunes filles restaient à l'intérieur et laissaient leur père allumer et elles entendaient les bénédictions de l'intérieur et répondaient Amen.

 

Kol touv et Hanouka saméah'!

Pourim

Quand ouvrir mon entreprise?

- Samedi 31 janvier 2015 Ă  22h06 vu 1125 fois

Bonjour,

Je vais créer mon entreprise en auto-entreprenariat. J'avais choisi Tou Bichvat en date de création pour la symbolique que cela représente. Or j'ai un imprévu qui m'empêche de l'ouvrir Mercredi. Je ne pourrai l'ouvrir que Vendredi.

Que me conseillez vous créer la veille la veille de Chabbat ou choisir une date plus opportune.

Merci pour votre réponse

Chalom!

 

Je vous souhaite une immense réussite dans ce projet!

 

Je ne conseille pas forcément de commencer un Vendredi, et si oui, aux aurores ou en tous cas pas trop tard pour ne pas empiéter sur les préparatifs de Chabbat.

 

L'essentiel est à mon avis de bien prier le jour où vous commencez tout cela et les jours d'avant que tout se passe pour le mieux à tous les niveaux et que vous ne connaissiez aucune contrariété, que vous réussissiez bien et que tout se passe selon la volonté de D.

 

Si vous n'êtes pas pressée, le mieux serait de commencer au mois de Adar qui est un mois qui se prête à se lancer dans des projets en ce sens où c'est un mois de délivrance, durant lequel a eu lieu la délivrance de Pourim!

 

Kol touv et Béhatslah'a!

 

PĂ©riode du 9 Av.

17 Tamouz à Roch hodéch av

- Lundi 21 juillet 2014 Ă  17h49 vu 1071 fois

Bonjour

Quelles sont les interdits pour un séfarade du 17 Tamouz jusqu'à Roche hodéche av ?

Merci

Chalom

 

Je vous invite à lire le résumé que nous avons écrit à ce sujet sur le site:

http://www.torahacademy.fr/resume-des-lois-de-bein-hametsarim 

 

Kol touv!

Maillot Tsniout neuf : Chéhé'hyanou ?

- Mercredi 19 juillet 2017 Ă  22h56 vu 890 fois

Bonjour

 

Une dame me demande si elle peut s' acheter cette semaine une nouveau maillot cacher et le porter car le sien s' est déchiré et elle va à la piscine regulierement.

 

Dit on cheheheyanou sur ce genre de vetement ?

 

C' est un genre de robe et ca a un coût non negligable...

 

Merci

Chalom Ouvrakha !

 

Vous posez une excellente question. Une fois un homme m’a téléphoné et demandé si sur un nouveau maillot de bain olympique, qu’il a payé très cher, il est possible de réciter la bénédiction de Chéhé’hiyanou ?

 

D’une façon générale sur tous les vêtements importants et en mesure de réjouir la coutume est de réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou (Choul’han Aroukh chap. 223 § 3). Il existe toutefois une exception à la règle, il s’agit de vêtements « pas très importants tels que des chaussettes, des chaussures, une chemise etc. ». Sur ces vêtements on ne récite pas la bénédiction parce que le fait d’en porter des nouveaux ne réjouit pas particulièrement.

 

Dans le cas d’un pauvre qui n’a pas l’occasion de s’acheter même ce genre de vêtements pas importants et pour lequel l’achat de tels vêtements est en soit une réjouissance, il existe une discussion entre nos Maîtres. Alors que l’opinion du Choul’han Aroukh (chap. 223 § 6) est de l’inviter à réciter cette bénédiction, celle du Rama est que la coutume est de ne pas la réciter et telle semble être la conclusion du Michna Béroura (chap. 223 § 24).

 

En tout état de cause, revenons-en à notre question. Le maillot de bain est-il assimilable à un simple sous-vêtement auquel cas il est évident que pour une personne pas pauvre il ne réjouit en aucune façon, ou va-t-on considérer la chose différemment ?

 

A titre d’exemple, certains décisionnaires se sont interrogés s’il est possible de réciter la bénédiction de Chéhé’hiyanou sur le port d’un nouveau pyjama. L’opinion du Or Letsion (tome 2 chap. 46 § 6) est que dans la mesure où il s’agit d’un pyjama qui réjouit il est possible de réciter cette bénédiction.

 

Le Rivévot Ephraïm a dans un premier temps été exactement dans le même sens, puis plus tard (tome 8 chap. 548) il va changer d’avis après qu’on lui ait fait la remarque que le pyjama n’est pas un vêtement de valeur et important.

 

En ce qui est du maillot de bain, il me semble que l’on ne puisse pas l’assimiler à un simple sous-vêtement que personne ne voit, et qui est d’une simplicité sans paire. Dans notre cas, c’est le vêtement de piscine ou de plage, tout le monde le voit, et c’est un vêtement à proprement parlé. S’il est cher et de nature à réjouir celui qui le porte comme me l’avait témoigné le monsieur qui avait acheté un maillot de bain olympique, il semble donc que l’on puisse réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou, et en particulier pour les Séfaradim qui suivent l’opinion du Choul’han Aroukh affirmant qu’un pauvre peut réciter cette bénédiction même sur des sous-vêtements dès lors qu’il est joyeux de les porter.

 

Au passage il est intéressant de constater que ce qui a fait changer d’avis au Rivévot Ephraïm c’est l’argument que certes selon les Séfarades selon lesquelles tout dépend de la joie c’est autorisé mais selon le Rama ceci est censé être interdit. On voit bien que même selon lui les Séfarades peuvent tout à fait réciter cette bénédiction sur un pyjama (comme l’a affirmé le Or Letsion) et aussi sur un maillot de bain.

 

Lorsque l’on parle du maillot de bain Tsniout qui est comme vous le dites une espèce de robe il ne fait aucun doute que l’on peut réciter cette bénédiction dessus.

 

Dès lors, il est interdit durant cette période de trois semaines de réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou comme le disent les décisionnaires excepté le Chabbat précédent Roch ‘Hodech Av selon certains, mais je ne pense pas qu’elle compte aller à la piscine le Chabbat ni qu’elle compte se mettre avec ce maillot en dehors de la piscine. C’est donc un sérieux problème.

 

Toutefois si elle le fait pour des raisons de Tsniout, et qu’elle a besoin de faire du sport pour entretenir sa santé etc. je pense que l’on peut lui autoriser à porter un nouveau vêtement sans réciter la Brakha de Chéhéhyanou, qui en tout état de cause est facultative comme l’écrit la Guémara (traité Erouvin). En effet, en dehors de l’aspect facultatif de cette Brakha, toutes ces considérations là (interdit de manger de la viande, de se doucher etc. etc.) ne sont pas en vigueur lorsque c’est pour des personnes souffrantes etc. De plus pour des raisons de Tsniout un certain nombre de choses ont été autorisées durant cette période.

 

Donc, conclusion, si elle peut mettre un maillot normal, parce qu’il y a une maître-nageur femme etc. c’est sûr que c’est le mieux et elle mettra ce vêtement après cette période (ou à la venue du Machia’h aujourd’hui encore) et avec bénédiction.

 

Mais si le maître-nageur est un homme, elle pourra mettre ce maillot sans bénédiction.

 

Ps : Au sujet du maillot Tsniout dans une piscine mixte, je m’y oppose tout à fait. Cf. http://www.torahacademy.fr/maillot-de-bain-tsniout

 

Kol touv !

nouveaux vetement pendant les 3 semaines

- Lundi 21 juillet 2014 Ă  17h50 vu 1186 fois

bonjou rKvod Harav Chlita,

Puis-je porter des nouveaux vêtements, sachant que ce sont des habits simples de semaine sur lesquelles je n'aurai pas dit chéhéyanou ?

De plus j'en ai besoin car je n'ai pas grand chose à porter? Merci pour votre réponse.

 

Chalom! Il n'y a aucun problème et en particulier si ceci est avant Roch H'odech Av.

En effet, l'usage est d'interdire de prononcer la bénédiction de Chéhéhiyanou durant cette période.

La raison en est qu'étant donné que ces jours-ci sont des jours de châtiment, il ne convient pas de formuler les termes "qui nous a fait arriver à ce temps là".

Le fait de porter des nouveaux vêtements n'est pas en soi un problème. Dès lors qu'il s'agit de vêtements dont le port la première fois ne nécessite pas cette bénédiction, il n'y a pas de problème.

Toutefois, il convient de préciser qu'à partir de Roch H'odèch, il convient de diminuer les joies de toutes sortes, y compris celle de la réjouissance du port d'un nouveau vêtement et de son achat. Cependant ceci ne concerne à nouveau que des beaux vêtements, qui sont en mesure de réjouir celui ou celle qui vient de se les procurer, mais l'achat de simples vêtements tels que chaussette, sous vêtements, pantalons tous simples etc. ne pose pas de problème. Il en va de même que si une personne n'a plus de vêtement parce ceux qu'elle avait se sont déchirés etc. il est possible d'acheter de nouveaux vêtements.

 

Je me suis un peu étendu parce que c'est déjà la dixième fois qu'on me pose cette question cette année et je voulais essayer d'y répondre de façon plus ou moins circonstanciée. Pour plus de détails je vous invite tout de même à lire ce lien:

http://www.torahacademy.fr/resume-des-lois-de-bein-hametsarim

 

Kol touv.

Tou Bichvat

Quand ouvrir mon entreprise?

- Samedi 31 janvier 2015 Ă  22h06 vu 1125 fois

Bonjour,

Je vais créer mon entreprise en auto-entreprenariat. J'avais choisi Tou Bichvat en date de création pour la symbolique que cela représente. Or j'ai un imprévu qui m'empêche de l'ouvrir Mercredi. Je ne pourrai l'ouvrir que Vendredi.

Que me conseillez vous créer la veille la veille de Chabbat ou choisir une date plus opportune.

Merci pour votre réponse

Chalom!

 

Je vous souhaite une immense réussite dans ce projet!

 

Je ne conseille pas forcément de commencer un Vendredi, et si oui, aux aurores ou en tous cas pas trop tard pour ne pas empiéter sur les préparatifs de Chabbat.

 

L'essentiel est à mon avis de bien prier le jour où vous commencez tout cela et les jours d'avant que tout se passe pour le mieux à tous les niveaux et que vous ne connaissiez aucune contrariété, que vous réussissiez bien et que tout se passe selon la volonté de D.

 

Si vous n'êtes pas pressée, le mieux serait de commencer au mois de Adar qui est un mois qui se prête à se lancer dans des projets en ce sens où c'est un mois de délivrance, durant lequel a eu lieu la délivrance de Pourim!

 

Kol touv et Béhatslah'a!

 

Bénédictions

Halot Ă  l'anis ?

- Dimanche 24 novembre 2019 Ă  22h05 vu 665 fois

Chalom Rav !

 

Je fais mes halot avec des grains d' anis à l interieur....Ça les rend Mezonot ?

 

Merci.

Chalom Ouvrakha !


Vous posez une excellente question. Le principe de base est qu’une pâte qui a été pétrie avec des ingrédients non habituels pour du pain, puis cuite, n’est pas considérée comme étant un pain normal et dont la Brakha est Hamotsi, mais comme étant un pain inhabituel et la Brakha est Mézonot (Choul’han Aroukh chap. 168).

 

Ainsi lorsqu’on pétrit de la pâte avec du sucre, et que le goût du sucre et ressenti (beaucoup pour les Achkénazim ou même peu pour les Séfaradim) la Brakha est Mézonot.

 

Qu’en sera-t-il lorsque l’on pétrit une pâte habituelle mais qu’on y ajoute des raisins secs etc. ou dans votre cas des graines d’anis ?

 

Les décisionnaires tendent à dire que si ce pain est constitué de façon normale et que l’anis ou le raisin se trouvent en petite quantité la Brakha sera Hamotsi (Pri Mégadim Michbétsot Zahav § 7 et tranché par le Michna Béroura). En effet, affirme-t-il on ne considère pas cela comme faisant vraiment partie intégrante de la pâte comme du sucre qui se mélange de façon homogène). Et cela même selon l’opinion des Séfarades.  

 

Même dans ce cas de nombreux décisionnaires contemporains (Rav Sternbukh me l’a dit à l’oral et de nombreux l’ont écrit) stipulent que puisqu’aujourd’hui telle est la coutume de faire du pain qui sert en tant que repas (et pas en tant que dessert) de cette façon, la Brakha reste Hamotsi.

 

Dans le cas où l’on vient fixer son repas sur un pain Mézonot, l’opinion de la plupart des décisionnaires Séfarades est que tant que l’on ne mange pas une quantité de 216 grammes (4 Bétsim), on récite Mézonot.

 

Les Achkénazes à ce sujet sont d’opinion que même si on en mange une petite quantité dès lors que c’est lors d’un repas, tout ce que l’on consomme durant ce repas s’associe à cela et l’on considère que la Brakha sera Hamotsi.

 

Kol touv !

Départ en vacances; une seule bénédiction?

- Mardi 28 juillet 2015 Ă  19h32 vu 909 fois

Bonjour Rav

 

Si j'effectue un trajet en voiture qui va durer plusieurs heures ( départ en vacances), et que je prends un bonbon au début du trajet , puis un autre 1 heure plus tard, puis un chewing gum 2 heures plus tard...

 

Puis je faire une berakha de chéhacol au début du trajet ( en pensant à acquitter toutes les éventuelles confiseries que je pourrais prendre durant ce trajet), ou faut il refaire la berakha à chaque fois ( est ce que ça dépend du lieu òu je me trouve au moment de la berakha , ou du laps de temps qui s'écoule entre 2 confiseries, ou faut il que ce soit exactement la même confiserie)?

 

Merci

 

 

 

Chalom

 

Il vous suffit de faire une Béraha au départ en ayant l'intention d'acquitter toutes les confiseries et vous êtes acquittés pour toute la journée.

 

Ceci est basé sur le fait que vous allez en chemin et donc il n'y a pas de loi que dès lors qu'on change d'endroit on doit réitérer la Béraha vu que tout le chemin est votre lieu de repas en quelque sorte! (Choulhan Arouh' chapitre 178 à la fin du chapitre).

 

Il faut de préférence que vous fassiez la Béraha la première fois sur la confiserie la meilleure que vous ayez à votre disposition.

 

Kol touv.

Maillot Tsniout neuf : Chéhé'hyanou ?

- Mercredi 19 juillet 2017 Ă  22h56 vu 890 fois

Bonjour

 

Une dame me demande si elle peut s' acheter cette semaine une nouveau maillot cacher et le porter car le sien s' est déchiré et elle va à la piscine regulierement.

 

Dit on cheheheyanou sur ce genre de vetement ?

 

C' est un genre de robe et ca a un coût non negligable...

 

Merci

Chalom Ouvrakha !

 

Vous posez une excellente question. Une fois un homme m’a téléphoné et demandé si sur un nouveau maillot de bain olympique, qu’il a payé très cher, il est possible de réciter la bénédiction de Chéhé’hiyanou ?

 

D’une façon générale sur tous les vêtements importants et en mesure de réjouir la coutume est de réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou (Choul’han Aroukh chap. 223 § 3). Il existe toutefois une exception à la règle, il s’agit de vêtements « pas très importants tels que des chaussettes, des chaussures, une chemise etc. ». Sur ces vêtements on ne récite pas la bénédiction parce que le fait d’en porter des nouveaux ne réjouit pas particulièrement.

 

Dans le cas d’un pauvre qui n’a pas l’occasion de s’acheter même ce genre de vêtements pas importants et pour lequel l’achat de tels vêtements est en soit une réjouissance, il existe une discussion entre nos Maîtres. Alors que l’opinion du Choul’han Aroukh (chap. 223 § 6) est de l’inviter à réciter cette bénédiction, celle du Rama est que la coutume est de ne pas la réciter et telle semble être la conclusion du Michna Béroura (chap. 223 § 24).

 

En tout état de cause, revenons-en à notre question. Le maillot de bain est-il assimilable à un simple sous-vêtement auquel cas il est évident que pour une personne pas pauvre il ne réjouit en aucune façon, ou va-t-on considérer la chose différemment ?

 

A titre d’exemple, certains décisionnaires se sont interrogés s’il est possible de réciter la bénédiction de Chéhé’hiyanou sur le port d’un nouveau pyjama. L’opinion du Or Letsion (tome 2 chap. 46 § 6) est que dans la mesure où il s’agit d’un pyjama qui réjouit il est possible de réciter cette bénédiction.

 

Le Rivévot Ephraïm a dans un premier temps été exactement dans le même sens, puis plus tard (tome 8 chap. 548) il va changer d’avis après qu’on lui ait fait la remarque que le pyjama n’est pas un vêtement de valeur et important.

 

En ce qui est du maillot de bain, il me semble que l’on ne puisse pas l’assimiler à un simple sous-vêtement que personne ne voit, et qui est d’une simplicité sans paire. Dans notre cas, c’est le vêtement de piscine ou de plage, tout le monde le voit, et c’est un vêtement à proprement parlé. S’il est cher et de nature à réjouir celui qui le porte comme me l’avait témoigné le monsieur qui avait acheté un maillot de bain olympique, il semble donc que l’on puisse réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou, et en particulier pour les Séfaradim qui suivent l’opinion du Choul’han Aroukh affirmant qu’un pauvre peut réciter cette bénédiction même sur des sous-vêtements dès lors qu’il est joyeux de les porter.

 

Au passage il est intéressant de constater que ce qui a fait changer d’avis au Rivévot Ephraïm c’est l’argument que certes selon les Séfarades selon lesquelles tout dépend de la joie c’est autorisé mais selon le Rama ceci est censé être interdit. On voit bien que même selon lui les Séfarades peuvent tout à fait réciter cette bénédiction sur un pyjama (comme l’a affirmé le Or Letsion) et aussi sur un maillot de bain.

 

Lorsque l’on parle du maillot de bain Tsniout qui est comme vous le dites une espèce de robe il ne fait aucun doute que l’on peut réciter cette bénédiction dessus.

 

Dès lors, il est interdit durant cette période de trois semaines de réciter la bénédiction de Chéhé’hyanou comme le disent les décisionnaires excepté le Chabbat précédent Roch ‘Hodech Av selon certains, mais je ne pense pas qu’elle compte aller à la piscine le Chabbat ni qu’elle compte se mettre avec ce maillot en dehors de la piscine. C’est donc un sérieux problème.

 

Toutefois si elle le fait pour des raisons de Tsniout, et qu’elle a besoin de faire du sport pour entretenir sa santé etc. je pense que l’on peut lui autoriser à porter un nouveau vêtement sans réciter la Brakha de Chéhéhyanou, qui en tout état de cause est facultative comme l’écrit la Guémara (traité Erouvin). En effet, en dehors de l’aspect facultatif de cette Brakha, toutes ces considérations là (interdit de manger de la viande, de se doucher etc. etc.) ne sont pas en vigueur lorsque c’est pour des personnes souffrantes etc. De plus pour des raisons de Tsniout un certain nombre de choses ont été autorisées durant cette période.

 

Donc, conclusion, si elle peut mettre un maillot normal, parce qu’il y a une maître-nageur femme etc. c’est sûr que c’est le mieux et elle mettra ce vêtement après cette période (ou à la venue du Machia’h aujourd’hui encore) et avec bénédiction.

 

Mais si le maître-nageur est un homme, elle pourra mettre ce maillot sans bénédiction.

 

Ps : Au sujet du maillot Tsniout dans une piscine mixte, je m’y oppose tout à fait. Cf. http://www.torahacademy.fr/maillot-de-bain-tsniout

 

Kol touv !

Education

Education aux Mitsvot, faut il récompenser?

- Samedi 19 avril 2014 Ă  23h55 vu 1409 fois

Bonjour, 

Une amie à moi enseigne le kodech dans une école primaire où les enfants ne sont pas tous pratiquants et certains ne sont pas chomer chabbat.

Elle a commencé à donner des cours sur l'observence du chabbat et a mis en place un projet avec les enfants qui consiste à coller sur un carton une gomète à chaque fois qu'ils ont fait un effort pour le respect de chabbat.

L'objectif n'est pas un cadeau mais qu'ils aient de la satisfaction de leurs efforts.

Ses questions sont:

   1- comment faire pour ne pas mettre les enfants en conflit (même intérieur) avec leur famille non-pratiquante?

   2- Est-ce bien de leur dire que certains efforts méritent plus de gomettes? D'un coté elle ne veut pas les habituer à penser que certaines Mitsvot sont plus importantes que d'autres mais de l'autre elle sait que certains points leur demanderont plus d'efforts.... .

 

Merci beaucoup.

Chalom Ouvrah'a!

 

Kol hakavod pour ce qu'elle fait!

 

Concernant le premier point, il me semble que si elle sent à la réaction de l'un des enfants un quelconque malaise qu'il lui faudra essayer de creuser quelle en est la raison.

S'il s'avère que les parents n'acceptent pas leur pratique religieuse, elle devra entrer en contact avec eux pour leur expliquer l'importance de la chose, et qu'ils ne doivent pas se sentir blessés par le fait que leurs enfants soient un peu plus pratiquants qu'eux.

Au sujet de la deuxième question, il faut impérativement leur dire que ce sont les efforts qui priment et que les gomettes ne viennent en aucun cas exprimer l'importance d'une Mitsva par rapport à une autre.

 

Il me semble aussi important de leur faire toucher du doigt qu'on n'accompli pas les Mitsvots pour recevoir des cadeaux ou autres, mais que ceux-ci viennent pour motiver et pour empêcher le Yetser Hara de nous détourner de l'accomplissement de ces Mitsvots.

 

On raconte qu'en Israël il y avait dans un quartier religieux le jour de Chabbat deux groupes d'étude. Celui des garçons et celui des filles. On s'est aperçu que le groupe de filles évoluait beaucoup plus que celui des garçons et que quelques fois même lorsqu'on ne distribuait pas de friandises à l'issue de l'étude, les filles étaient tout de même satisfaites. Tandis que concernant le groupe des garçons, lorsqu'il n'y avait pas de friandises, ils étaient tous frustrés etc.

Une étude rapide a été faite, et il s'est avéré qu'à chaque fois que l'enseignante distribuait les friandises dans le cours des filles, elle disait aux jeunes filles "Tenez la friandise pour que le Yetser hara ne nous empêche pas de venir à ce cours". Elles ont donc compris que cette friandise n'était pas le but ultime de l'étude mais qu'un moyen de motiver. Ce qui n'était pas le cas dans le groupe des garçons ...

 

Dites lui aussi de prier tous les jours très fort du fond du coeur que qu'elle réussisse à avoir de l'impact sur ces âmes pures.

 

Kol touv et Béhatslaha.

Comportement

Tickets restaurant et déduction Maasèr

- Mercredi 26 mars 2014 Ă  23h17 vu 808 fois
Faut il prélever le maasser sur les tickets restaurant que fournit l'entreprise où l'on travaille (sachant qu'on en paye la moitié du repas et ce n'est que l'autre moitié qui est prise en charge par l'entreprise) merci!

Chalom!

 

Pour les personnes qui ont la coutume de donner leur Maassèr, il faut donner dans votre cas précis le maassèr de la moitié du prix du billet soit 5 pour cent du prix du billet.

 

Il en va de soi que la coutume de donner le Maassèr est tout à fait recommandée par la Thora et qu'elle assure la richesse à tous ceux qui l'accomplissent comme il se doit si D. veut!

 

Je précise que d'après certains décisionnaires il ne s'agit pas simplement d'une coutume mais d'une véritable obligation

 

Kol Touv

Tsniout (lois de pudeur)

Maillot de bain Tsniout?

- Mardi 28 juillet 2015 Ă  19h33 vu 1533 fois

Bonjour,

Une femme qui est habillée tsniout (maillot de bain tsniout) peut-elle se baigner dans la piscine d'un hôtel où il risque d'y avoir des hommes qui se baignent dans un autre côté de la piscine ?

 

 

 

Chalom Ouvrah'a!

 

Il est clair que malgré tout le maillot est assez proche du corps et donc ce n'est pas la situation la plus Tsnoua qui puisse exister.

 

Cependant, il est clair que si effectivement aucune partie du corps ne se devoile et que la femme n'en vient pas à toucher d'autres hommes au cours de sa séance de natation, il n'y a pas un véritable interdit.

 

Cependant en dehors du problème du dévoilement du corps, il est clair que ces situations de mixité ne sont pas tout à fait adaptées à l'esprit de la Thora surtout que dans ce genre d'endroits il y a souvent des plaisanteries et des discussions qui s'engagent entre toutes les personnes qui fréquentent la piscine.

 

En dehors de cela il faut savoir que si une personne religieuse en vient à le faire, d'autres personnes moins informees risquent d'en venir à l'autoriser même sans maillot de bains Tsniout.

 

Et le pire est que des hommes aussi risquent d'en venir à fréquenter cette piscine, ce qui est gravissime.

 

Pour toutes ces raisons il est très difficile de donner une permission concernant cette question, et il vaut mieux analyser cette question au cas par cas, comme si par exemple c'est urgent pour la sante ou si par exemple on va se baigner a un horaire ou il n'y a pas d'hommes simplement il n'existe qu'un risque qu'éventuellement vienne un homme, cas dans lesquels on pourrait se montrer plus mekel.

 

Ceci étant j'ai fait un cours audio sur le sujet du maillot Tsniout et du fait de se baigner dans une plage non mixte dans laquelle le maître nageur est un homme.

 

Le voici: http://www.torahacademy.fr/maitre-nageur

 

Kol touv!

Autre

Tickets restaurant et déduction Maasèr

- Mercredi 26 mars 2014 Ă  23h17 vu 808 fois
Faut il prélever le maasser sur les tickets restaurant que fournit l'entreprise où l'on travaille (sachant qu'on en paye la moitié du repas et ce n'est que l'autre moitié qui est prise en charge par l'entreprise) merci!

Chalom!

 

Pour les personnes qui ont la coutume de donner leur Maassèr, il faut donner dans votre cas précis le maassèr de la moitié du prix du billet soit 5 pour cent du prix du billet.

 

Il en va de soi que la coutume de donner le Maassèr est tout à fait recommandée par la Thora et qu'elle assure la richesse à tous ceux qui l'accomplissent comme il se doit si D. veut!

 

Je précise que d'après certains décisionnaires il ne s'agit pas simplement d'une coutume mais d'une véritable obligation

 

Kol Touv

Médailles obtenues dans les Quizz

L'étude d'aujourd'hui est dédiée à la réfoua chélema de Rabbi Avraham Moréno Albert Ben Rivka. 

Merci de prier pour lui !!